Internet en Asie
"portails" sur l'Asie : asiaone.com et zaobao.com (Singapore Press Holdings (SPH))

Nextenso ouvre un nouveau bureau à Singapour (Communiqué Cyperus 19/4/01)
Nextenso, éditeur d'une suite logicielle de création de portails Internet multi-accès, annonce l'ouverture d'un bureau commercial à Singapour. Cette expansion survient 10 mois après la création de Nextenso par Alcatel.
Ce nouveau bureau a pour objectif d'accroître la présence de Nextenso sur la zone Asie-Pacifique à travers le développement de partenariats commerciaux avec les principaux acteurs de ce continent. Nextenso a déjà créé des alliances stratégiques avec HP, Gemplus et CMG dans cette région. La présence commerciale de Nextenso est également déjà établie, avec parmi ses 17 clients internationaux, Shanxi et Jiantsu en Chine et Telkomsel en Indonésie.
Denis Attal, CEO de Nextenso, déclare: « Notre expansion en Asie est le résultat de l'intérêt porté à la suite logicielle Nextenso par les acteurs clés du marché asiatique. Nous avons opté pour des bureaux à Singapour à cause des investissements de cette ville en terme d'infrastructures informatiques. Singapour a démontré qu'elle était le coeur technologique de la région Asie-Pacifique. Nextenso est très enthousiasmé par le fort potentiel de cette région et se donne tous les moyens de devenir rapidement l'un des acteurs majeurs de ce marché ».
Le bureau Nextenso à Singapour sera dirigé par M. Christian Aroule, auparavant CEO de Axel Multimedia (une filiale d'Infogrames Entertainment Group) à Bangalore (Inde). Christian a également occupé des fonctions de direction au sein de Thomson CSF et Thomson Digital Image en Asie. Christian et son équipe auront pour mission de développer activement les activités commerciales de Nextenso dans la région Asie-Pacifique.
« Avec plus de 15 années d'expérience à des postes de direction dans le développent international dans le domaine de l'informatique, Christian apporte à Nextenso un savoir incomparable, qui sera très profitable à l'implantation de Nextenso en Asie », ajoute Denis Attal.

Quelques chiffres sur le marché asiatique
Selon une étude réalisée par le cabinet eMarketer en février 2001, la population Internet asiatique passera de 49 millions en 2000 à 173 millions en 2004, soit une hausse annuelle de 38%, augmentant le pourcentage de la région par rapport à la population on-line mondiale de 21 à 27%. L'étude ajoute que le Japon se vante de représenter 36% de la population asiatique connectée, mais sa part devrait baisser à 18.5% d'ici 2004, alors que le pourcentage des utilisateurs connectés de la République de Chine s'élèvera à 17.4% pour le continent asiatique.

A propos de Nextenso
Nextenso, filiale d'Alcatel, développe et commercialise une suite logicielle modulaire d'applications destinées à la création et à l'enrichissement de portails Internet multi-accès disponibles depuis toute sorte de terminaux fixes ou mobiles - PC, téléphones WAP, PDA (assistants numériques personnels), télévisions Internet, etc -.
Les applications "prêtes à personnaliser " de Nextenso s'intègrent parfaitement dans les architectures réseaux existantes et prennent déjà en compte les évolutions technologiques futures que ce soit en matière de réseaux, d'accès voix, de terminaux ou de protocoles.
Opérateurs télécoms, entreprises, banques, médias sont aujourd'hui les clients des applications Nextenso dont le besoin est d'enrichir leur stratégie de portail B-to-B, B-to-C, ou B-to-E.
Depuis plus de trois ans, Nextenso livre sa solution au travers d'un réseau de partenaires internationaux et compte aujourd'hui plus de 17 déploiements à travers le monde dans des secteurs d'activités divers.
Nextenso, dont le siège social est basé à Antony, possède également des locaux à Singapour.
Nextenso est une filiale d'Alcatel.
Site Web : http://www.nextenso.com

Le Sri Lanka recherche des prisonniers de guerre via internet (Reuters, 10/6/2000)
Le Sri Lanka lance un site internet dans l'espoir de localiser les soldats détenus par les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), en lutte pour leur autonomie depuis 1983. "(...) Le site lancera un appel aux ravisseurs pour qu'ils donnent des informations sur toute personne actuellement retenue en captivité (...)", a déclaré jeudi le gouvernement dans un communiqué. Le site (www.helpheroes.lk) devrait inclure un mémorial militaire en l'honneur des soldats tués dans les combats contre le LTTE, qui se bat pour la création d'un Etat tamoul dans le nord et l'est du pays. La guerre civile au Sri Lanka a fait près de 60.000 victimes dans les deux camps. Le ministre sri-lankais du Développement industriel C.V. Gunaratne et 21 autres personnes ont été tués dans
un attentat-suicide mercredi dans la banlieue de Colombo, lors d'un défilé organisé pour marquer le premier "Jour des héros", en l'honneur des soldats tués dans la guerre contre les séparatistes tamouls. Plus de 1.000 soldats sont détenus par les rebelles, selon les familles des prisonniers.

Dégel économique entre Taiwan et la Chine (ZDNet, 23/5/2000)
Alors que les relations politiques sont toujours tendues entre la Chine populaire et sa petite sur Taiwan, une
alliance technologique sino-taiwanaise, récemment signée, illustre plutôt un dégel économique.
D'un côté la société Giga Media de Taiwan, de l'autre Pacific Century Cyber Work (PCCW) de Hong-Kong (région autonome, mais
sous contrôle de Pékin depuis1997). Ces deux sociétés viennent de créer une entreprise, baptisée JV2 (PCCW 55% et Giga Media
45%) dont la vocation sera la production de contenu «broadband», c'est-à-dire dédiés pour l'internet à haut débit, le tout en langue
chinoise. Seul le niveau de détention de capital a été rendu public mais pas les sommes concernées. Une autre filiale (JV1) a vu le
jour pour gérer les droits marketing du contenu produit en commun Elle sera détenue à 55% par Giga Media et à 45% par le groupe
de Taiwan TVBS, autre empire de communication dans l'île.
Derrière les deux alliés du jour, il y a l'influence de deux familles incontournables dans l'industrie locale. Giga Media est contrôlée par
l'un des industriels les plus influents de l'île nationaliste, Koo Chenfu, à la tête d'un empire des BTP, de la finance et de la télévision
par câble (holding China Trust). Quant à PCCW, c'est l'un des bijoux de famille du milliardaire de Hong-Kong Li Ka-shing, à la tête
d'un autre conglomérat industriel éclaté (immobilier, hôtellerie et télécoms) qui pèse à lui seul environ 30% de la capitalisation
boursière de Hong-Kong.Le Honkongais Li entretient des relations très étroites avec Jiang Zemin, le n°1 chinois, ainsi qu'avec la classe dirigeante de Pékin. Il vient même de battre Jiang pour le titre de "l'homme le plus puissant d'Asie", décerné par Asiaweek dans son édition du18mai. En face, à Taiwan, la famille Koo n'est pas en reste : le patriarche Koo Chenfu n'est autre que le négociateur en chef pour Taiwan dans les discussions avec la Chine continentale, et le clan jouit d'appuis très solides dans de nombreux groupes industriels japonais.Koo Chi-Yun (48ans), P-DG de Giga Media, et Li Tzar-Kai (33ans), son équivalent chez PCCW (qui préfère se faire appeler "Richard Li" à l'occidentale) sont fait pour s'entendre. Ces deux figures locales font partie d'une nouvelle génération d'entrepreneurs locaux salués récemment par l'hebdomadaire britannique The Economist.

Le portail internet Lycos Asia lance trois sites pour la Chine, Taïwan et Hong Kong (AFP, 22/5/2000)
Le portail internet Lycos Asia a annoncé lundi le lancement de trois sites destinés aux marché de la Chine, Taïwan et de Hong Kong.Ces sites offriront un contenu bilingue chinois et anglais, et proposeront toute une gamme de services, dont l'accès gratuit au courrier électronique, a indiqué Lycos.Ce lancement dans trois pays est le prélude à une expansion dans d'autres pays de la région, dont l'Inde et l'Indonésie, a-t-elle poursuivi.La semaine dernière, le portail a commencé à tester ses transmissions WAP à Singapour et en Malaisie, une norme qui permet aux abonnés d'accéder à leurs informations et leurs services sur leur téléphones portables.Lycos Asia est une joint-venture entre la société américaine Lycos et Singapore Telecommunications. Son objectif est de développer des sites locaux dans une dizaine de pays asiatiques.

L'Inde devient l'un des rares pays à avoir une loi-cadre pour l'internet (AFP, 17/5/2000)
Le parlement indien a adopté mercredi une loi règlementant le secteur des technologies de l'information, devenant le 13ème pays dans le monde à disposer d'un tel cadre juridique pour un secteur en pleine explosion.
 Ce texte a été adopté mercredi à l'unanimité par le sénat indien, au lendemain de son approbation par la chambre basse. Il était attendu depuis longtemps par les professionnels des technologies de l'information qui travaillaient jusqu'içi en zone "grise".
 La loi donne un cadre légal notamment au commerce et aux transactions boursières en ligne et à la signature électronique. Elle définit ce qui est un crime digital et les peines encourues.
 Le ministre en charge des technologies de l'information, Pramod Mahajan, a réfuté lors du débat au sénat des critiques de l'opposition selon lesquelles la loi était draconnienne.
 Selon le texte adopté mercredi l'accès sans autorisation à des informations électroniques constitue un crime. Le piratage informatique est passible d'amendes allant de 200.000 roupies (4.600 dollars US) à 10 millions de roupies(233.000 dollars US) et jusqu'à trois ans de prison. La publication de documents jugés obscènes sera passible de peines allant jusqu'à cinq ans de détention, 10 en cas de récidive.
 Des équipes spéciales seront créées au sein de la police pour lutter contre la cyber-criminalité. Des policiers pourront perquisitionner des domiciles privés et bureaux sans mandat judiciaire.
 "Je démens avec véhémence les accusations de l'opposition selon lesquelles la loi est draconienne. Tout comme le commerce électronique émerge, la cyber-criminalité émerge aussi. Il faut un règlement. C'est ce que nous avons fait avec cete loi", a dit M. Mahajan. "Si la police commet des excès, elle sera punie", a-t-il assuré, rappelant qu'au besoin la loi pourrait être amendée.
 Dans son projet de loi, le gouvernement a rejeté certains amendements proposés par des parlementaires, dont l'un aurait obligé les propriétaires de cyber-cafés à établir des registres de leurs clients et des sites auxquels ils accèderaient.
 Les professionnels des technlogies de l'information se sont félicités de l'adoption de cette loi, soulignant qu'elle permettrait notamment un rapide développement des transactions en ligne, autorisé depuis janvier.
 "Il est notable qu'avec ce texte loi en application, l'Inde rejoindra un petit groupe de 12 pays qui ont une cyber-loi", a expliqué Dewang Mehta, responsable de l'Association nationale des compagnies de software et de services informatiques (NASSCOM), estimant que l'Inde lançait ainsi une "révolution digitale".

L'Asie: immense terrain de chasse pour le cybercrime (AFP, 13/5/2000)
Du piratage de logiciels en Chine au blanchiment d'argent virtuel dans le Pacifique Sud, le crime organisé en Asie a vite fait de s'adapter aux nouveaux débouchés que lui offre l'internet.
 Un an après "Melissa", l'aventure du virus "ILOVEYOU" vient de montrer qu'il reste beaucoup à faire en matière de sécurité informatique et de législation.
 "La croissance exponentielle de l'utilisation de l'internet va encore étendre le problème, et son caractère international rend nécessaire une coopération internationale", estime Barbara Etter de la police australienne, chargée d'étudier une stratégie pour lutter contre le cybercrime.
 La principale question avec cette forme de criminalité est d'évaluer exactement l'étendue du problème, ajoute-t-elle.
 "C'est très difficile à quantifier dans la mesure où les gens qui en sont victimes ne le disent pas, et même parfois ne le savent pas", a-t-elle déclaré à l'AFP.
 Une récente étude effectuée en Australie montre que 42 % des sociétés qui ont constaté des crimes de ce genre n'en ont pas informé la police.
 Un autre aspect non négligeable du cybercrime est son impact négatif sur l'économie. Selon une étude de la Citybank, 60 % des consommateurs n'ont pas confiance dans le net et refusent d'y divulguer les données personnelles de leurs cartes de crédit par exemple, rendant ainsi difficile le développement du commerce informatique.
 Pourtant, dans le Pacifique sud, certains ont vite compris le parti qu'ils pouvaient tirer du e-commerce, et on ne compte plus les centres financiers offshore opérant depuis les républiques et royaumes insulaires de la région.
 Nauru, minuscule république du sud-ouest du Pacifique, compte ainsi 400 banques offshore, le plus souvent de simples boites aux lettres électroniques, fortement soupçonnées d'être l'un des plus grands centres de blanchiment d'argent de la mafia russe.
 Le "Dominion de Melchisédech" et le "Royaume de l'Atoll EnenKio", également promus centres financiers offshore, ont franchi un pas supplémentaire: ils n'existent que dans le cyberespace. Profitant de l'ignorance générale, ils arrivent à vendre des obligations, voire des passeports, aux plus crédules.
 Aux Philippines, l'affaire du virus ILOVEYOU a montré les lacunes de la législation pour poursuivre le cybercrime. La seule parade légale pour poursuivre un "hacker" dans ce pays est le recours à un article de loi théoriquement destiné à réprimer les fraudes sur les cartes de crédit.
 En Chine, les hackers font des ravages sur 40 % des sites internet. Les pirates du web ont trouvé avec le piratage des logiciels et des enregistrements musicaux un nouveau débouché, véritable casse-tête pour les autorités et pour la plupart des éditeurs mondiaux de musique.
 Pékin a bien annoncé en avril une nouvelle législation anti-hackers, mais sans donner vraiment de détails.
 Le Japon quant à lui, après 16 cyberattaques réussies et 32.000 tentatives contre des sites gouvernementaux, a mis en place un éventail législatif pour lutter contre les hackers. 247 crimes informatiques ont été recensés dans le pays en 1999, parmi lesquels la diffusion de matériel pédophile --una activité à laquelle ne seraient pas étrangers les puissants mafieux yakuzas--, fraudes et pillages de copyright.

