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CLINTON
COMMENTS ON US ECONOMY, ASIAN CRISIS
President Clinton has again urged Japan's new government to "move forward quickly and effectively to strengthen its financial system and stimulate and open its economy. "It is going to be very, very difficult for Asia to recover," he said, "unless its leading economy, Japan, leads the way." He made these remarks in a statement on economic issues July 31 just before his departure from the White House for a political engagement on Long Island. |
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Baisse de 5,4 % du chiffre d'affaires semestriel de LVMH
Le groupe de luxe LVMH (actionnaire de La Tribune), a réalisé un chiffre d'affaires en baisse de 5,48 % au premier semestre de 1998, à 20,4 milliards de francs. « La récente baisse du yen et la situation en Asie incitent à la prudence pour le second semestre. Cependant, le résultat net courant (part du groupe) de LVMH, devrait être en croissance à fin juin », annonce le groupe dans un communiqué. Mis à part le secteur de la distribution sélective, dont les ventes ont reculé de 19 % à 5,6 milliards de francs, affecté par la baisse conjoncturelle du tourisme en Asie, le reste du groupe a connu une « activité satisfaisante » au premier semestre, notamment dans les secteurs de la mode et de la maroquinerie,du champagne et des vins. |
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Pour
la Banque mondiale, il faut des " politiques plus expansionnistes en Asie
"
Jean Michel Sévérino est le vice-président de la Banque mondiale en charge de la zone asiatique. Il explique la nouvelle stratégie de la Banque et du Fonds monétaire international pour casser le cercle vicieux de la récession en Asie. |
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Un
milliard de dollars par mois pour l'Indonésie d'ici à mars
1999
Jusqu'au 31 mars 1999, Djakarta recevra 8 milliards de dollars d'« argent frais » pour financer son déficit budgétaire. C'est ce qu'a entériné hier à Paris le Groupe consultatif sur l'Indonésie. A ce montant, s'ajoutent 6 milliards de dollars annoncés à la mi-juillet. |
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14 milliards de dollars pour l'Indonésie
La communauté internationale consent à décaisser ce nouveau financement en huit mois. Il s'agit en grande partie d'une aide budgétaire directe aux programmes sociaux du pays. Réuni à Paris mercredi et jeudi sous l'égide de la Banque mondiale, le groupe consultatif sur l'Indonésie est parvenu à mobiliser 14 milliards de dollars (84 milliards de francs) en faveur de Djakarta d'ici au 31 mars 1999. Cet apport exceptionnel est distinct du paquet financier de 43 milliards de dollars sur trois ans que l'Indonésie a obtenu dans le cadre de son accord de confirmation avec le FMI signé le 25 juin. Outre son ampleur et sa rapidité de décaissement, cet apport est remarquable par la destination des fonds. 7,9 milliards de dollars de financements nouveaux prennent la forme d'une aide budgétaire directe qui va permettre à l'Indonésie de financer d'importants programmes sociaux. Dans un entretien à La Tribune, le vice-président de la Banque mondiale, Jean-Michel Sévérino, souligne la nécessité de « casser le cercle vicieux de la récession » en Asie et d'y endiguer la montée de la pauvreté. |
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AARON
7/23 REMARKS IN PALO ALTO ON ASIAN FINANCIAL CRISIS
Japan is key to the Asia-Pacific region's efforts to recover from the current financial crisis, according to David Aaron, Under Secretary of Commerce for International Trade. "Japan has the only economy with the ability to be an Asian locomotive," Aaron said in a July 23 speech in Palo Alto, California to owners of small- and medium-sized businesses. |
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Le Japon appelle les pays de l'Asean à des " réformes
pénibles "
Masahiko Komura, vice-ministre des Affaires étrangères, a demandé aux pays de l'Asean, réunis à Manille, d'accepter des « réformes pénibles » pour surmonter la crise économique régionale. Soulignant l'importance de coopérer avec le FMI, Komura a aussi reconnu que « la levée de l'incertitude sur le système financier [japonais] et l'accélération de son redressement économique sont extrêmement importants pour la stabilité des économies de l'Asean et du monde ». |
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Corée du Sud + Le FMI desserre la contrainte monétaire