L'Asie, d'où serait parti "ILOVEYOU", relativement épargnée (AFP, 5/5/2000)
Le virus informatique "ILOVEYOU", qui pourrait être parti des Philippines, a relativement épargné les ordinateurs asiatiques, selon les premiers résultats des analyses effectuées par les experts et les sociétés spécialisées.
 Le virus, qui apparaît dans les boîtes aux lettres électroniques sous forme d'un message intitulé "ILOVEYOU", serait né à Manille avant de parcourir les réseaux d'Asie, d'Europe et d'Amérique.
 Les mots "Manila, Philippines", accompagnant la phrase "je déteste aller à l'école", apparus à ceux qui ont ouvert dans leur boîte aux lettres électronique le document fatal avaient fait porter en direction de Manille les soupçons sur son origine.
 Pour Ramon Seneres, directeur général du Centre national d'informatique qui contrôle les systèmes informatiques du gouvernement, "cela ne constitue pas une base suffisante pour dire qu'il vient réellement d'ici".
 Le service Sky Internet de Manille a fermé son service de fourniture de courrier électronique à ses abonnés d'où se répandait apparemment le virus. Un collaborateur de cette société a déclaré, en requérant l'anonymat, que le site avait été utilisé par des "personnes sans scrupules", mais il a refusé d'en dire plus.
 C'est surtout l'Amérique du Nord qui a souffert du virus, l'Asie ayant été relativement épargnée, probablement en raison du fait qu'il a été lancé en fin de journée (heures locales), après la fermeture des bureaux, estiment les spécialistes.
 Selon le site de dépistage, mis en place par la société Trend Micro Inc, l'un des principaux fournisseurs de logiciels antivirus, quelque 2,9 millions d'ordinateurs dans le monde entier avaient été contaminés vendredi à 06H00 GMT dont 2,5 millions en Amérique du nord, 223.000 en Europe et 100.000 seulement dans la région Asie-Pacifique.
 Le Japon avec 13.000 ordinateurs atteints et la Chine avec 3.800 ont été relativement épargnés car c'était jour férié dans ces pays.
 En Australie, ce sont plus de 18.000 ordinateurs qui ont été contaminés. Selon Kenny Liao, directeur de Trend Micro, au moins dix compagnies très importantes d'Australie ont été sévèrement touchées.
 "Nous ne pouvons pas encore le confirmer, mais nous pensons que ce virus sera bien plus important que Melissa, qui avait, l'an dernier, affecté dix millions d'ordinateurs en 72 heures", a-t-il indiqué.
 Trend Micro a affirmé avoir été le premier à fournir les formules permettant de contrer ce virus, jeudi soir.
 Un autre éditeur de logiciels antivirus, Symantec, a qualifié ce virus de "cauchemar", soulignant lui aussi que ses conséquences seraient pires que celles de "Melissa". Tout le réseau informatique de Channel Seven, une chaîne de télévision australienne, a été touché par "ILOVEYOU".
 En Nouvelle-Zélande, le gouvernement surveille de près la propagation de "ILOVEYOU", le ministre de la Fonction publique, Trevor Mallard, ayant déclaré que "c'est le virus informatique le plus redoutable et le plus grave qui ait jamais touché la Nouvelle-Zélande".
 Les ordinateurs des ministères de l'Education et de la Pêche ont été touchés et le service des statistiques a fermé son réseau de courrier électronique pour éviter la contamination. Une importante compagnie d'assurances, un centre médical, des journaux de Wellington et de la ville de Waikato ont également été atteints.
A Taipei, le principal fabricant d'ordinateurs Acer Inc a affirmé que quelques machines avaient été touchées, mais "cela n'a eu que peu de conséquences sur l'ensemble de notre activité", a déclaré un porte-parole. D'autres sociétés ont pris des mesures d'urgence en fermant notamment leur service de courrier électronique.
 A Singapour, la société Symantec spécialisée dans la lutte contre les virus a reçu des appels d'entreprises et de particuliers.
A Hong Kong, la grande firme Pacific Century CyberWorks (PCCW) de Richard Li a été touchée ainsi que le quotidien South China Morning Post.
 "Notre système de courrier électronique a été atteint hier (jeudi) après-midi, mais nous n'avons pas été paralysés par le virus", a déclaré un porte-parole de PCCW qui contrôle l'opérateur de télécommunications Cable and Wireless HKT Ltd.
 Au Cambodge, la société internet Telstra a été informée par plusieurs de ses clients importants qu'ils avaient été contaminés.

Site internet pour les négociants en thé (Reuters, 5/5/2000)
Acheteurs et vendeurs de thé indien pourront mener leurs opérations sur un site internet au Bangladesh, au Sri Lanka, au Kenya et en Indonésie d'ici la fin de l'année, a annoncé Ayush Bagla, président de la société indienne Teauction.com Ltd.Il a précisé à Reuters qu'il annoncera d'ici la fin du mois un nouveau partenariat avec une société du Sri Lanka."Nous sommes fortement encouragés par la réaction qu'a provoqué notre site (www.teauction.com) et nous passerons des accord dans d'autres pays d'ici peu. Nous voulons être la seule interface entre acheteurs et vendeurs. Actuellement tout acheteur de thé indien dans le monde peut utiliser nos services mais bientôt, nous pourrons offrir toutes les variétés de thé," a-t- il ajouté.Selon Bagla, le site attire de très gros négociants et a enregistré sept millions de roupies (160.550 dollars) de transactions la semaine dernière.Teauction.com est en concurrence directe avec les maisons de courtage traditionnelles, comme J. Thomas and Co, qui met aux enchères un tiers de la production de thé indienne. J. Thomas projette d'ailleurs de lancer son propre site dans le courant de l'année.

ST Telemedia crée un réseau pan-asiatique de centres internet (Reuters, 25/4/2000)
Le groupe de télécommunications Singapore Technologies Telemedia Pte Ltd a annoncé un investissement de 294 millions de dollars dans un réseau de centres destinés à aider les entreprises à créer leurs services de commerce électronique dans onze grandes villes de la zone Asie-Pacifique. Ce projet de deux ans a débuté dans cinq villes - Hong Kong, Bangkok, Kuala Lumpur, Singapour et Djakarta- au mois de janvier dernier, a précisé le directeur général de ST Telemedia, Tay Kiong Hong lors d'une
conférence de presse. Taipeh et Tokyo sont les prochaines sur la liste ainsi qu'une ville chinoise. "Pour toute la zone Asie-Pacifique, nous pensons investir un demi-milliard de dollars singapouriens dans ce réseau", a-t-il déclaré. "Nous envisageons une introduction en Bourse dans les douze à 18 mois à venir". La presse asiatique se faisait l'écho récemment d'une possible introduction de ST Telemedia simultanée à Singapour et aux Etats-Unis.

Câble sous-marin US pour les liaisons internet entre Tokyo et Hong Kong (AFP, 24/1/2000)
Un projet de câble sous-marin d'une capacité huit fois supérieure à ceux qui desservent actuellement Hong Kong et qui permettra des liaisons internet bon marché entre le territoire et Tokyo a été annoncé lundi par une société américaine. D'une capacité de 320 gigabits par seconde au début, ce câble devrait être opérationnel au cours du second trimestre de 2001, a précisé la société Level 3 Communications Inc. Ultérieurement ses capacités pourront être portées à 2,56 terabits (1T = 10 puissance 12) en fonction de la demande."Ce cable entre Hong Kong et le Japon permettra d'augmenter considérablement la transmission bon marché de données
informatiques à haut débit entre ces deux grandes agglomérations asiatiques et, au delà, vers les USA grâce à notre position de
propriétaire de cette liaison", a déclaré Steve Liddel directeur exécutif de Level 3 pour l'Asie.

L'industrie internet naissante en Asie-Pacifique vouée aux fusions (AFP, 11/1/2000)
L'industrie internet naissante en Asie-Pacifique va probablement comme sa cousine américaine entrer dans une spirale de mariages et rapprochements mais les alliances à venir prendront une forme différente de la méga-fusion entre America Online (AOL) et Time Warner. L'accord signé lundi aux Etats-Unis va donner lieu à une vague d'alliances entre groupes appartenant à des domaines différents ayant en commun l'internet, a estimé Ian Wenham, analyste de Lehman Brothers joint à Hong Kong et spécialisé dans cette technologie. "Ce n'est que le début de ce qui va devenir une tendance de fond", a-t-il estimé. Le mariage entre AOL et Time Warner est le premier entre un gros fournisseur d'accès à l'internet comme AOL et un pourvoyeur de contenus et programmes comme Time Warner, a souligné M. Wenham. Ce rapprochement va obliger les sociétés de chacun de ces champs d'activité à réexaminer leurs positions, selon cet analyste. "Je pense que l'internet en général, et la sphère du commerce électronique sont quelque chose d'assez nouveau en Asie", a-t-il toutefois relativisé. Le phénomène internet n'a commencé à avoir un impact sur l'industrie japonaise qu'au deuxième semestre de 1999 et "probablement seulement au dernier trimestre en ce qui concerne le reste de l'Asie", a souligné l'expert. "Nous n'en sommes pas comme aux Etats-Unis à quatre ou cinq ans de hausse ininterrompue du marché boursier", a-t-il ajouté.En Australie, cependant, les investisseurs parient sur une alliance entre le groupe du magnat Rupert Murdoch, News Corp, en tant que source de contenus et un distributeur spécialiste de l'internet. La preuve, le titre a grimpé de 28% ou 4,05 dollars australiens, mardi, à 18,60 dollars. A Tokyo, l'action Sony a gagné 2.000 yens, ou 8,4% à 25.700 yens, les opérateurs spéculant sur tous les titres liés de près ou de loin à l'internet pouvant être éventuellement concernés par une alliance. Mais les analystes ont mis en garde contre une transposition pure et simple du modèle AOL-Time Warner en Asie. "Je ne peux pas imaginer une fusion comme celle entre America Online et Time Warner au Japon parce que le marché est complètement différent", a souligné Thomas Rodes, analyste spécialiste des télécommunications pour Nikko Salomon Smith Barney.
"Si l'on doit assister à une méga-fusion au Japon, ce ne sera pas entre un groupe de médias et un fournisseur d'accès (à l'internet)
mais cela sera une combinaison entre un opérateur de télécommunications et un pourvoyeur de contenus", a-t-il estimé. L'une des voies explorées actuellement au Japon concerne le secteur encore embryonnaire du commerce électronique où les rapprochements se sont multipliés ces derniers jours. Mardi, cinq chaînes de magasins de proximité dont Sunkus and Associates et FamilyMart se sont alliées pour offrir des services d'e-commerce en s'appuyant sur un réseau de 12.500 boutiques où seront implantés des terminaux multimédias. Jeudi, huit groupes dont la chaîne Seven-Eleven, Sony et NEC avaient fait une annonce similaire.Le ministère du Commerce international et de l'Industrie (MITI) prévoit que l'e-commerce va exploser et passer de 64,6 milliards de
yens en 1998 à 3.200 mds (29,9 milliards d'euros) en 2003. Toutefois, les rapprochements pourraient être freinés en Asie-Pacifique par l'existence de nombreux obstacles réglementaires.

Accord entre Yahoo et l'AFP pour des sites en Asie-Pacifique (AFP, 22/12/99)
Yahoo et l'Agence France-Presse (AFP) ont conclu mercredi un accord au terme duquel l'AFP devient le principal fournisseur d'informations sur les sites de Yahoo en Asie, Australie et en Nouvelle-Zélande."Nous mettons à profit deux ans de très proche collaboration", a déclaré Pierre Lesourd, directeur régional de l'AFP pour l'Asie-Pacifique après avoir signé cet accord avec Savio Chow, vice-président de Yahoo et directeur général pour l'Asie."Ce nouvel accord constitue une étape vers un développement supplémentaire des liens entre l'AFP et Yahoo", a ajouté M. Lesourd.Avec cet accord, l'AFP va fournir une sélection d'informations internationales en anglais, parmi lesquelles la couverture quotidienne du championnat de football britannique, et des photographies d'actualité accessibles sur le site internet: http://www.yahoo.com.sg.
L'AFP a déjà un partenariat avec Yahoo sur plusieurs autres sites en Europe, au Canada, aux Etats-Unis et en Amérique du Sud,
avec des informations en anglais, français et espagnol.

NTT Communications, bras international du géant japonais des télécommunications Nippon Telegraph and Telephone (NTT) et le sud-coréen Korea Telecom ont signé mardi un accord de principe pour s'allier dans l'internet et les services aux entreprises. NTT Com et Korea Telecom (KT), principal opérateur de Corée du sud, ont décidé de "joindre leurs forces dans les services aux utilisateurs professionnels et dans les services internet en rapide expansion", a annoncé un communiqué commun des deux groupes. (RP, 22/12/99)

Les rebelles Tamouls récoltent des fonds sur l'internet (ZDnet France, 24/11/99)
Les Tigres pour la libération de l'Eelam se sont dotés d'un site web, selon l'agence Reuters. Cette opération a pour objectif de
sensibiliser les sympathisants du monde entier et de récolter des fonds. Jusqu'ici, les rebelles Tamouls avaient toujours nié utiliser eux-mêmes les ressources du net pour leur cause. Mais depuis longtemps, de nombreux sites de sympathisants font état de leurs faits d'armes. Par ailleurs, ces sites les “mettent en scène” et vendent des vidéos de batailles passées, des drapeaux tamouls, des livres, etc. Les rebelles, qui se battent pour l'autonomie de la province de l'Eelam depuis 16 ans, profitent de leurs récentes victoires sur l'armée sri lankaise pour lancer une campagne de propagande en ligne. Un diplomate occidental confie à Reuters que « Les Tigres savent utiliser l'internet depuis des années pour propager la bonne parole à des milliers de kilomètres du Sri Lanka. » Le gouvernement a mis en place ses propres sites pour contrer ceux des Tigres et des sites anti-terroristes foisonnent sur le web.
Mais les rebelles prennent l'avantage en diffusant le résultat des combats sur leur site, via leurs bureaux londoniens, sachant que le
gouvernement censure les victoires tamoules dans les médias locaux.

Chasse à l'art asiatique dans la cyber-jungle (AFP, 12/11/99)
L'Asie du Sud-Est est confrontée à une nouvelle bataille pour préserver son patrimoine artistique du pillage, cette fois dans la cyber-jungle des enchères sur l'internet. Celles-ci sont une aubaine pour les collectionneurs d'antiquités, bien sûr. Mais aussi pour les trafiquants.Chaque jour, des milliers d'amateurs se connectent sur des ventes aux enchères en ligne en quête de bonnes
affaires. Une clientèle internationale aisée, susceptible d'attirer pilleurs d'oeuvres d'art et contrebandiers à l'affût.Il n'est qu'à visiter un site populaire d'enchères, eBay.com, pour découvrir des pages d'antiquités asiatiques à vendre, notamment cambodgiennes et thaïlandaises.Des panneaux sculptés d'"apsaras" (déesses) du 12e siècle, présentés comme des originaux des temples d'Angkor au Cambodge, à des statuettes thaïlandaises "rares" du Bouddha de la période Ayutthaya (14e-18e). Et bien d'autres pièces mises à l'encan par des vendeurs de Bangkok, Chiang Mai, Singapour, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis.Pour des mises à prix qui s'échelonnent entre quelques centaines de dollars, une vraie bagatelle qui peut faire douter de leur authenticité, et plusieurs milliers d'USD. Si eBay.com est la salle des ventes en ligne la plus connue, il en y a bien d'autres, certaines basées en Asie, comme
www.a2z.com, lancée en Chine à la fin octobre. "J'ai bien peur que l'internet ne soit exploité par des gens qui sont des voleurs ou des trafiquants d'antiquités", s'inquiète Prachote Sangkhanukit, directeur du bureau de l'archéologie au Département des Beaux-Arts à Bangkok. L'exportation de statuettes historiques du Bouddha est, en principe, illégale mais la Thaïlande n'a pas de loi réglementant le commerce d'antiquités sur l'internet, reconnaît M. Prachote. Il en appelle à la solidarité internationale pour mettre un terme à cette pratique. Par ailleurs, soucieuses de débarrasser le royaume de sa réputation de plate-forme régionale de la contrebande d'oeuvres d'art, les autorités thaïlandaises ont récemment décidé de s'attaquer globalement à ce trafic lucratif, en particulier émanant des temples cambodgiens. Le danger de la délinquance électronique dans le secteur de l'art a été exposé en septembre lorsque la garde civile espagnole a saisi des milliers d'objets, pièces de monnaie, bijoux, céramiques, pillés sur des sites de fouilles archéologiques et destinés à des enchères sur une page web californienne. Pour Richard Engelhardt, du bureau de l'UNESCO à Bangkok, il est à craindre que les trafiquants d'art asiatique ne soient en train de se brancher sur l'internet.
"Celui-ci ouvre la porte à un accroissement du négoce illégal et est, certainement, un moyen de faire du recel... Il élargit la base de
la clientèle", estime-t-il.
Il est difficile de vérifier si les antiquités offertes, notamment sur eBay, sont authentiques ou si elles contreviennent aux conventions
internationales sur le trafic des biens culturels.
"Je suis très surpris que les mises à prix soient si basses. Acheteurs et vendeurs sont en contact direct, il n'y a donc pas
d'intermédiaire, ce qui pourrait expliquer pourquoi tant de pièces sont aussi bon marché", explique M. Engelhardt.
"Il est dur de savoir ce que l'on marchande parce que personne ne fournit l'histoire complète de la propriété d'un objet, ce qui, déjà,
pose des problèmes d'éthique", affirme le responsable de l'UNESCO. Ainsi, craint-il, il ne serait pas compliqué de proposer des
articles interdits à la vente.
Une compagnie spécialisée comme eBay.com assure qu'elle ne tolère rien d'illégal et encourage les surfeurs à lui signaler toute
infraction.
"Nous n'avons aucun contrôle sur la qualité, la sécurité ou le caractère légal des objets présentés, ni sur la véracité ou l'exactitude
des catalogues", prévient un message sur son site internet.

L'Asie, continent en e-devenir [ZDNet France, 7/11/99]
Le nombre de personnes utilisant l'internet en Asie va augmenter de 422 % dans les six prochaines années et devrait atteindre les 228 millions d'utilisateurs en 2005. L'étude menée par Philips Group, société londonienne, chiffre à 43,6 millions le nombre d'Asiatiques qui butinent aujourd'hui l'internet.
En 2005, la relève chinoise
La majorité des utilisateurs asiatiques sera concentrée au Japon jusqu'en 2005, ensuite, les estimations
annoncent que près de 40 % des internautes orientaux seront Chinois ! (85 millions en tout). D'après une étude d'IDC, les
internautes d'Asie préfèreraient surfer dans leur langue maternelle.
Japon : 13 millions d'abonnements en 99
Un rapport de l'association du développement des nouveaux médias révèle que près de 13 millions de Japonais ont souscrit à des
services en ligne en 1999. 4,85 millions d'abonnés à l'internet sont des compagnies, 440 000 des agences gouvernementales, et
2,53 millions des établissements scolaires. Les petits fournisseurs d'accès sont particulièrement à la fête au Japon. Ceux qui
annoncent moins de 300 000 abonnés ont enregistré des taux de croissance compris entre 50 et 150 % cette année ! Tandis que
les fournisseurs comme NiftyServe, comptant deux millions d'abonnés, se sont contentés de chiffres stables.

Les utilisateurs asiatiques de l'internet dédaignent les sites locaux, presque tous en anglais, et préfèrent faire leurs courses dans leur langue sur des sites étrangers qui leur offrent cette possibilité, indique une enquête publiée lundi.(AFP, 1/11/99)
La société de recherches en marketing International Data Corp. (IDC), auteur de cette enquête, estime que les internautes d'Asie préfèrent surfer dans leur langue maternelle plutôt qu'en anglais. Or, les firmes non-asiatiques présentes sur le Web tiennent beaucoup mieux compte de cet engouement du public en Asie que leurs homologues asiatiques."C'est un gros coup de semonce pour les vendeurs asiatiques sur l'internet, car s'ils ne se montrent pas suffisamment agressifs, ils vont perdre des marchés potentiellement énormes au bénéfice de compagnies étrangères", a indiqué à l'AFP Pete Hitchen, directeur de recherches sur l'internet auprès de l'IDC.Le rapport établi par l'IDC couvre 13 pays de la région Asie-Pacifique. Il montre également que les achats en ligne progressent dans cette région. Les pays concernés par cette enquête sont l'Australie, la Chine, Hong Kong, l'Inde, l'Indonésie, la Malaisie, la Nouvelle Zélande, les Philippines, Singapour, la Corée du sud, Taiwan, la Thaïlande et le Vietnam. La plupart des vendeurs américains ou européens sur l'internet ont joué la carte du multilinguisme pour conquérir de nouveaux
marchés, d'après l'étude d'IDC.Selon cette enquête, 80% des Chinois et des Sud-Coréens qui utilisent Internet préfèrent surfer dans leur langue.D'après M. Hitchen, 68% des Chinois utilisateurs d'Internet, qui achètent en ligne, le font sur des sites locaux, contre 72% en 1998.Pour les web-surfers coréens, la proportion est tombée de 80% en 1998 à 68% cette année.Le commerce électronique "pesait" 200 milliards de dollars en 1998, mais son poids pourrait atteindre 1.000 milliards de dollars d'ici à 2002, selon certaines estimations.

Noms de domaine : la Chine et   l'Inde dans le top ten [ZDNet France, 1/6/99]
Network Solutions a publié en fin de semaine dernière le top 50 des pays déposant le plus grand nombre de noms dans les domaines en .com, .net et .org. Avec 73 % des dépôts les États-Unis demeurent largement en tête, même si la part des dépôts internationaux tend à augmenter. 230 000 noms ont été inscrits dans les registres de Network Solutions par des déposants non-américains au premier trimestre 1999, contre 98 000 à la même période un an plus tôt. Le Canada reste en tête des déposants hors États-Unis, devant le Royaume-Uni... et la France. Mais la principale tendance révélée par ce rapport c'est l'entrée de pays réputés peu connectés, de pays en voie de développement, dans le top ten de Network Solutions : la Chine en 8e position et l'Inde en 10e place. Jusqu'en avril 99, Network Solutions disposait d'un monopole dans l'enregistrement des noms de domaines, en .com, .org et .net.
 

PAYS
TEXTE
AFGHANISTAN
Les taliban veulent mettre l'Afghanistan à l'heure d'internet (AFP, 23/4/99)
 L'Afghanistan se banchera bientôt sur internet et utilisera le courrier électronique grâce à une compagnie de téléphonie américaine avec la bénédiction des Taliban intégristes. Selon des responsables de la milice des "étudiants en théologie" au pouvoir à Kaboul, les premières liaisons internationales directes vont mettre l'Afghanistan sur le réseau dans deux ou trois mois, dans le cadre d'un plan de 15 ans visant à restaurer le secteur téléphonique du pays, complètement inexistant après deux décennies de guerre. Après des mois de négociations, la compagnie américaine Telephone Systems international Inc. (TSI) doit commencer l'installation des premières antennes et des équipements à la mi-mai.Le vice-président de TSI Stuart Bentham a annoncé que les premières antennes seront installées à Kandahar -- le quartier général des taliban dans le sud du pays -- et à Kaboul, la capitale.Cela permettra dans un premier temps aux Kandaharis et aux Kaboulis de s'équiper en téléphones portables."L'équipement satellitaire sera branché sur le réseau de Kaboul qui date de 1956", a ajouté M. Bentham. "Cela permettra aux résidents d'accéder au réseau international de chez eux", a-t-il expliqué.Il n'y a actuellement que deux lignes internationales dans le pays. L'une relie Kaboul à Peshawar (dans le nord-ouest du Pakistan) et l'autre installée par les britanniques en 1990 relie la capitale afghane à Londres mais elle n'est plus en service depuis 1992.Même si l'Afghanistan a toujours un code international -- le 93 --- "son réseau a été détruit à 100%, d'où l'intérêt de l'accord avec TSI", a souligné le vice-ministre des communications, le Mollah Alladad Tabib."Les communications globales jouent un rôle important dans l"économie", a estimé le vice-ministre qui a précisé que le contrat avec TSI portait sur 175 millions de dollars dans un premier temps puis 244 millions.Pour Bentham, il s'agit, à terme, de relier l'Afghanistan au câble en fibres optiques trans-sibérien à travers le Turkménistan. "Il faudra deux à trois ans avant que cela soit même envisageable", a-t-il dit.La méthode utilisée sera la même que celle des Allemands pour connecter les deux Allemagne après la chute du mur en 1989. La principale difficulté sera d'abord de rendre compatible les nouvelles technologies avec le vieux réseau local déjà existant", a-t-il ajouté en estimant toutefois que cela "peut être fait". Jusqu'à présent, l'accès téléphonique international utilisé par les factions en guerre, les agences humanitaires et les journalistes est de plus en plus celui fourni par les téléphones satellitaires, au détriment de la radio. A propos de la guerre, Stuart Bentham a affirmé que ce projet "était pour tous les Afghans". "C'est un investissement à long terme" prend-il soin de noter.
BIRMANIE
La dictature birmane emprisonne le net [ZDNet France, 29/1/00]
La république du Myanmar (ex-Birmanie) a instauré des lois drastiques concernant l'utilisation de l'internet, d'après nos confrères de la BBC. Pour exemples et dans le désordre : aucun site ne souffrira un contenu éditorial subversif, d'ailleurs, aucun site ne peut être créé sans l'accord du ministère chargé de la communication. Seules les personnes qui disposent d'un compte internet peuvent utiliser le
Réseau, naviguer sur le web, envoyer des mails, etc. Ces mêmes personnes sont tenues pour responsables quand une tierce personne utilise leur compte. Les utilisateurs “autorisés” par les officiels doivent les prévenir de toute transgression à ces règles. Bien sûr, le ministère peut changer sa régulation de l'internet à tout moment.

AOL supprime un lien gênant avec la junte birmane  [ZDNet France, 21/8/99]
Le numéro un mondial des services en ligne a inscrit quelques jours sur sa liste de liens une référence au site officiel de la junte militaire au pouvoir en Birmanie, a-t-on appris auprès de dissidents en exil. Le groupe de pression Free Burma Coalition (FBC – www.freeburmacoalition.org), très actif depuis des années pour organiser la résistance politique via l'Internet, indique que le 13 août AOL a placé dans son Forum Asie un lien direct vers myanmar.com, le site officiel de la junte au pouvoir depuis 1988 en Birmanie (Myanmar en birman). La FBC souligne que ce pays figure en tête de liste des « pires ennemis de l'Internet », d'après un rapport récent de Reporters sans frontières (www.rsf.fr).  « C'est un courrier électronique émanant de l'Office des Services Stratégiques de Birmanie (les services secrets) qui a alerté les démocrates birmans en exil de la gaffe d'AOL », explique la FBC dans un communiqué parvenu à la rédaction de ZDNet. « Le message a mis en copie l'annonce d'AOL en déclarant fièrement : nous pensons pouvoir augmenter sensiblement notre trafic grâce à cette visibilité »
 La Birmanie continue de restreindre l'accès à l'Internet pour ses 46 millions de citoyens, dans un pays où posséder un fax sans autorisation est puni d'une lourde peine de prison. Mais la junte utilise l'Internet pour attirer les touristes et s'acheter une respectabilité, poursuivent les dissidents : sur le site officiel de la junte, Aung San Suu Kyi, chef de l'oppostion en résidence surveillée et prix Nobel de la paix, est présentée comme une “sorcière” ou un “laquais des impérialistes”, alors que les réfugiés birmans en Thaïlande sont taxés de “terroristes”.  Selon la coalition, AOL a réagit très rapidement et a retiré le site gênant de ses ressources dès mardi dernier, 17 août.

CAMBODGE 
C'est l'australien Telstra qui a mis en service avec le ministère des postes et télécommunications, il y a un peu moins d'un an, le service Internet cambodgien dénommé Big Pond (Grande Mare ou Grand Étang). Il en est attendu un écho plus large du pays à l'extérieur et le développement de liens commerciaux plus intenses comme celui de forums de discussion spécifiquement khmers. Le Monde, 4/98
CHINE/TAIWAN
Pékin va aider un million d'entreprises à se mettre sur l'internet (AFP, 23/6/2000)
Les autorités chinoises vont aider plus d'un million d'entreprises à se développer sur l'internet, rapporte vendredi l'agence Chine nouvelle.La priorité devrait dans un premier temps être accordées aux entreprises travaillant les secteurs du pétrole, de l'automobile, de l'acier et de l'aviation, aux termes d'un programme mis en place par le ministère de l'Industrie de l'information - qui supervise l'internet en Chine-.Le commerce électronique reste pour l'instant encore modeste en Chine, avec un chiffre d'affaires qui a atteint 400 millions de dollars, mais qui devrait passer à 3,8 milliards de dollars en 2003, selon les prévisions des experts.Les transactions électroniques sont freinées actuellement par l'absence de cartes de crédit utilisables dans l'ensemble du pays, mais également par des problèmes tels que la sécurité des transactions, ou l'absence de réglementations en matière d'imposition, de protection des droits de la propriété intellectuelle ou encore des droits des consommateurs. Selon Chine nouvelle, le programme gouvernemental devrait permettre aux entreprises visées d'améliorer leur
gestion et les rendre plus compétitives, sans fournir d'autres précisions.

Chine : un bureau pour surveiller les informations en ligne (ZDNet, 27/4/2000)
La Chine se dote d'un bureau chargé de surveiller les informations circulant sur le net: l'Internet Information Management Bureau a, en effet, pour objectif de traquer les informations "nuisibles" accessibles en ligne.
Au début de l'année, Beijing a interdit aux portails d'informations chinois (Sina, Sohu.com et Netease) de publier des actualités internationales. Résultat: les internautes chinois surfent sur les sites étrangers sinophones. Les autorités avaient pourtant bloqué l'accès à ces sites mais les internautes contournent les firewalls en utilisant des serveurs proxy.

Développement contrôlé du net chinois
L'empire du Milieu a donc décider de changer sa stratégie de gestion du net: «Les fournisseurs d'accès chinois vont bientôt être autorisés à produire leurs propres actualités», affirme Wang Qingcun, responsable du tout nouveau Bureau, qui s'est confié au site d'information politiquement correct China online. Selon lui, l'organisme aura pour fonction d'encourager le développement du net chinois en établissant des standards de droit d'auteur et en détruisant toute information "nuisible" -c'est-à-dire non-officielle- circulant sur le réseau.
Cette initiative n'étonne pas Vincent Brossel, chargé de la zone Asie chez Reporters sans frontières: «En Chine, il existe actuellement deux lignes: la tendance dure, qui ne veut voir aucune information non-officielle circuler sur le net, et la tendance molle, qui accepte une information contrôlée. Le bureau incarne le compromis entre ces deux tendances même si, officieusement, ce sont les mous qui emportent le morceau.»
Reste que le nouvel organisme, dépendant du State Council Information Service, ne cache pas ses objectifs de censure: «la formation d'un corps de fonctionnaires pour surveiller les chats et forums lui permet de repérer les dissidents», ajoute Vincent Brossel.

Reuters s'allie à ChinaWeb pour la distribution de données (Reuters, 23/3/2000)
L'agence de presse et d'informations financières internationale Reuters Group Plc annonce la conclusion d'un accord de distribution de données avec ChinaWeb Ltd, premier fournisseur d'informations financières en ligne de Chine. Reuters fournira à ChinaWeb Reuters Investor Service, par lequel les usagers de ChinaWeb pourront accéder aux informations financières de l'agence sur ses sites internet bilingues http://www.chinaweb.com et http://www.homeway.com.cn. "Nous fournirons à nos abonnés beaucoup plus d'informations sur les marchés internationaux et de services généraux par notre coopération avec Reuters et cela nous donnera à tous deux une base solide pour développer les activités Internet en Chine", a déclaré dans un communiqué Wang Bo-Ming, directeur général de ChinaWeb. 