La Corée et le FMI se sont mis d'accord pour desserrer la contrainte monétaire afin de contrer une récession plus accentuée que prévu et la montée corrélative du chômage. La récession sera de - 4 % en 1998 contre - 1 % prévu. La masse monétaire pourra progresser de 0,1 % au troisième trimestre et de 1 % au quatrième trimestre. Séoul et le FMI estiment que la stabilité du taux de change est revenue mais que l'économie souffre de la hausse du chômage, de la récession et du manque de crédits. |
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La
faillite des systèmes bancaires asiatiques menace la région
d'un second choc
De la Thaïlande à l'Indonésie, les créances bancaires douteuses oscillent entre 50 % et 90 % du PIB. Et elles s'alourdissent chaque jour, du fait du « credit crunch » qui fait plonger leurs entreprises clientes. |
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La
communauté internationale règle la facture indonésienne
Le Groupe consultatif sur l'Indonésie se réunit aujourd'hui à Paris sous l'égide de la Banque mondiale. En dépit des réticences du FMI, cette dernière prône une assistance financière de 13 ou de 14 milliards de dollars, qui permettrait de financer les déficits du pays. |
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La crise asiatique sera plus longue et plus dure que prévu
« Deux défis précis et gérables devront être relevés dans quelques mois par les économies occidentales : l'introduction de l'euro et le passage informatique de l'an 2000. La tâche est considérable mais chaque entreprise peut, si elle y met les moyens, l'accomplir avec succès [...] La crise asiatique cumule deux des dimensions les plus insaisissables de l'euro et du "g bogue" : l'enjeu économique du premier, les relents irrationnels du second. Comme si nous faisions face à "la grande peur d'une dépression mondiale". Le vilain mot est lâché. Il ne sera pas proféré par les grands qui nous gouvernent. En public, en tout cas : il s'agit à tout prix de ne pas créer un sentiment de panique qui, relayé "à la seconde" sur les marchés financiers, précipiterait l'avènement de cette grande dépression. En privé, cependant, les leaders du monde industrialisé ne cachent pas leur perplexité [...]. Ils n'avaient pas prévu la crise, commencée l'été dernier par une banale dévaluation de la devise thaïlandaise. Ils se sont montrés incapables d'enrayer la contagion dans toute l'Asie du Sud-Est et dans certains marchés émergents (comme la Russie). Ils ne sont pas plus à même aujourd'hui d'envisager toutes les suites de la crise actuelle et surtout les moyens pour les contrecarrer. Une seule chose est sûre : ce sera pire et plus long que l'on ne l'avait prédit il y a encore quelques mois. » |
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L'Asie victime de sa «japanisation»
« Il y a dix ans, Tokyo se livrait à un véritable racolage en se présentant comme le coeur d'un grand bloc économique régional qui libérerait le Japon de toute dépendance vis-à-vis des marchés hors de la région. En 1987, lorsque le Premier ministre del'époque, Yasuhiro Nakasone, engagea des milliards de dollars d'aide et d'investissements dans les pays asiatiques en développement, les plans étaient déjà prêts pour transformer la région en une zone industrielle pour les entreprises japonaises [...]. La japanisation » de l'Asie fit peur à l'Occident, qui redoutait l'émergence d'un bloc protectionniste mené par Tokyo. Mais cette stratégie s'est finalement retournée contre ses partisans [...] lors que le Japon s'est contenté d'une approche à court terme deproblèmes de la région [...]. Plutôt que d'agir pour stabiliser la région dans ces moments difficiles, en y développant ses investissements et ses échanges, le Japon a au contraire battu en retraite, exacerbant les difficultés financières de l'Asie [...]. » |
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ALBRIGHT,
TANG 7/27 PRE-BREAKFAST MEETING REMARKS
The United States has been doing everything it can to support countries undertaking economic reforms to deal with the Southeast Asian finance crisis, according to Secretary of State Madeleine Albright. In remarks to the press before her meeting with Chinese Foreign Minister Tang Jiaxuan in Manila July 27, Albright added: "We have supported the IMF programs and we have also sent assistance -- food assistance and others -- to those countries where that is appropriate." |
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La
Corée et la Thaïlande " bons élèves " de la crise
asiatique