China Telecom va dépenser plus de 10 mds USD pour développer l'internet (AFP, 3/3/2000)
China Telecom, la principale entreprise chinoise de télécommunications, envisage de
dépenser entre 10 et 20 milliards de dollars cette année pour développer l'infrastructure de l'internet, a
rapporté vendredi le quotidien China Daily. L'annonce, précise le journal, a été faite par l'un des principaux responsables techniques de la compagnie Ye Xiangdong lors d'une conférence internationale visant à développer le commerce électronique en Chine.Selon M. Ye, les fonds seront destinés à augmenter la capacité de transport de ses réseaux et à améliorer la sécurité, notamment en ce qui concerne les paiements électroniques.Bien que de nombreux fournisseurs de services aient fait leur apparition ces derniers mois sur le marché lucratif de l'internet, la plupart dépendent de China Telecom pour leur connexion sur le réseau. Le nombre des internautes a quadruplé l'an dernier, passant de 2,1 millions à la fin de 1998 à 8,9 millions en décembre dernier, selon des estimations officielles.

Des attaques contre des sites internet japonais lancées depuis la Chine (AFP, 3/3/2000)
Une série d'attaques lancées fin janvier par des cyber-pirates contre plusieurs sites officiels japonais sur l'internet ont été menées à partir de la Chine, a annoncé vendredi la police nippone. Sur seize attaques lancées sur des sites du gouvernement japonais à partir du 24 janvier, dix ont été conduites via des serveurs basés en Chine, a précisé un porte-parole de la police de Tokyo, chargée de l'enquête. La police a également trouvé que 32.000 tentatives avaient été faites, en vain, pour pénétrer sur des sites officiels.La série d'attaques avait été menée peu après le déclenchement d'une polémique en Chine contre la tenue d'un colloque dans la ville japonaise de Ozaka remettant en cause les atrocitées commises par les troupes nippones lors du "sac de Nankin" en 1937.Le gouvernement de Pékin avait officiellement protesté auprès de Tokyo, qui avait répondu qu'il s'agissait d'un forum purement privé. Les attaques ont été revendiquées le 14 février par un mystérieux mouvement se prénommant "l'Alliance anti-japonaise de l'extrême droite chinoise". Il a affirmé avoir notamment infiltré les sites des ministères des Sciences et Techniques, des Transports et de la Fonction publique, ainsi que le bureau des enquêtes du Premier ministre. Les pirates avaient remplacé les données officielles par des insultes au peuple japonais écrites en chinois ou en mauvais anglais.

Yahoo perd l'exclusivité de sa marque en Chine (ZDNet , 25/2/2000)
La filiale de Yahoo en Chine vient de perdre le droit de jouissance exclusif de sa marque déposée traduite en langue chinoise, vient d'apprendre ZDNet France alerté par la presse de Taiwan. Cette affaire est tout ce qu'il y a de plus officiel : un communiqué de Yahoo China (http://cn.yahoo.com) du 15 février en donne tous les détails et l'agence de presse taiwanaise CNA (Central News Agency) en a fait une dépêche le même jour.Jennifer Hwang, porte-parole pour l'international de la société californienne, nous a confirmé ces faits après les avoir vérifié de son côté. « Yahoo peut toujours utiliser sa marque en Chine », tient-elle à préciser à ZDNet. C'est vrai : Yahoo n'a perdu que l'exclusivité de son nom en mandarin. La partie adverse, Yilong Electronic Corp, pourra utiliser les mêmes caractères : Ya hu.
Yilong vient en effet de gagner la procédure qui l'opposait depuis un an au portail américain. La société
chinoise, dont le siège social est à Suzhou (province du Jiangsu), a déposé la marque “Ya hu” en mai 1997.
Yahoo devint “Ya hu”
De son côté, Yahoo s'est enregistré auprès des autorités chinoises sous l'appellation occidentale Yahoo! dès 1996, puis a déposé sa marque en caractère chinois en 1998. Les deux caractères chinois “ya” et “hu” sont la traduction phonétique de la célèbre marque américaine, laquelle décline ses services en trois portails en langue chinoise (Chine continentale, Hong Kong et Taiwan). L'an dernier, le groupe américain a porté plainte, à Pékin, auprès du bureau de l'Industrie et du Commerce contre la société Yilong. Yahoo China raconte que la société de Suzhou a eu recours aux textes anciens pour se défendre : elle a invoqué une mention littéraire de l'époque des Ming (1368-1644). “Ya hu” - qui signifie “élégant tigre” - serait le diminutif d'un mandarin de l'époque répondant au nom de Tang Bohu, Bohu étant son prénom…

Une décision par arbitrage

La décision a été prise par arbitrage et non par jugement. Arbitrage rendu par le bureau des Marques déposées, une agence gouvernementale et juridiction de référence pour ce type d'affaires en Chine. Il considère le nom de la société chinoise comme légal et motive sa décision en soulignant que « les fonctions et les canaux commerciaux » rattachés à ces appellations identiques sont de nature différente.Le grand quotidien taiwanais en langue chinoise United Daily Press donne une version un peu différente : selon lui, Yahoo se serait initialement enregistré auprès des autorités chinoises sous l'appellation “A hao” avant de changer de traduction phonétique, pour tomber sur le fameux “élégant tigre”. D'après d'autres éléments en notre possession, Yilong est un conglomérat industriel qui fabrique notamment des CD-Rom et des programmes informatiques.

Internet en République populaire de Chine
Les correspondants à Pékin du Far Eastern Economic Review (4 mars 1999)
font le point sur les ressources du réseau Internet auxquelles il est possible d'accéder lorsque l'on réside en Chine populaire. 

La Chine façonne sa grande muraille technologique [ZDNet France, 27/1/00]
Restrictions sur la liberté d'information sur l'internet, procédures draconniennes de déclaration sur le matériel informatique et les logiciels de chiffrement : les autorités chinoises ont annoncé cette semaine une série de mesures politiques qui ont de quoi inquiéter les investisseurs étrangers. Annoncées le 26 janvier, ce sont tout d'abord de nouvelles règles relatives aux secrets d'État qui risquent de jetter un discrédit supplémentaire sur la volonté d'ouverture du Parti communiste chinois. Ces règles, a priori très difficiles à appliquer, visent à étendre aux réseaux électroniques - du web à tout espace de discussion, forums ou chat rooms - les lois en vigueur dans la presse et l'édition.
Autorisation requise pour publier une information sensible
Tout utilisateur de ces réseaux devra obtenir une autorisation avant de publier toute information sensible. En fait, des citoyens chinois ont déjà été inquiétés ou condamnés pour avoir utilisé leur compte internet à des fins politiques. Les entreprises étrangères semblent découvrir, un peu tard, la vraie nature du régime au pouvoir à Pékin. Certaines d'entre elles, interrogées par les agences de presse sur place, se plaignent d'autres mesures qui entreront en vigueur lundi prochain. Par
exemple, toute entreprise devra divulguer le type de matériel qu'elle utilise pour stocker, protéger ou transmettre des données sensibles.
Les logiciels de chiffrement doivent être enregistrés auprès de l'État
Les logiciels de chiffrement sont clairement cités comme faisant partie du matériel à enregistrer auprès des agences d'État. La Chambre de commerce américaine en Chine a réclamé un « ajournement » de cette politique, qui « pourrait interférer avec les activités commerciales au jour le jour », rapporte l'agence Reuters. Pour Michael Ricks, président d'Ericsson China, filiale du fabricant de téléphones cellulaires, « ces règles sont publiques mais elles sont loin d'être claires. »
Propos contradictoires des autorités chinoises
Le 27 janvier, Reuters explique qu'un porte-parole du ministère chinois des Affaires Étrangères, Zhu Bangzao, a tenu à rassurer les sociétés étrangères. Propos contradictoires : « cela n'affectera pas la pérennité des sociétés étrangères s'installant en Chine », en revanche, le commmerce des produits de chiffrement et de sécurité « pourrait être affecté ». D'autres bservateurs soulignent que la Chine joue avec le feu. Elle négocie en ce moment avec les États-Unis et l'Union européenne pour obtenir un siège au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).Ces nouvelles règles restrictives pourraient être incompatibles avec les conditions d'admission de l'OMC.

Contrôle politique de Pékin sur l'internet: inefficace à long terme (AFP, 27/1/2000)
Le renforcement par la Chine, soucieuse de garder sa mainmise sur l'information, de sa réglementation
sur l'internet risque de ralentir les investissements étrangers mais, sur le long terme, cette mesure restera inefficace, estiment les experts à Singapour.Pékin a annoncé une réglementation qui prévoit que toute information chinoise ne pourra plus être diffusée sur des sites connectés avec le reste du  monde sans avoir reçu "l'autorisation du département chargé de la protection des secrets d'Etat". "Ils essayent de couper court à tous les échanges de nature politique dans les forums de discussion et à toute contestation via les emails. Voilà leur objectif", déclare à l'AFP Daniel Widdicombe, directeur de Bear Stearns Asia. "Ainsi il est certain que, a court terme, ces règlements y parviendront d'une manière ou d'une autre", estime-t-il. Mais à longue échéance, poursuit M. Widdicombe cette réglementation sera difficile a mettre en oeuvre car n'importe qui peut enregistrer et installer à l'étranger, aux Etats Unis notamment, des sites web avec un contenu en chinois et envoyer des emails à ses amis en Chine en les invitant à venir le consulter sur l'internet. Cette réglementation "va être très difficile à mettre en oeuvre c'est un peu comme si on voulait boucher une passoire", ajoute cet expert. L'internet a en particulier été un instrument utilisé par la secte des Falungong interdite en Chine. Piyush Singh, responsable internet dans la branche Asie-Pacifique de la société International Data, souligne que l'objectif de la réglementation est clair "puisqu'il s'agit de contrôler l'information qui sort du pays". "Mais ce qui est inclus dans les soi-disant informations sensibles ou les secrets d'Etat et la manière dont ils vont être contrôlés n'est pas très bien défini. Nous avons encore besoin de comprendre ce que sont ces domaines. Dans un sens, on pourrait tout y englober, ce qui est très général", a-t-il ajouté. Pour M. Singh, Pékin était conscient du pouvoir d'internet en demandant l'intégration de la Chine dans l'économie globale et "de ce point de vue, sur le plan des affaires, il est logique de rendre l'information accessible à chacun". "La Chine essaye d'agir de manière équilibrée, d'un côté en annonçant par le passé des mesures de libéralisation et d'un autre côté en introduisant des restrictions sur l'internet maintenant", ajoute-t-il. Pour M. Widdicombe de Bear Stearns Asia, la nouvelle réglementation chinoise sur l'internet, qui étend au cyber espace les règles draconiennes sur les secrets d'Etat en vigueur dans les médias traditionnels, va ralentir le développement des  investissements étrangers dans le pays le plus peuplé du monde. Mais il s'empresse d'ajouter que les activités "normales" de l'internet comme portails et les sites web ne devraient pas être touchés. "Si vous jouez le jeu vous pouvez faire des affaires en Chine. Le seul problème ce sont les abonnés qui eux ne voudront pas jouer le jeu et ils peuvent vouloir continuer a avoir des échanges de nature politique. Dans ces conditions il est certain que pour les opérateurs les choses vont devenir difficiles dans la mesure ou ils ne peuvent pas contrôler tous leurs abonnés", ajoute M.Widdicombe.En tout état de cause, cette affaire de la réglementation chinoise sur l'internet n'a pas découragé les opérateurs sur la bourse de Hong Kong ou les valeurs technologiques ont été à la hausse jeudi tandis que les journaux du territoire ont vivement critiqué Pékin.

La Chine communiste persiste à vouloir controler l'internet (AFP, 27/1/00)
La Chine communiste a lancé une nouvelle offensive pour tenter de contrôler strictement l'internet au risque de faire fuir les investisseurs étrangers qu'elle s'efforce par ailleurs d'attirer. Parallèlement à l'annonce d'une nouvelle réglementation visant à empêcher la "divulgation de secrets d'Etat" via l'internet, on apprenait jeudi à Pékin que les autorités chinoises avaient donné aux sociétés étrangères jusqu'au 31 janvier prochain pour se mettre en règle avec une autre réglementation très restrictive sur le cryptage des logiciels. Aux termes de cette réglementation peu connue, adoptée en octobre 1999, toutes les sociétés tant chinoises qu'étrangères doivent impérativement révéler aux autorités chinoises le type de logiciel utilisé pour protéger les informations qu'elles véhiculent sur  l'internet. "La technologie du cryptage est tellement répandue dans l'informatique et tellement importante dans les communications online que l'application de cette réglementation risque de nuire à l'activité commerciale", a déclaré jeudi à l'AFP Michael Furst de la Chambre américaine de commerce en Chine. La Chambre a précisé dans un communiqué qu'elle "soutenait les inquiétudes" exprimées par les sociétés américaines à ce sujet et qu'elle avait demandé aux autorités chinoises de repousser la mise en application de la nouvelle réglementation. 

La Chine libéralise le courtage sur le net [ZDNet France]
Le gouvernement chinois va autoriser rapidement le courtage de titres boursiers à partir de comptes ouverts sur l'internet, a annoncé la presse officielle la semaine dernière. En Chine, le commerce électronique est encore, dans son ensemble, un secteur où l'absence de règles juridique est de mise. Le gouvernement a donc choisi l'activité boursière, encore peu accessible au grand-public, pour inaugurer cette petite révolution. 
L'officialisation d'une activité montante
Ce feu vert donné au courtage est aussi une manière d'officialiser une activité qui existe déjà dans l'ombre. L'agence Chine Nouvelle estime qu'entre 5 et 20 % des ordres boursiers, selon les régions, sont déjà passés en ligne pour échanger des actions sur les deux places financières chinoises, Shenzhen (province du Guangdong) et Shanghai, friandes en liquidité. Il y a une semaine, la presse locale rapportait que le premier fabriquant chinois de PC, Legend Holding, allait vendre un nouveau
logiciel (Stock Easy) permettant l'échange de titres en ligne via l'importante maison de courtage Hua Xia.« C'est le véritable départ du commerce en ligne en Chine », a déclaré Li Ran, la responsable exécutive du courtier GoTrade.com (anciennement 99stock.com). Le South China Morning Post rappelle que GoTrade a signé avec plus de 40 maisons de courtages chinoises pour assurer son développement.Par ailleurs, selon le grand quotidien économique en langue chinoise Jingji Ribao, le ministère des Industries de l'Information (MII) devrait publier ses « lignes directrices stratégiques pour le développement du commerce électronique », avec une priorité donnée au segment Business-to-Business.

La Chine renforce son contrôle politique sur l'internet (AFP, 26/1/2000)
La Chine communiste, soucieuse de préserver son contrôle de l'information, a annoncé mercredi une nouvelle réglementation sur la protection des secrets d'état sur l'internet, prévoyant de traduire devant
les tribunaux les auteurs des infractions les plus graves. Aux termes de cette réglementation, publiée mercredi par le Quotidien du peuple, toute information chinoise ne pourra plus être diffusée sur des sites connectés avec le reste du monde sans avoir reçu "l'autorisation du département chargé de la protection des secrets d'état". "Toute divulgation de secret d'état devra être punie selon la loi", précise l'article 14 de cette réglementation en 20 points, rendue publique alors que le nombre des internautes a quadruplé l'an dernier en Chine pour atteindre 8,9 millions fin décembre. Pour diffuser une information chinoise n'ayant pas encore été publiée par un média officiel chinois, il sera désormais nécessaire
d'obtenir le feu vert "des départements concernés", tandis que tous les sites web créés en Chine tant par des individus que par des organismes devront avoir reçu l'autorisation du département chargé de la protection des secrets d'état. Aucune information n'a pu être immédiatement obtenue sur ce département qui pourrait dépendre du ministère de la sécurité d'état, principalement chargé du renseignement et du contre-espionnage. 

Hong Kong: quatre grosses entreprises forment une joint venture dans l'internet (AFP, 24/1/2000) Quatre des plus importantes entreprises de Hong Kong ont décidé de former une
société conjointe dans le secteur de l'internet, et d'y investir jusqu'à 390 millions de dollars US, ont annoncé des responsables de ces entreprises lundi. Cheung Kong (Holdings), l'entreprise phare du magnat Li Ka-Shing, et sa filiale Hutchison Whampoa formeront une société conjointe dans le commerce en ligne avec les banques Hong Kong and Shanghai Banking Corp (HSBC) et Hang Seng Bank, selon les entreprises. La société conjointe, nommée iBusinessCorporation.com, vise à devenir le premier fournisseur de services dans ce domaine, en rassemblant les ressources et les fichiers clients des quatre entreprises, indique Cheung Kong dans un communiqué. Cheung Kong et Hutchinson détiendront ensemble 75% d'iBusinessCorporation. com, HSBC et Hang Seng Bank recevant les 25%
restants. Cet accord est le dernier en date d'une série d'alliances dans les secteurs de l'internet et du commerce électronique dans la région Asie-Pacifique, qui selon les analystes, ne sont que les prémices de l'entrée de la région sur les super-autoroutes de l'information.

L'internet au service de l'ouverture de la Chine ?  [ZDNet France, 22/1/2000]
Madeleine Albright, le chef de la diplomatie américaine, célèbre le petit coup de pouce que le développement des nouvelles technologies donne à l'ouverture de la Chine. D'après le secrétaire d'État américain, « Il n'y a aucun doute sur « Le développement de l'internet et de l'information ne peut se faire
en dehors de la Chine. »le fait que le développement de l'internet et de l'information ne peut se faire en dehors de la Chine si celle-ci veut rester en compétition. » En clair, les avancées technologiques facilitent l'ouverture de l'empire du Milieu. Les Chinois ont besoin des outils qui leur permettent de rester dans le système économique mondial.Elle a ajouté dans son discours à l'université Johns Hopkins qu'elle ne savait pas « combien de temps passerait avant que le parti communiste chinois croule sous la volonté de son peuple de s'ouvrir aux alternatives politiques. Pourtant ces évolutions sont à terme inévitables. »

Quadruplement du nombre des internautes en Chine l'an dernier (AFP, 18/1/2000)
Le nombre des internautes a quadruplé l'an dernier en Chine, atteignant 8,9 millions à la fin de 1999, selon des chiffres rendus publics mardi à Pékin.Selon un rapport du Centre d'information chinois sur Internet (CNNIC), un organisme gouvernemental supervisant le développement de l'internet en Chine, le nombre des internautes est passé de 2,1 millions à la fin de 1998 à 8,9 millions à la fin de 1999.Le nombre des internautes a également plus que doublé par rapport à juin 1999, lorsqu'il atteignait déjà 4 millions.Selon le rapport, quelque 3,5 millions d'ordinateurs avaient une connexion internet au 31 décembre dernier, contre seulement 1,46 million six mois plus tôt.Le rapport est publié alors que la Chine vient de faire savoir qu'elle envisageait d'ouvrir son marché lucratif de l'internet aux investisseurs étrangers.Dans une récente interview accordée à un journal chinois, le ministre chinois de l'industrie de l'information Wu Jichuan avait indiqué que la Chine allait permettre aux investisseurs étrangers de prendre des participations allant jusqu'à 50% dans les fournisseurs chinois de services internet de trois grandes villes (Canton, Shanghai et Pékin) d'ici à la fin mars.

Windows 2000 indésirable dans l'administration chinoise ?  [7/1/2000, ZDNet France]
Le gouvernement chinois aurait décidé d'interdire l'utilisation de Windows 2000 dans les administrations afin de promouvoir les logiciels libres et la production nationale. C'est, en tout cas, ce qu'a affirmé le quotidien officiel Yangcheng Evening News dans son édition du 5 janvier. Ce choix, a ajouté le journal sur la foi de témoignages d'officiels ministériels, devrait permettre au pays d'économiser des milliards de dollars ! L'agence Reuters, le lendemain, nuançait néanmoins cette information, qui a été « démentie par Microsoft et des officiels chinois ». Le journal citait pourtant quelques officiels clamant que les « ministères ne permettront pas l'utilisation de Windows 2000 mais utiliseront Red Flag Linux. » Cette plate-forme est, certes, basée sur le logiciel libre Linux mais elle a été adaptée par des chercheurs chinois. Aujourd'hui, Windows est loin d'être le système d'exploitation le plus utilisé là-bas mais le piratage de ce logiciel atteint des sommets ! Plus généralement, d'après certaines estimations, près de 90 % des logiciels utilisés en Chine sont piratés.
Une stratégie d'indépendance informatique maximum
Cette décision s'inscrirait dans la stratégie d'indépendance informatique maximum de l'empire du Milieu. Elle rappelle, en effet, d'autres choix passés des autorités chinoises, notamment durant la guerre froide pendant laquelle la Chine développa sa propre bombe atomique, ses propres lanceurs de satellites, etc.En juillet dernier, l'Académie chinoise d'ingénierie, qui est notamment composée de développeurs de logiciels, s'était plainte publiquement de Windows 2000, qui risquait d'écraser encore plus la production locale. Et dans la foulée, dans un éditorial, le quotidien des jeunes communistes trouvait « dangereux » que « parmi les 3 700 sites web chinois, 91 % d'entre eux utilisent
Windows NT dans leur serveur ». Un système dont « la fiabilité et la sécurité ne peuvent pas garantir notre volonté de protéger notre territoire en ligne ».

Bertelsmann approche la Chine par Taiwan
 [ZDNet France, 14/1/2000]
Le groupe allemand Bertelsmann vient d'investir à hauteur de 10 % dans Yam, le premier portail internet de Taiwan, a rapporté le 12  janvier le quotidien local China Times.
Un investissement encore confidentiel
Le montant de l'investissement reste confidentiel, s'est contenté de confirmer à ZDNet un porte-parole de Bertelsmann contacté par téléphone. Sur place, les observateurs considèrent que groupe allemand réalise, par cette opération, un premier pas vers le vaste marché de la Chine continentale. Après sa prise de participation, en juin 1999, dans Daum Communications, une société internet coréenne, c’est le seconde initiative de Bertelsmann pour affermir sa position en Asie.
Yam, un pionnier du web à Taiwan
Yam.com.tw après presque dix années d’existence est considéré comme un site taiwanais pionnier pour avoir su évoluer, à partir d'activités d’éducation et de moteur de recherche, vers un plein épanouissement commercial. Aux “4 C” (communication, communauté, contenu et commerce) qui sont censés caractériser l’évolution de l’internet, Chen Zhengran, le P-DG de Yam, déclare vouloir en rajouter un cinquième, celui de “chinois” pour illustrer les ambitions régionales et internationales de son portail.
Bertelsmann Multimedia et Grüner + Jahr – division magazine, dont Prisma Presse est la réplique en France – sont les deux filiales du groupe allemand concernées par cet accord, qui associe aussi Microsoft et Acer.

La Chine va ouvrir son secteur internet aux investisseurs étrangers (AFP, 5/1/2000)
La Chine va permettre aux investisseurs étrangers de prendre des participations allant jusqu'à 50% dans les fournisseurs chinois de services internet de trois grandes villes d'ici à la fin mars, a indiqué mercredi un haut responsable chinois. Dans une interview publiée par le quotidien de Shanghai, le ministre chinois de l'industrie de l'information Wu Jichuan, qui avait au cours des derniers mois systématiquement exclu cette possibilité, a pour la première annoncé une ouverture progressive du marché chinois de l'internet. Trois villes, Canton, Shanghai et Pékin seront concernées dès le premier trimestre par cette ouverture permettant à des sociétés étrangères de prendre des participations allant jusqu'à 50%. Quatorze autres villes viendront s'ajouter à la liste l'an prochain, tandis que l'ensemble du pays sera ouvert dans six ans, a-t-il ajouté. L'annonce intervient alors que le nombre des internautes chinois a triplé l'an dernier en Chine passant de 2 millions à la fin de 1998 à 7 millions fin 1999, selon des chiffres publiés par la presse officielle chinoise.

L'armée chinoise s'entraîne avec un War Game en ligne[ZDNet France, 12/11/99]

La puissante Armée du peuple a bouclé le 29 octobre ses premiers exercices militaires basés sur une sorte de jeu vidéo online simulant l'affrontement de deux armées virtuelles, a-t-on appris de source officielle. « La guerre high-tech est née », a fièrement proclamé l'agence de presse du gouvernement communiste, Xinhua (Agence Chine Nouvelle). Cet exercice avait pour objectif de recourir à un « système de commandement automatisé pour l'entraînement de nos forces armées. » Ce véritable War Game en ligne a opposé deux armées virtuelles sur un réseau informatique dédié à cet effet. Organisés sous la coordination de la région militaire de Pékin, ces exercices n'étaient pas anodins puisque les six autres régions militaires chinoises y ont pris part.
Simulation d'un champ de bataille
Selon Xinhua, ce projet est une grande première pour l'Empire du Milieu. Les expériences précédentes n'ont permis de simuler des opérations « qu'au niveau purement tactique. » Désormais, la simulation atteint « le champ de bataille », ce commandement intégré permettant de contrôler la reconnaissance, l'interférence et le redéploiement de chacune des armées. Xinhua reconnaît un certain retard en précisant que les « pays développés utilisent [déjà] des réseaux informatiques » pour s'entraîner. Dans son numéro d'avril 1997, le magazine Wired racontait comment le corps des Marines de l'armée américaine avait customisé « à des fins d'entraînement » des jeux vidéo, dont l'hyperviolent Doom II de l'éditeur id Software.

"Mimi", un virus informatique qui fait des ravages en Chine (AFP, 10/11/99)
Un étudiant chinois a été mis en examen récemment pour avoir créé un virus informatique particulièrement nocif qui est en train de faire des ravages dans les ordinateurs chinois, a-t-on appris mercredi de source chinoise. Selon un porte parole de la société CA China, qui gère le centre chinois de surveillance des virus, Du Jiang, un étudiant en informatique de l'université des Postes et Télécommunications de Chongqing (sud-ouest) est soupçonné par la police d'être le créateur de ce virus qui répond au nom de "mimi" (secret). "Le virus est particulièrement destructeur et se propage à grande vitesse" a indiqué pour sa part mercredi le Quotidien de Pékin, en relevant qu'il s'agissait du premier virus à être créé par un pirate chinois. Ce dernier, a
ajouté le journal, "fait actuellement l'objet d'une enquête policière". Le nouveau virus, qui a commencé à se répandre en Chine, serait, selon les experts, encore plus dévastateur que le virus "tchernobyl", apparu en 1998 et qui avait affecté plus de 300.000 ordinateurs chinois. Comme "tchernobyl", "mimi" peut effacer le contenu d'un disque dur et après plusieurs activations, empêcher un ordinateur de fonctionner. Il se propage essentiellement via les disquettes et le courrier électronique, mais peut être neutralisé grâce à la nouvelle version d'un anti-virus intitulé kill98, précise le centre de surveillance des virus. Créé par un pirate informatique taiwanais, "tchernobyl" avait été activé pour le 13ème anniversaire de la catastrophe nucléaire de la centrale ukrainienne le 26 avril 1986. Il avait touché essentiellement les systèmes Windows 95 et 98 et fait des dégâts estimés à 120 millions de dollars.

Début de guerre électronique entre Taiwan et la Chine(ZDnet France, actualité du 10/08/99)
L'armée chinoise envisage de recruter des hackers (ZDnet France , actualité du 07/08/99)

Taiwan accuse ouvertement la Chine d'attaques informatiques (ZDnet, 22 septembre 1999)
Taiwan a officiellement accusé la République populaire de Chine d'avoir tenté à 60 reprises de pénétrer ses systèmes informatiques. L'agence de presse de Taipei CNA s'est fait l'écho la semaine dernière de propos tenus par le chef d'état-major et le chef de la sécurité de l'information de l'armée taiwanaise. Ces propos confirment que l'Internet est devenu un nouveau théâtre d'opération dans la guerre froide qui perdure entre les deux États. D'après cette source, les attaques avaient pour origine des « exercices des services informatiques » de l'armée chinoise, lancées depuis la province de Lanzhou (nord-ouest). Parmi les sites attaqués : ceux du ministère de la Défense et du bureau de la sécurité de Taiwan. Selon la même source, ces tentatives ont été « vaines ». Enfin, dans un étalage inhabituel d'accusations à l'encontre de la République populaire de Chine, les militaires taiwanais ont accusé leurs homologues d'avoir pour objectif, en cas de conflit plus sérieux, de paralyser à distance les points névralgiques informatiques de l'île grâce à de « redoutables armes à impulsion électromagnétique ». Fin août, après une première série d'attaques chinoises sur des sites insulaires, Taiwan avait répliqué en parvenant à pénétrer certains sites webs chinois. 

Internet : Pékin prépare une nouvelle réglementation (AFP, 27/9/99)
La Chine a réaffirmé lundi son interdiction des investissements étrangers dans les services internet, tout en annonçant pour la première fois qu'une nouvelle réglementation était en préparation.Interrogé par les journalistes à Shanghai à l'occasion du "Forum mondial" organisé par le magazine américain Fortune, le ministre chinois de l'Industrie de l'Information Wu Jichuan s'est toutefois refusé à fournir la moindre indication sur le contenu de la nouvelle réglementation."La nouvelle réglementation (concernant internet) entrera en vigueur après avoir été approuvée par le Conseil d'Etat (gouvernement)" s'est-il contenté de dire.Quelques heures auparavant, M. Wu avait rappelé que les investissements étrangers n'étaient pas autorisés actuellement dans le secteur des services internet, renouvelant des propos déjà tenus il y a une quinzaine de jours dans une interview au quotidien britannique Financial Times."Ma politique n'a pas changé, les fournisseurs de services (ISP) comme les fournisseurs de contenu (ICP) font partie des services de télécommunications et le gouvernement chinois n'a jamais dit que les investissements étrangers étaient permis dans ces services", a-t-il indiqué.Ses propos avaient suscité une vive émotion au sein des services internet chinois qui ont connu un développement exponentiel en Chine au cours des derniers mois, avec une multiplication de sites et de portails dont des dizaines entretiennent des liens étroits avec des sociétés étrangères. Le dernier en date d'une longue liste, Yahoo!, le principal moteur de recherche du cyberespace, déjà présent à Hong Kong et Taiwan, a ainsi annoncé vendredi dernier à Pékin la création de Yahoo!China, un nouveau service destiné spécialement aux internautes chinois en coopération avec une société chinoise d'informatique. Interrogé lundi sur cet investissement, M. Wu est resté évasif : "pour ce qui est de Yahoo, je ne sais pas, mais le gouvernement devra régler le problème" a-t-il dit. Malgré la mise au point de M. Wu, l'interdiction des investissements étrangers dans le secteur lucratif de l'internet chinois a été largement ignoré jusqu'à présent par les investisseurs étrangers et leurs partenaires chinois, sans qu'aucune sanction n'ait jamais été prise par les autorités chinoises. Selon certains analystes étrangers, la confusion existant dans ce secteur serait due aux divergences existant entre M. Wu et le premier ministre réformiste Zhu Rongji, qui s'efforce de faire avancer le dossier de l'adhésion de la Chine à l'Organisation Mondiale du commerce (OMC). M. Zhu avait notamment offert en avril dernier des concessions importantes en matière d'ouverture du secteur des télécommunications sur lesquelles une fraction conservatrice du régime s'efforce de revenir. Après des débuts assez lents, l'internet a connu un développement spectaculaire au cours de l'année écoulée, passant de 2,1 millions d'internautes à la fin de 1998 à 4 millions fin juin. M. Wu a pour sa part prédit que ce nombre grimperait à 20 millions en 2003, tandis que le nombre des téléphones mobiles devrait passer de 36 millions actuellement à 100 millions en 2003.