Plus d'un an après la première intervention du FMI, la situation économique du Sud-Est asiatique continue de se dégrader. Mais les gouvernements de Séoul et de Bangkok tirent mieux leur épingle du jeu, selon une étude de Goldman Sachs. |
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Echanges
- Excédent "de crise" pour le commerce extérieur japonais
Le Japon s'efforce de tirer avantage de sa compétitivité prix pour exporter davantage hors du continent asiatique. Mais la chute de l'excédent et des exportations en juin atteste de la vulnérabilité du commerce extérieur. |
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Pour l'économie vietnamienne, « de grandes difficultés
» sont à prévoir
LE PREMIER MINISTRE vietnamien prévoit de « grandes difficultés » économiques pour les deux années à venir après que le gouvernement aura révisé à la baisse les objectifs officiels de croissance à 7 % contre une prévision initiale de 9 %. Hanoi a mis du temps a reconnaître l'impact de la crise asiatique sur son économie. Le produit intérieur brut n'a progressé que de 6,64 % au premier semestre 1998, contre 8,8 % l'an dernier. Les exportations ont augmenté de 9,2 % au cours de la même période contre 20 % en 1997. Alors que les experts préconisent l'adoption d'urgence de réformes dans ce pays en transition vers l'économie de marché, le gouvernement se contente seulement d'appeler à la « libération des forces productives » et à un allégement des procédures administratives et bureaucratiques. |
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En
Corée, la vague de licenciements réveille la mobilisation
syndicale
Hyundai et Daewoo ont respectivement annoncé 3.500 et 2.900 licenciements. + La confédération des syndicats appelle à une grande manifestation jeudi. |
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Le Pakistan amorce une politique d'austérité pour
conjurer la crise
Islamabad a annoncé une hausse du prix des carburants et une baisse des dépenses publiques. Il s'agit de dégager des ressources pour conjurer la crise financière. Un plan de rigueur plus large pourrait suivre. |
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Le déficit commercial américain se creuse à cause de la crise asiatique: LE DÉFICIT COMMERCIAL américain a battu en mai un nouveau record en atteignant 15,75 milliards de dollars, contre 14,3 milliards en avril. Le président Bill Clinton a immédiatement réagi en affirmant que « la presque totalité de l'accroissement du déficit était due aux problèmes économiques asiatiques ». Les exportations ont diminué de 1,3 % tandis que les importations ont augmenté de 0,5 %. Sur les cinq premiers mois de l'année, le déficit commercial s'est accru à 64,9 milliards de dollars, contre 46,5 milliards un an avant. Le déficit vis-à-vis du Japon s'est encore creusé sur un an, à 5 milliards de dollars, contre 3,5 milliards en mai 1997, mais il a reculé par rapport aux 5,4 milliards enregistrés en avril. Le déficit avec la Chine a également augmenté pour se porter à 4,6 milliards de dollars, contre 3,7 milliards un an avant et 4,3 milliards en avril. Avec les nouveaux pays industrialisés d'Asie (Hong Kong, Corée du Sud, Singapour et Taiwan), le déficit continue d'exploser à 1,6 milliard de dollars en mai, contre seulement 140 millions un an avant. Déjà, en avril, il avait atteint 1,7 milliard. (Lire également page V du cahier Marchés.) |
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Why
Asia is watching Pakistan's debt moves
WHILE MUCH OF ASIA was riveted last week on the resignation of Prime Minister Hashimoto Ryutaro, another crisis was unfolding down south. Pakistan was heading for an economic meltdown. By July 31, the country has to pay about $800 million to international creditors. Over the next 12 months, another $5.5 billion is due to foreign lenders, including the International Monetary Fund (IMF). The problem: the nation's foreign exchange reserves stand at only around $500 million. Sartaj Aziz, the finance minister, said Pakistan may be forced "to consider a partial moratorium" on its $30-billion debt, causing the Karachi stock exchange index to drop to an all-time low of 777 points on July 10. The rupee plummeted 16% to 63 to the dollar in the unofficial but government-sanctioned curb market on the same day. |
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Le
département Asie-Pacifique du FMI réclame des fonds pour
l'Indonésie