Yahoo met un pied en Chine [ZDNet France, 28/9/99)
Yahoo a lancé en grande pompe le 25 septembre à Pékin une version de son annuaire destinée au marché intérieur chinois. Cette entrée en force, réalisée via un intermédiaire de Honk-Kong, pourrait être à l'origine d'une modification substantielle d'une loi chinoise qui interdit, en théorie, à tout capital étranger d'investir dans l'Internet et les services en ligne. Yahoo a annoncé, par l'intermédiaire de son fondateur Jerry Yang, que Yahoo China est le fruit d'une joint-venture entre la maison mère américaine et Beijing Founder Electronics. Cette dernière est une filiale de Founder, un constructeur de matériel informatique de Honk-Kong. Les deux alliés vont également monter une régie publicitaire commune. Les termes financiers de l'alliance entre Yahoo et Founder n'ont pas été précisés. 
Une alliance qui contourne la loi
En prenant soin de s'allier avec un partenaire de Honk-Kong, Yahoo pourrait contourner subtilement les interdictions en vigueur concernant les capitaux étrangers dans le marché des accès et des contenus sur l'Internet destinés aux citoyens de Chine populaire. L'ancienne colonie britannique, bien que province chinoise depuis le 1er juillet 1997, conserve son propre système juridique. Selon l'agence Reuters, le ministre chinois de l'Industrie de l'information, Wu Jichuan, a déclaré le « Certains changements juridiques pourraient avoir lieu avant la fin de l'année » Wu Jichuan, ministre de l'Industrie de l'information 27 septembre à Shanghai que cette interdiction formelle pourrait tomber prochainement. « Certains changements juridiques pourraient avoir lieu d'ici à la fin de l'année », a-t-il dit lors d'une conférence organisée par le magazine Fortune. « Je n'en connais pas les détails. Nous discutons de cette question .» Wu est précisemment celui qui avait rappelé à la presse, le 14 septembre, que cette loi sur les capitaux étrangers s'appliquait plus que jamais aux services de “contenu”. L'arrivée de Yahoo sonne ainsi comme un dégel diplomatique. Reuters a remarqué qu'un des adjoints de Wu Jichuan au ministère était présent lors du lancement de Yahoo China. « Aucune société n'a été créée en Chine [dans le cadre de Yahoo China] », a tenu à préciser ce vice-ministre, main dans la main avec Jerry Yang. Ce dernier a d'ailleurs ajouté : « Ce que nous proposons (...) se fait dans le cadre de la loi ». Et China Telecom, l'opérateur public et plus grand fournisseur d'accès à l'Internet du pays (via China Net) hébergera Yahoo China.La Chine parvient toujours à bloquer des sites d'informations étrangers comme CNN et le New York Times. Rien ne dit si Yahoo China sera “épuré” de ce contenu "contre-révolutionnaire”. Ou si certains mots-clés (comme laogaï, goulag en chinois) seront bannis ou filtrés. 

Internet : la Chine toujours hostile aux capitaux étrangers [ZDNet France, 17/9/99)
Malgré la mise en garde d'un ministre chinois haut placé, le site portail en langue chinoise Sohu n'a pas l'intention de couper les ponts avec ses partenaires étrangers, rapporte l'AFP à Pékin. Sohu a présenté le 16 septembre une nouvelle plate-forme de commerce électronique, montée avec trois poids-lourds américains de l'informatique, Intel, Compaq et Microsoft. Et ce deux jours après la tempête diplomatique provoquée par Wu Jichuan, à la tête du puissant ministère chinois des Industries de l'information. Dans une interview au très libéral Financial Timespubliée le 14 septembre, le ministre est en effet revenu sur les promesses faites plut tôt dans l'année par son propre Premier ministre. Selon une loi chinoise de 1993, a rappelé Wu Jichuan, « aucun investissement étranger n'est autorisé dans le domaine des réseaux de télécommunications et des services ». Une distinction a été faite dans la fourniture d'équipement – ce qui a permis aux géants comme Cisco ou Alcatel de se tailler une bonne part de l'énorme marché chinois. En revanche, pour les “services” qui englobent toutes les activités liées à l'Internet, c'est une autre histoire : « Le gouvernement chinois doit reprendre en main le secteur de la fourniture d'informations, a-t-il affirmé. Ainsi, qu'il s'agisse de fournisseurs de contenu ou d'accès [à l'Internet], nous parlons toujours de services à valeur ajoutée. En Chine, le domaine des services n'est pas ouvert ». Pourtant, au printemps dernier, le Premier ministre Zhu Rongji avait envisagé des dérogations dans le cadre des âpres discussions entre Occidentaux et Chinois en vue d'intégrer Pékin au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Zhu avait promis une « ouverture partielle » des services télécoms aux capitaux étrangers. Dans son interview, Wu a été clair sur d'éventuelles dérogations : « La politique en vigueur ne permet pas [ce type d'opérations]. Nous allons corriger les irrégularités », a-t-il menacé, sans plus de précisions. Wu Jichuan a été à l'origine, l'an dernier, de la fermeture d'une quarantaine de joint-ventures sino-étrangères. Cette coupe franche concernait China Unicom, deuxième opérateur public du pays, qui avait tissé des liens avec des partenaires occidentaux dans le domaine de la téléphonie mobile.De nombreux projets conçus sur mesure pour les internautes chinois ont été montés avec des capitaux étrangers. Mais la plupart – comme Sohu, dont Intel et Dow Jones sont actionnaires – opèrent à partir de Hong-Kong, qui est certes une province chinoise mais qui conserve ses propres lois. Ces projets risquent donc de revoir leurs ambitions d'investir en Chine “intérieure”. C'est le cas de China.com, qui anime à partir de Hong-Kong une foule de sites portails en langue chinoise. Contrôlé à 8 % par America Online et à 15 % par l'agence Chine Nouvelle (organe officiel du PC chinois), China.com est cotée au Nasdaq depuis cet été, et pour cela a installé son siège social… aux îles Caïmans. ]

Un fournisseur d'accès chinois au Nasdaq [ZDNet France, 29/6/99]
Le fournisseur d'accès chinois, China.com Corp., espère lever 68 millions de dollars (environ 430 millions de francs) de capitaux en s'introduisant la semaine prochaine au Nasdaq, la bourse électronique américaine réservée aux valeurs high-tech. China.com (www.china.com), après l'accord de la SEC (Securities and exchange commission), va proposer 4,25 millions d'actions dans une fourchette de prix comprise entre 14 et 16 dollars.
La société fournit de l'accès Internet pour les particuliers ainsi que des services de commerce Parmi les actionnaires actuels de China.com, l'agence de presse officielle chinoise Xinhuaélectronique et de publicité sur le territoire de la République populaire de Chine, de Taiwan et de Hong-Kong où elle est installée. Actuellement, ses principaux actionnaires sont l'agence de presse gouvernementale chinoise Xinhua (13,6 %) et New World Infrastructure (22,7 %). Selon Associated Press, AOL envisagerait de se porter acquéreur de 10 % avec une option de 15 % supplémentaires. Par ailleurs, le porte-parole de China.com a refusé de commenter un éventuel droit de censure de Xinhua sur les contenus transitant par son réseau, une politique en vigueur sur le territoire chinois.
Lire aussi sur ZDNet
Noms de domaine : la Chine parmi les grands déposants (actualité du 01/06/99)
Chine : deux ans de prison pour l'informaticien Lin Hai (actualité du 22/01/99)

  • La Chine exporte des pommes en Espagne grâce à Internet (AFP, 24/2/99)

  • La Chine a commencé à exporter des pommes vers l'Europe, avec une première commande de 160 tonnes passée par une société espagnole sur Internet, rapporte mercredi l'agence Chine nouvelle. Selon l'agence, les pommes proviennent du Shaanxi, une province pauvre du nord de la Chine qui est également le principal producteur de pommes de Chine. Le contrat, d'une valeur de 1,6 million de yuans (200.000 USD ou 182 000 Euros) a été passé par la Huasheng Fruit Company après l'envoi de représentants en Europe pour y étudier les conditions du marché. La production de pommes a rapporté plus de 8 milliards de yuans (963 M USD) l'an dernier à la province du Shaanxi où des vergers ont commencé à être introduits à grande échelle dans les années 80.
  • Chine : deux ans de prison pour l'informaticien Lin Hai [ZDNet France, 22/1/99]

  • Un ingénieur informatique de Shanghai a été condamné à 2 ans de prison, pour avoir utilisé l'Internet à des fins « subversives » a-t-on appris mercredi auprès de sa femme. Annoncé dès novembre dernier par ZDNet, le procès de Lin Hai, 30 ans, fut le premier avançant un tel motif pour poursuivre un citoyen chinois.L'ingénieur avait été arrêté en mars 1998 pour avoir cédé une liste de 30 000 e-mails de résidents chinois à DCK (Da Cankao), un bulletin électronique publié aux États-Unis et envoyé en masse vers la Chine. DCK est considéré par Pékin comme un « organe étranger hostile ». Lin Hai a expliqué lors de son procès que ses motivations étaient commerciales, et non politiques. Lin « avait l'habitude d'envoyer des messages vers des dizaines de milliers de comptes pour faire connaître son entreprise, déclare, dans un entretien exclusif à ZDNet, Richard Long, rédacteur en chef de DCK. Cela a pu attirer l'attention des brigades de police chinoises qui surveillent l'Internet, et par la suite, d'après sa femme, il a été mis sur écoute un mois avant son arrestation [en mars 1998]. » 
  • Chine : premier procès de la cyberwar

  • Le groupe de presse News Corporation de Rupert Murdoch aide actuellement le "Quotidien du Peuple" chinois à améliorer son site internet dans le cadre de la joint venture dénommée ChinaByte. Les services de sécurité, notamment le Guoanbu (Sécurité d'Etat), encouragent ce projet, pensant qu'un nombre croissant d'internautes seront attirés par ce genre de sites, plutôt que par ceux crées par les dissidents ou par les sites permettant de circonvenir les firewalls mis en place par la Sécurité d'Etat. Simultanément, pour la première fois, un informaticien, Lin Hai, est passé en procès à huit clos, à Shanghai, pour avoir donné 30 000 adresses informatiques à une lettre d'informations rédifée par des supporters du Parti démocratique clandestin.(TTU, décembre 1998)
  • Le premier "cyber-dissident" chinois condamné à deux ans de prison (AFP, 20/1/99)

  • Le premier "cyber-dissident" chinois poursuivi pour "subversion", Lin Hai, a été condamné mercredi à deux ans de prison, alors que le régime communiste peine à empêcher la floraison des opinions contestataires sur les consoles chinoises. Le verdict a été prononcé par la première cour intermédiaire de Shanghai, un mois et demi après un procès expéditif pour "incitation au renversement de l'Etat". Lin Hai, ancien responsable d'une société de logiciels, était accusé d'avoir fourni quelque 30.000 adresses électroniques chinoises au magazine électronique VIP Reference, tenu par des dissidents chinois en exil aux Etats-Unis. Ce magazine avait ensuite utilisé les adresses pour distribuer, par le biais d'internet, des articles contestataires sur les ordinateurs chinois. La femme de l'internaute, Xu Hong, a confirmé le verdict par téléphone à l'AFP après avoir été dans un premier temps empêchée de quitter la salle d'audience, afin d'éviter une rencontre avec les journalistes occidentaux en faction à l'entrée du tribunal. "Je suis très déçue", a-t-elle déclaré, expliquant qu'elle espérait que M. Lin, 30 ans, serait acquitté, la Chine ayant signé récemment le pacte international sur les droits civils et politiques, qui garantit en théorie la liberté d'expression. Mme Xu, qui a revu à cette occasion son mari pour la première fois depuis son arrestation le 25 mars, a estimé que le verdict était d'autant plus injuste que la Chine n'a pas encore clarifié sa réglementation concernant l'utilisation d'internet. L'internaute a cependant échappé à une lourde peine, l'accusation de subversion étant passible de 15 ans de prison. Détenu depuis près d'un an, il devrait être libéré théoriquement en mars 2000. Lors de son procès à huis clos le 4 décembre, Lin Hai, qui assurait seul sa défense, avait affirmé ne pas être un dissident. Il avait expliqué avoir fourni les adresses électroniques dans un but purement commercial, sans savoir ce que ses correspondants étrangers allaient pouvoir en faire. Il espérait ainsi atteindre un large public et faire la promotion de ses logiciels, avait-il expliqué à la cour. Confrontées à un flot d'informations incontrôlables sur les ordinateurs chinois, les autorités risquaient de faire un exemple avec Lin Hai, dans l'espoir de dissuader les autres internautes d'utiliser internet à des fins politiques. Malgré un contrôle strict des fournisseurs d'accès chinois, chargés de bloquer tout site diffusant des informations pornographiques ou politiquement incorrectes sur la Chine, les autorités se sont avérées incapables d'enrayer la multiplication des informations
    dissidentes. De 2,1 millions actuellement, le nombre d'internautes chinois devrait passer à 4 million d'ici à la fin de l'année, avant d'atteindre 10 millions en 2002. Si l'accès des sites peut être contrôlé, le filtrage des messages e-mail est beaucoup plus difficile si l'émetteur change régulièrement d'adresse. VIP Reference s'est ainsi spécialisé dans l'envoi de messages aux hauts responsables du Parti communiste, dont la boîte aux lettres électronique est régulièrement inondée de propagande hostile au régime. "Je passe dix minutes à ouvrir ma boîte aux lettres et encore une demi-heure à la nettoyer tous les jours", avait ainsi récemment
    déclaré un cadre particulièrement choyé par VIP Reference. "Lin Hai doit être condamné. A cause de lui, je vais devoir changer d'adresse électronique, car il n'existe aucun moyen de mettre fin à cette avalanche d'informations anti-chinoises", avait-il ajouté.
     
  • Grève du Web en Chine. 