« L'Indonésie a besoin d'argent », a déclaré hier le responsable du Fonds monétaire international pour l'Asie-Pacifique. Au cours des six premiers mois de l'année, son PIB a chuté de 12,2 %. La moitié de la population pourrait se retrouver sous le seuil de pauvreté à la fin 1998. |
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Réforme
fiscale + Le Premier ministre japonais entretient la confusion
En l'espace de 24 heures, Ryutaro Hashimoto a semblé préconiser, puis exclure la pérennisation des baisses d'impôts. Pour la Banque du Japon, la situation économique s'aggrave. |
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Séoul
ferme des ambassades pour faire des économies
La Corée du Sud est dans l'obligation de fermer vingt missions diplomatiques et consulaires et de supprimer cinquante postes diplomatiques, notamment en Belgique, en Yougoslavie ou en Afrique, du fait de la grave crise économique que connaît le pays. Selon le ministère des Affaires étrangères, ces mesures prendront effet avant la fin de l'année. |
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La crise
asiatique s'aggrave
Un an après la dévaluation de la Thaïlande, la crise asiatique paraît s'aggraver. Certes, la tempête monétaire et boursière s'est calmée, mais les économies réelles de la Corée du Sud, de l'Indonésie et de la Thaïlande régressent avec une rapidité inquiétante. Comme on pouvait s'y attendre, des voix se font entendre pour appeler à un changement de direction : rejetez l'austérité fiscale et monétaire du FMI, disent-elles, et réinjectez des liquidités. Les arguments sont séduisants. Après tout, ne s'agit-il pas précisément du policy mix que tout le monde cherche à imposer au Japon ? Et les dragons ne souffrent-ils pas au fond des mêmes problèmes que le Japon - un besoin désespéré de recapitalisation des secteurs industriel et bancaire afin que les liquidités commencent à nouveau à circuler dans l'économie ? En fait, oui et non. Le Japon demeure un pays riche et les dragons sont noyés sous leur dette extérieure. Si les gouvernements se mettaient à faire tourner la planche à billets, investisseurs nationaux et étrangers se précipiteraient vers la sortie. » |
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Clinton
: un effort supplémentaire peut-être nécessaire au
Japon
Le président Clinton a apporté son soutien au plan japonais de redressement du secteur financier, tout en déclarant qu'un effort supplémentaire sera peut-être nécessaire pour restaurer la confiance des investisseurs. « Les marchés sont à l'attente de signes d'action. Ils ont besoin de savoir que, si les mesures ne se révèlent pas suffisantes, le Japon sera prêt à redoubler d'efforts [...] Je pense aussi qu'après les élections [parlementaires du 12 juillet], les choses vont bouger », a commenté vendredi Bill Clinton à Hong Kong. Le président a estimé que les réfomes annoncées cette semaine étaient « potentiellement très importantes ». Vendredi, le Premier ministre Hashimoto a clairement laissé entendre que son pays pourrait adopter des réductions d'impôts permanentes, mesure très attendue par ses partenaires. |
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Tokyo doit faire preuve de fermeté face à la crise
bancaire
Le marché des changes a décidé qu'il n'aimait pas le plan japonais de mise en place d'une banque relais. Dans un monde parfait, ils auraient peut-être raison. Mais dans le monde tel qu'il est, c'est un développement positif. Le problème des créances douteuses a pénalisé l'économie et mis en danger la stabilité financière. Maintenant un mécanisme existe pour le traiter [...] Une chose est claire : si le marché n'est pas convaincu, ce plan sera pire qu'inutile. L'instabilité qui s'ensuivrait pourrait dévaster la région. La difficulté pour les autorités consistera à se montrer ferme avec les banques tout en minimisant l'impact sur l'économie. C'est une voie étroite. La tentation sera d'éviter les crises, en particulier les suppressions d'emplois. Mais le gouvernement va rapidement découvrir qu'il n'a pas de marge de manoeuvre. Une approche faible inviterait et recevrait une sanction des marchés. Les alliés du Japon, qui en subiraient les conséquences, ne lui donneront sans doute pas l'occasion d'essayer. On peut donc parier que le plan sera consistant. Ce serait une bonne nouvelle pour les investisseurs.» |
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Révolte contre le FMI