  • Parti d'Europe, le mouvement de protestation des internautes contre le prix des télécommunications téléphoniques locales gagne l'Asie. Un groupe d'étudiants de Hong Kong organise une journée de boycottage des connexionx pour le 31 décembre. En Chine, le coût de 20 heures de connexion représente environ près du qurat du salaire mensuel moyen (Le Monde, 27/11/1998). 
  • Le nombre d'utilisateurs d'Internet en Chine a pratiquement doublé au cours du premier semestre, pour atteindre 1,17 millions d'internautes fin juin, selon la presse chinoise. 45 médias chinois sont d'ores et déjà présents sur le web tandis que les villes de Pékin et Shanghai ainsi que la province du Guangdong ont commencé à utiliser Internet pour diffuser des informations vers le monde extérieur. La Chine souhaite atteindre 5 millions d'internautes d'ici à l'an 2000, et 2,5 millions d'ici à la fin de cette année, selon le bureau chinois des statistiques. (Les Echos, 19/10/98)

  • Le nombre d'utilisateurs d'Internet dans le monde, par zones géographiques 
  • YAHOO ! Le moteur de recherche Yahoo! vient d'ouvrir un service en chinois, avec plus de 10.000 sites référencés. <http://www.chinese.yahoo.com> (caractères traditionnels) et <http://www.gbchinese.yahoo.com> (caractères simplifiés). 
  • COREE DU SUD
    La Corée du sud, paradis des "hackers" étrangers (AFP, 11/2/2000)
    Un nombre croissant de pirates informatiques (hackers) tirent profit des faiblesses des ordinateurs sud-coréens pour les utiliser comme bases de lancement de leurs attaques contre des sites
    internet étrangers, ont indiqué vendredi experts et responsables gouvernementaux. Pour le seul mois de janvier, 32 cas d'intrusions sur le réseau informatique sud-coréen ont été mis au jour contre 18 en janvier 99. Pour l'année 1999 ce nombre a atteint 183 contre 91 en 1998 (bien 1998), selon des responsables du ministère de l'Information et des communications.
    "Nous avons un bon réseau dans ce pays mais nous souffrons d'un manque cruel de personnes qualifiées en matière de sécurité informatique", a indiqué Jeong Hyun-Cheol de l'Agence coréenne pour la sécurité de l'information (KISA). "Beaucoup de fournisseurs d'accès et d'opérateurs de sites n'ont pas l'esprit à la sécurité et sont lents à investir dans le renforcement de leur sécurité", a-t-il ajouté.
    Selon des responsables du ministère, moins de 10% des sites de vente en ligne ont des systèmes de sécurité, une carence alarmante au regard de la demande en nette augmentation pour le commerce en ligne. L'un des cas d'infiltration les plus célèbres a montré qu'un pirate informatique, arrêté en Hongrie, avait investi les données informatiques des principaux hôpitaux dans le monde en ayant recours au serveur d'une université sud-coréenne, selon le ministère.
    "Comparés aux sites étrangers, les sites coréens sont faiblement protégés et ils (les pirates) se connectent aux serveurs étrangers à travers nos sites", a affirmé le directeur-adjoint auprès du ministère des Communications, Choi Sung-Joon. "Une fois effacés les traces de connection, il est très difficile de les retrouver", a-t-il souligné.
    La plupart des pirates ne visent pas particulièrement la Corée du sud, mais s'y retrouvent en recherchant tout simplement les systèmes les plus mal protégés, selon des responsables du ministère. Les attaques lancées cette semaine à l'encontre des sites internet les plus populaires et les plus importants du monde (Yahoo, ZDNet, CNN ou Amazon.com) inquiètent les autorités de la Corée du sud, considérée par un journal local, comme le paradis des pirates du web. Ces attaques ont "réveillé ce pays. J'espère que ces incidents fourniront l'élan à la Corée du sud pour qu'elle renforce sa sécurité dans le domaine de l'internet", a indiqué M.Jeong.

    La CoréeSud affirme avoir réalisé une percée dans la technologie de l'internet (AFP, 18/1/2000)
    La Corée du sud a affirmé mardi avoir réalisé une percée dans la technologie de l'internet qui va permettre de pouvoir transmettre à grande vitesse des données via une simple ligne électrique. Le ministère du commerce de l'industrie et de l'énergie a indiqué qu'il allait investir 20 milliards de won (17,8 millions de dollars) pour développer un modem de transmission de données à deux mégabits par seconde (Mbps) d'ici l'an prochain et jusqu'à 10 Mbps d'ici à 2004. Ce système de transmissions sera quelque 40 fois plus rapide que les modems actuels limités à 56.000 bps sur les lignes de téléphone. Les utilisateurs pourront grâce à cette nouvelle technologie se connecter à l'internet via un modem qui sera branché sur une simple ligne électrique pour un coût moindre que celui d'une ligne téléphonique normale, d'un câble ou d'un réseau de fibre optique.Ce branchement n'affectera pas le fonctionnement des autres appareils électriques en raison du signal différent qui sera utilisé, selon le ministère.Cette nouvelles technologie pourrait être disponible au plus tôt en septembre prochain.Un modem d'un Mbps utilisant des lignes électriques a déjà été développé avec succès pour la transmission de données et de voix par une joint venture, la firme Keyin Telecom qui travaille en liaison avec le ministère, a précisé ce dernier.

    Le positionnement actuel d'Internet en Corée du Sud (DREE)

    INDE
    Inde: Pentamedia lance les premiers programmes TV sur l'internet (AFP, 8/5/2000)
    Le groupe indien des logiciels multimedia Pentamedia Ltd. a lancé lundi la première société indienne de télévision par internet, numtv.com, qui vise notamment la grande diaspora des Indiens de l'étranger.
     "Nous venons de terminer un essai de six mois", basé sur un échantillon de "40.000 personnes aux Etats-Unis, en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et à Singapour" à qui le service était offert gratuitement, a indiqué M. Chandrasekaran, président de Pentamedia.
     "La plupart de nos abonnés seront maintenant d'accord pour payer ce service. Nous attendons d'ici la fin de l'année 50.000 futurs abonnés à numtv. com", a-t-il ajouté.
     Pour démarrer le projet, numtv.com a investi environ 40 à 50 millions de dollars dans l'installation de serveurs numériques avec Singapore Telecom dans le monde entier.
     "Nous avons également engagé 200 spécialistes en logiciels et des fournisseurs de contenu. Nous diffusions des émissions provenant de 10 chaînes de télévision en langues indiennes, dont Sony Television, CNBC India et Sun TV", a indiqué M. Chandrasekaran.
     "Mais nous avons également développé et programmé nos propres productions internes, plus spécialement des films pour enfants", a-t-il souligné.
     M. Chandrasekaran souhaite que numtv.com devienne, dans les 5 prochaines années, le No.1 ou 2 mondial de la diffusion télévisée sur internet.

    Azim Premji, le Bill Gates indien (AFP, 24/2/2000)
    Il roule en Ford Escort, vole en classe économique et descend dans des hôtels trois étoiles. Azim Hasham Premji, 54 ans, patron de la compagnie indienne Wipro, est pourtant l'un des hommes les plus riches du monde.La ruée sur les valeurs technologiques sur les marchés mondiaux n'a pas oublié la bourse de Bombay, où le titre de Wipro Corporation, dont l'activité fer de lance est l'informatique (ordinateurs et logiciels), a récemment connu une hausse vertigineuse.En début de semaine, la capitalisation boursière de Wipro atteignait 51 milliards de dollars, ayant plus que doublé en 15 jours.
    Azim Premji contrôle 75% des actions de sa société, soit une valeur de quelque 38 milliards de dollars, ce qui l'aurait placé derrière le seul fondateur de Microsoft, Bill Gates (90 milliards de dollars), dans la dernière liste des hommes les plus riches du monde publiée l'été dernier par le magazine américain Forbes.La presse indienne a suivi avec délectation au jour le jour la progression théorique de ce baron de l'informatique dans cette liste et Azim Premji, reçu cette semaine par le Premier ministre Atal Behari Vajpayee, est devenu vedette de l'actualité.Bien malgré lui, car cet homme élégant aux cheveux et à la moustache poivre-et-sel fuit la publicité.Le patron de Wipro, basé à Bangalore (Karnataka, sud), la "Silicon Valley indienne", met son succès sur le compte des circonstances: "Le secteur des technologies de l'information a créé plus de millionnaires au cours des cinq années passées que
    pendant les 50 dernières années".Il affirme n'avoir "aucune idée" de la raison de la hausse vertigineuse de son titre, soulignant que sa compagnie n'avait en rien changé récemment.Mais Wipro a bien évolué depuis qu'Azim Premji succéda à son père, dont la mort en 1961 le força à abandonner ses études à
    Stamford, pour reprendre une companie familiale alors spécialisée dans l'huile végétale et le savon, Western India Vegetable Products Ltd.En cinq ans, Wipro vit son chiffres d'affaires passer de 953.488 dollars à 2,5 millions de dollars, avant de se diversifier dans l'énergie, les produits de beauté et finalement en 1980 dans les technologies de l'information.L'exportation de logiciels (l'Inde est le deuxième exportateur mondial après les Etats-Unis) compte aujourd'hui pour les deux-tiers
    des quelque 35 millions de dollars de profits avant-impôts de Wipro.
    "Les idées ont une durée de vie limitée et le seul moyen d'être en avance sur les autres est d'innover", souligne M. Premji.
    "C'est une personne très concentrée sur son but. Sa firme est probablement la seule compagnie familiale à avoir compris l'importance de l'industrie de l'information", explique à l'AFP N.R. Narayana Murthy, patron de l'autre grand dans ce secteur en Inde, Infosys Technologies.
    "Nous nous rencontrons tous les deux mois et il me pose des questions sur la façon dont nous gérons notre affaire", dit-il. "C'est un homme simple, intelligent, qui a d'excellentes valeurs".
    Pour Rahul Bajaj, chef de la firme automobile du même nom, l'un des grands de l'industrie traditionnelle en Inde, Azim Premji a su bâtir une équipe solidaire non seulement en distribuant généreusement des "stock options" mais aussi en traitant ses employés sur un pied d'égalité. "Premji est devenu un symbole", a souligné M. Bajaj. Le patron de Wipro a indiqué que son fils aîné Rishad, stagiaire chez General Electric aux Etats-Unis, n'hériterait pas forcément de son empire. Interrogé sur son statut d'un des hommes les plus riches du monde, il a simplement déclaré cette semaine à la presse que cela lui donnait "de plus grandes responsabilités".

    Les transactions boursières par l'internet autorisées en Inde (AFP, 25/1/2000)
    L'organisme de contrôle des opérations en bourse en Inde a annoncé mardi qu'il autorisait les
    transactions boursières par l'internet. Le Securities and Exchange Board of India (SEBI) "a décidé que les transactions par internet pouvaient avoir lieu en Inde dans le cadre légal actuel", a déclaré le chef du SEBI, D.R. Mehta. Selon les analystes, les transactions par l'internet ont un énorme potentiel en Inde, où elles devraient entraîner une multiplication du nombre d'investisseurs indiens en bourse, qui ne sont qu'environ 30 millions pour l'instant. Le parlement indien étudie un projet de loi sur les nouvelles technologies de l'information, notamment sur le commerce électronique, mais le SEBI a indiqué que les transactions boursières par l'internet pourraient commencer sans attendre que ce texte soit adopté. M. Mehta a indiqué que la plupart des marchés boursiers indiens étaient prêts à entamer ces transactions mais n'a pas dit quand celles-ci commenceraient, soulignant que le gouvernement devait encore confirmer certaines règles. Selon le SEBI, les transactions par l'internet devront se faire par l'intermédiaire de courtiers qui en auront l'entière responsabilité.

    L'Inde promet de se pas sur-réglementer le secteur internet (AFP, 20/1/2000)
    Le gouvernement indien a promis jeudi de faciliter la croissance du secteur des technologies de l'information, en pleine explosion en Inde, sans réglementation inutile."Le gouvernement n'est pas là pour se mèler fâcheusement de vos affaires ou pour les réglementer mais seulement pour faciliter la croissance de cette industrie", a déclaré le ministre des Technologies de l'information, Pramod Mahajan."Je n'ai aucun désir d'établir des lois draconiennes", a assuré M. Mahajan à l'ouverture d'une conférence des prestateurs de services internet indiens, dont beaucoup craignent les goulots d'étranglement administratifs.Le gouvernement indien, traditionnellement très interventionniste, a créé un ministère des Technologies de l'information, dont se méfient les milieux d'affaires. Il a aussi introduit au parlement en décembre un projet de loi réglementant un secteur qui travaille toujours en zone grise, notamment pour le commerce électronique."Le secteur des technologies de l'information s'est épanoui en Inde en l'absence de contrôles de l'Etat. Nous espérons que le nouveau ministère se contentera de promouvoir l'utilisation des ordinateurs et de l'internet et d'effacer les obstacles politiques", a ainsi expliqué un responsable d'une entreprise de software, R. Shriram. M. Mahajan a annoncé la création de deux groupes consultatifs, l'un formé d'hommes d'affaires indiens ayant fait fortune dans ce secteur dans la Silicon Valley en Californie, dont le fondateur de Hotmail, Sabeer Bhatia, et l'autre de professionnels basés en Inde.
    "Ces deux commissions guiderons la politique indienne en matière de technologie de l'information. Vous n'avez donc rien à craindre", a assuré le ministre. Ce secteur est en pleine explosion en Inde surtout depuis que le gouvernement a brisé il y a un an le monopole d'Etat pour l'accès à l'internet, ce qui a entrainé une baisse des prix. Selon les spécialistes, le nombre d'utilisateurs d'internet en Inde devrait passer de 250.000 actuellement à plus de deux millions au cours des deux prochaines années. Les professionnels de ce secteur entendent voir le gouvernement essentiellement développer les infrastructures téléphoniques. Le Premier ministre Atal Behari Vajpayee a fait de la promotion des technologie de l'information un "but stratégique" et affirmé vouloir
    mobiliser les ressources financières nécessaires à une véritable Silicon Valley en Inde. L'Inde est le deuxième exportateur mondial de software, avec 2,3 milliards de dollars pour l'année fiscale qui s'est achevée en mars dernier, soit une augmentation de 56% par rapport à l'année précédente. Les ventes pourraient presque doubler pour l'année en cours.

    IRAN
    Cybercafé iranien 
    Le premier cybercafé vient de s'ouvrir à Téhéran. il s'étend sur deux étages, un pour les femmes, un pour les hommes. Ses trente ordinateurs sont connectés au réseau via le serveur public Neda-Net, qui bloque l'accès aux sites pornographiques ainsi qu'aux sites politiques jugés anti-islamiques. Si un client tombe pa r hasard sur site qui ne respecte pas les règles islamiques, il doit le signaler et arrêter sa navigation (Le Monde, 28/11/1998). 
    JAPON
    Les Japonais vont pouvoir utiliser leur alphabet sur le net (Reuters, 12/5/2000)
    La société internet i-DNS.net International annonce le lancement d'un service qui permettra aux Japonais d'enregistrer les adresses des noms de domaine dans leur alphabet.
    Il devrait permettre d'augmenter le nombre d'internautes au Japon, qui en compte actuellement 20 millions.Beaucoup d'internautes potentiels, comme les jeunes enfants ou les personnes âgées, qui pour l'instant ne peuvent pas accéder à internet parce qu'ils ne maîtrisent pas l'anglais, pourront désormais surfer en utilisant le japonais, a déclaré la société de la Silicon Valley.i-DNS.net lancera ce service dans le milieu du mois avec trois sociétés japonaises -ASCII Corp, une entreprise informatique, Crayfish Co Ltd, spécialisée dans les services de courrier électronique pour les petites et moyennes entreprises et interQ Inc, un fournisseur d'accès internet.La société a expliqué que, grâce sa technologie, les utilisateurs non anglophones seront capables d'enregistrer et d'utiliser leurs adresses web dans leur langue maternelle.Cette technologie permet d'enregistrer des noms de domaine et des adresses électroniques dans 55 langues dont le japonais, le coréen et le chinois, a-t-elle ajouté.
    i-DNS espère avoir enregistré 100.000 nouveaux noms de domaine japonais à la fin de l'année, a précisé la société.