Depuis que le Fonds monétaire international a lancé son programme de stabilisation en Asie à l'automne dernier, le Premier ministre malais, Mahathir Mohamad, grogne dans son coin. Les recettes d'austérité budgétaire et de taux d'intérêt élevés préconisées par le FMI allaient ruiner les économies de la région, disait-il. Maintenant, la Malaisie passe aux actes. La banque centrale a réduit le pourcentage de réserves obligatoires des banques, et le « prime rate », le taux accordé aux principaux emprunteurs, devrait tomber de 15 % à 12 %. Kuala Lumpur a aussi l'intention de lever 1,2 milliard de dollars pour financer des projets d'infrastructure. En Asie, le désespoir se répand et, avec lui, les appels à une politique monétaire plus souple. En Indonésie, l'économie est arrêtée. Le gouverneur de la banque centrale déclare qu'il est sous forte pression de la part des industriels pour qu'il lâche du lest. Et les craintes d'une diminution de la croissance et d'une augmentation du chômage ont poussé Pékin à réduire les taux d'intérêt consentis aux entreprises d'Etat pour la troisième fois en neuf mois. |
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Restructuration
+ Séoul
Séoul annonce la vente de ses fleurons industriels. Onze grandes entreprises publiques ou semi-publiques sud-coréennes devraient être privatisées d'ici à 2002. Les syndicats appellent à la grève générale. |
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La crise asiatique affecte l'Europe
L'aggravation de la crise asiatique n'empêchera pas la croissance européenne d'accélérer en 1998. L'activité dans la zone euro progresserait de 2,9 % cette année après 2,5 % en 1997. L'économie française, dont 62 % des exportations sont à destination de l'Union européenne, bénéficiera donc d'un environnement plutôt favorable. Il aurait pourtant pu l'être davantage encore. La crise asiatique devrait amputer la croissance européenne de 0,8 point de PIB, selon les évaluations de la direction de la prévision. Autrement dit, si la crise asiatique n'avait pas eu lieu, la croissance aurait atteint 3,7 % cette année. La crise n'a toutefois pas eu que des effets négatifs. En provoquant une baisse des taux d'intérêt à long terme ainsi qu'une baisse du prix des matières premières, notamment du pétrole, elle a renforcé la reprise de la demande intérieure. En revanche, les exportations européenne vers la zone ont chuté. |
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L'Australie relativement optimiste face à la crise asiatique
Le gouvernement australien s'attend à un effet négatif de la crise asiatique sur ses exportations, mais demeure relativement optimiste, selon un rapport présenté hier à l'OMC dans le cadre d'une revue périodique de la politique commerciale des pays membres. « La croissance substantiellement plus faible envisagée désormais pour les économies de l'Asie de l'Est affectera négativement la performance australienne à l'exportation », indique le document. Toutefois, ces effets « ne seront pas uniformes pour tous les secteurs d'exportation ». Les fournisseurs australiens de matières premières et de produits intermédiaires seront moins affectés que les fabricants de biens de consommation, selon le gouvernement australien. |
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Asie: un an de «crise passagère» : la Thaïlande dévalue. Depuis, rien ne va plus. |
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Il n'y aura pas de sortie rapide de la crise asiatique
« Le baht thaïlandais a été dévalué le 2 juillet, il y a exactement un an. Une petite pierre qui a déclenché une avalanche et entraîné l'effondrement des marchés émergents. Les premiers pays pris dans la tourmente sont aussi ceux qui vont souffrir le plus. Selon les dernières prévisions, le produit intérieur brut de l'Indonésie va se contracter de 13 % cette année, celui de la Thaïlande de 6 %. L'économie de la Corée du Sud va subir une récession de 4 %, celle de la Malaisie de 2 %. Et l'an prochain, la récession devrait s'aggraver encore. La sortie de la crise ne sera pas rapide. Il faut du temps pour rétablir la confiance. Pour ne prendre que l'exemple de la Thaïlande, le PIB net l'an prochain sera de 25 % inférieur à celui qui aurait prévalu si l'économie avait continué de croître au même rythme qu'avant la crise. Que faut-il faire ? Trois actions sont à prendre : reconnaître les pertes, réorganiser la dette et relancer les économies. L'aide du Fonds monétaire international et des gouvernements des principaux pays industrialisés sera nécessaire. Il ne s'agit pas de sauver des propriétaires influents d'entreprises en faillite. Mais l'argent publique est indispensable pour sauver le système bancaire. » |