    Sony, premier groupe d'électronique grand public nippon à vendre en ligne (AFP, 1/2/2000)
    Le groupe japonais Sony (Paris: 12903.PA - actualité) Corp a annoncé mardi qu'il va commencer à vendre ses produits via l'internet au Japon au cours du mois de février, inaugurant une formule
    encore inédite pour un fabricant d'électronique grand public, selon la presse. Sony escompte à terme réaliser 10 milliards de yens (96 millions d'euros) de ventes annuelles à travers l'internet, a indiqué le patron de la nouvelle société créée spécialement pour gérer le site, Kazumasu Sato. Cette société est une filiale appelée Sony Style.com Japan détenue à 50% par la maison-mère Sony Corp et à 50% par Sony Marketing, filiale de Sony Corp se consacrant aux ventes et au marketing. A propos des produits vendus en ligne, les dirigeants de Sony n'ont pas voulu dire s'ils seront moins onéreux que ceux vendus en magasin. "Les prix pratiqués pour les produits vendus en ligne seront complètement séparés de ceux des détaillants et ce sera aux consommateurs de juger s'ils sont chers ou non", a estimé M. Sato. Sony voudrait officiellement faire travailler le site "en tandem" avec son réseau de distribution afin d'en tirer des "synergies". Selon Gerald Cavanagh, porte-parole du groupe, Sony ne prévoit pas pour le moment d'utiliser ce site pour exporter ses produits. "Nous allons proposer un nouveau style de shopping et c'est pour cela qu'une ligne de nouveaux produits sera créée", a indiqué M. Sato, sans donner d'autres détails. Le groupe est, selon le quotidien économique Nihon Keizai Shimbun (Nikkei), le premier fabricant d'électronique japonais à utiliser l'internet pour sa vente en direct. L'objectif de Sony est à la fois de réduire ses coûts de distribution et de stockage, selon le Nikkei. Les clients pourront commander leurs appareils et payer grâce à une carte de crédit avant de se faire livrer à domicile, selon le Nikkei. A ce propos, le vice-directeur général de Sony, Junichi Kodera a indiqué que Sony est "encore en train de négocier avec ses 2.000 distributeurs dans le pays". Il a toutefois également souligné que "d'ici trois à cinq ans, Sony espère vendre 20% de ses produits d'électronique grand public via l'internet".

    Le hacking politique secoue le Japon  [ZDNet France, 1/2/2000]
    Après des piratages en série de plusieurs sites gouvernementaux, la semaine dernière, le Japon a mis sur pied une cellule interministérielle pour tenter de colmater les brêches.
    Cible : une réunion de révisionnistes à Osaka
    Ce sont au moins quatre cas de hacking que le gouvernement nippon a constaté entre le lundi 24 et le jeudi 27 janvier, d’après le grand quotidien japonais Asahi Shimbun. De nature politique, les messages laissés par les hackers visent essentiellement à dénoncer une réunion d'universitaires révisionnistes à Osaka. Ces universitaires nient le massacre perpétré par l’armée impériale à l'encontre des populations chinoises à Nankin en 1937, 300 000 victimes.
    Jean-Marie Bouissou, spécialiste des questions nippones au Centre d’études et de recherches internationales, explique à ZDNet que depuis les années 80, l’extrême droite et ses thèses reprennent du poil de la bête au pays du Soleil-Levant. Pékin a émis le 19 janvier une Pékin a protesté officiellement contre la réunion d'Osakaprotestation officielle contre la tenue de cette réunion à
    Osaka. « Cela pourrait représenter un avertissement donné par les Chinois : attention, on peut transporter la lutte sur d’autres fronts », note Bouissous. Car les Chinois comptent parmi les responsables possibles de ces piratages. Pékin a formé, ces derniers mois, des brigades de pirates informatiques prêts à agir sur tous les fronts et un des messages qui s'affichaient mardi 25 janvier sur
    un site gouvernemental était ainsi libellé : « Les Chinois doivent parler pour protester contre le gouvernement japonais qui refuse de reconnaître les atrocités du massacre de Nankin en1937. » 
    Le Japon va réhausser la sécurité de ses sites
    Par ailleurs, d’importants documents ont été effacés sur le même site mardi. Réparé le jour même, il a été forcé une seconde fois jeudi 27 janvier, par un hacker signant “Brazil p00 hackerz”. Seul le serveur du Secrétariat général du gouvernement a résisté (11 992 assauts sur sa page d’acceuil).
    Les ministres japonais ont décidé de relever la sécurité de leurs sites internet, pour être au niveau des États-Unis d’ici à 2003.

    Sega offrira des services d'accès internet rapide au Japon, peut-être aux USA (AFP, 31/1/2000)
    Le fabricant japonais de consoles de jeux video Sega Enterprises a annoncé lundi avoir conclu un accord avec des télévisions câblées japonaises pour offrir un service d'accès à grande vitesse à l'internet et envisage un partenariat similaire aux Etats-Unis."Sega va faire équipe avec quelque 30 sociétés de télévisions câblées pour offrir un service d'accès à l'internet à partir des consoles
    Dreamcast", a indiqué le groupe dans un communiqué. Sega a précisé qu'il va fournir à ses partenaires les logiciels permettant d'expérimenter ce système avec 2.000 consoles en février. Le nouveau service sera commercialisé à partir de février. Sega offrira à la fois "un service internet ultra-rapide à prix fixe ainsi que des jeux vidéos en ligne et un service de vidéophone", a indiqué le groupe.
    A propos d'une extension de l'opération aux Etats-Unis, une porte-parole a indiqué que "cela n'a pas encore été décidé". "Nous sommes en train de mener des négociations aux Etats-Unis mais nous devons encore déterminer avec quelle société nous allier", a indiqué Miyako Shimizu.
    Elle a souligné que la console Dreamcast est déjà vendue avec à l'intérieur un modem pour l'accès à l'internet mais qu'il faudra que le groupe mette en vente un autre appareil pour la connection aux antennes des télévisions câblées ainsi qu'un logiciel d'accès à l'internet. Mme Shimizu a en revanche niée que Sega ait fait cette annonce à cause du lancement prévu en mars de la PlayStation 2 de Sony, qui sera à terme elle-aussi capable d'accéder à l'internet. Selon Sega, le Japon compte environ 6,5 millions de foyers câblés et Sega a déjà vendu 1,79 millions de ses consoles Dreamcast dans l'archipel. A la bourse de TOkyo, le titre Sega était en recul de 20 yens lundi à la clôturé à 4.020 yens après cette annonce. Au premier semestre de l'exercice en cours, Sega a subi une perte nette de 19,1 milliards de yens au niveau de la maison-mère, qu'il a expliquée par les frais de lancement à l'étranger de sa console Dreamcast. La Dreamcast, première console à être dotée d'un processeur de 128 bits, a été mise sur le marché en septembre aux Etats-Unis et en octobre en Europe. Elle est considérée par les spécialistes comme la dernière chance de survie pour Sega, face à ses grands rivaux Nintendo et Sony, qui ont pris sur lui un avantage technologique et dont les modèles à venir sont encore plus sophistiqués que la Dreamcast.

    Japon: Matsushita prend le virage d'internet (Reuters, 27/1/2000)
    Le groupe japonais Matsushita Electric Industrial Co Ltd, premier fabricant mondial d'électronique grand public, va cesser d'utiliser le téléphone et le fax pour ses commandes de composants, qui transiteront désormais sur le web. Ce transfert, qui doit être achevé en mars 2001, concerne les commandes de 11 sociétés du groupe Matsushita à leurs 3.000 fournisseurs japonais, pour un volume annuel de 2.200 milliards de yens (20,84 milliards de dollars), annonce le groupe. Les commandes aux fournisseurs étrangers, qui atteignent 800 milliards de yens (7,58 milliards de dollars), seront transférées sur
    internet l'année suivante, ajoute le groupe. Matsushita - qui regroupe des marques telles que Panasonic, National et Technics - compte sur ce système pour réduire ses coûts alors que le haut niveau du yen et des ventes décevantes dans l'audiovisuel pèsent lourdement sur ses recettes. Le bénéfice opérationnel consolidé du géant de l'électronique a chuté de 38% au cours du semestre qui s'est achevé en septembre. 

    Le gouvernement japonais traque des pirates informatiques (AFP, 26/1/2000)
    La police japonaise a déployé mercredi une force spéciale pour traquer des pirates informatiques qui ont pénétré des sites officiels pour y inscrire des messages critiquant la position de Tokyo sur le passé impérialiste du pays, a-t-on annoncé de source policière. Les enquêteurs de la force spéciale et les experts gouvernementaux vont tenter d'identifier les auteurs de trois intrusions de sites ministériels en trois jours, les premiers à avoir jamais touché l'administration nippone. Des messages en chinois et en anglais ont ainsi été trouvés mercredi matin sur le site du ministère des Sciences et Techniques, a
    indiqué un porte-parole ministériel. La veille, des inscriptions similaires avaient été découvertes sur celui de l'Agence de Gestion et de Coordination, chargées des statistiques gouvernementales. Elles accusaient les Japonais de "n'avoir pas le courage de regarder en place la vérité de l'histoire. C'est la disgrâce de l'Asie". Lundi, le site du ministère des Sciences avait déjà été pénétré par un pirate qui l'avait détourné en le reliant à un site étranger à caractère sexuel. Il portait également l'inscription: "les Japonais sont des perdants". Le secrétaire général du gouvernement, Mikio Aoki, a reconnu mercredi qu'il "était plutôt difficile de trouver une méthode efficace de prévention" contre le piratage informatique. Il a indiqué qu'une réunion gouvernementale allait se tenir dans l'après-midi "afin d'étudier les mesures pour faire face à ce genre d'incidents". Certains médias ont fait le lien entre les inscriptions et la polémique provoquée, essentiellement en Chine, par l'organisation, dimanche dernier, d'une conférence privée à Osaka (centre) remettant en cause les atrocités commises par l'armée japonaise lors
    du sac de la ville chinoise de Nankin en 1937. La loi japonaise prévoit une peine maximum de cinq ans de prison pour la violation d'un système informatique.

    L'Inde publie sur internet les noms de fonctionnaires présumés corrompus (AFP, 24/1/2000)
    Un organisme de lutte contre la corruption en Inde a publié les noms de près de cent hauts fonctionnaires accusés de corruption dont la liste est disponible sur l'internet."Pourquoi les noms de responsables corrompus devraient-ils être tenus secrets ? En les publiant, je démontre que je prends la lutte contre la corruption très au sérieux", a déclaré M. Nagaraj Vittal, directeur de la Commission centrale de vigilance (CVC), un organisme consultatif indépendant."Les médias ont affirmé que les gros poissons parvenaient toujours à s'échapper. J'étais donc déterminé à garder les poissons que
    j'avais", a dit M. Vittal cité lundi par le journal Indian Express. Cette liste de 74 hauts fonctionnaires civils et de 20 officiers de police, qui doit être mise à jour en permanence, est consultable sur
    le site internet de la CVC (http://cvc.nic.in). Cet organisme a indiqué avoir conseillé au gouvernement de poursuivre en justice ces responsables, en activité ou à la retraite, accusés de corruption. La publication de ces noms n'a pas été bien ressentie au sein de la haute administration. "On ne peut de cette façon ternir l'image d'une partie du gouvernement", a protesté M. Bhure Lal, ex-membre de la CVC. La corruption est endémique en Inde, à tous les niveaux de la société, particulièrement dans l'administration.

    Japon - Naissance du premier "supermarché Internet" (Reuters, 12/1/2000)
    Six entreprises japonaises, dont Softbank Finance, filiale de Softbank, ont annoncé mercredi la création d'un "supermarché Internet" pour le 31 janvier. E-Convenience Co Ltd, au capital de 300 millions de yens (2,83 millions de dollars), commencera ses opérations dans la région de Tokyo, prenant les commandes sur le Net mais aussi par téléphone et par fax pour des livraisons rapides à domicile. Il concurrencera un autre service de commerce en ligne, 7dream.com, annoncé la semaine dernière par huit sociétés, au premier rang desquelles le leader Seven-Eleven Japan, ainsi que NEC et Sony. Mardi, c'est FamilyMart, la troisième chaîne de magasins du Japon, qui a annoncé à son tour une alliance pour le commerce en ligne dans le domaine de la culture et de la billetterie de spectacles. L'usage d'Internet est en expansion rapide au Japon. L'an dernier, les internautes étaient estimés à 22 millions, soit 18% de la population (contre un adulte sur deux aux Etats-Unis). Outre Softbank, les autres membres fondateurs de e-Convenience sont Hikari Tsushin - autre investisseur offensif dans les start-up de l'Internet - ainsi que les chaînes de magasins Sunkus & Associates et Circle K Japan, l'exploitant de chaînes de supermarchés Uny et une start-up formée il y a moins d'un an, Speed Group, qui opère dans la distribution de bijoux. Speed Group est lui-même détenu à 13,2% par Softbank Investment et à 7,4% par Hikari Tsushin. Son président est un des dirigeants de Sunkus, Takaya Kittaka. Pour son premier exercice, commençant en avril, le "supermarché Internet" nippon espère parvenir à un chiffre d'affaires de 600 millions de yens avec un objectif de 10.000 clients. Il table sur 150.000 clients dans les trois ans pour arriver à un chiffre d'affaires annuel de 6,2 milliards de yens. La Bourse de Tokyo a applaudi cette initiative. Softbank a gagné 6,13%, Sunkus 10,64%, Circle K Japan 8,74%.

    Internet et Année de la France au Japon
    Décembre 1995 : le gouvernement japonais, par le biais du MITI ( Ministry of International Trade and Industry ), décide d'investir 1,6 MdF, géré par l'association ECOM, pour lancer divers projets sur le commerce électronique, pour une durée de trois ans. Parallèlement,et dans le même but, le MPT ( Ministry of Post and Telecommunications) met en place un budget de 700 MF, géré par l'association Cyberbusiness. 
    Le développement du commerce électronique dépend de la fusion des cinq éléments 
    suivants : infrastructure, hardware, software, contenu et services, sur lesquels se penchent activement tous les grands acteurs japonais du secteur des Technologies de l'Information (NEC, HITACHI, FUJITSU, TOSHIBA, ...). Les spécificités du marché japonais, tant au niveau pratique que culturel, politique, économique et législatif, ont également une importance considérable sur l'avenir du commerce électronique au Japon. 
    Si tous les projets de commerce électronique qui existent actuellement au Japon visent à acquérir une certaine indépendance et autonomie nationale, le Japon suit également de très près le marché américain, et les options prises par les entreprises américaines du secteur seront vraisemblablement décisives pour le marché japonais. 

    Chiffres Clefs 1998 
    Taux de pénétration des PC dans les foyers : 17% 
    Utilisateurs d'Internet : 7 millions 
    Nb de hit jour sur Yahoo Japan : 2,6  millions 
    Nb de domaines déclarés : 31 000 
    Nb de fournisseurs d'accés :  1 500 
    Chiffre d'affaire de la publicité sur Internet : 60 M US$ 

    Salons à suivre : 
    - COMDEX JAPAN - annuel - avril - généraliste, technologies de l'information 
    - COM JAPAN - annuel - novembre - généraliste, technologies de l'information 
    - DIGITAL MEDIA WORLD - annuel - novembre - organisé par les associations du 
    multimédia au Japon 
    - NETWORLD INTEROP - annuel - juin - orienté technologie réseau
    - INTERNET EXPO TOKYO - annuel - novembre 
    - SEYBOLD TOKYO - annuel - décembre - orienté publication sur Internet 
    Notre dernière étude sur le commerce électronique au Japon peuvent être obtenue 
    par certaines entreprises européennes, renseignements  : otec_edi@atsystem.com
     

  • un "Plan PME Japon" s'ajoute au programme d'action "le Japon, c'est possible" lancé en 1992 par le Secrétariat d'État au commerce 

  • extérieur. Ce plan de soutien aux PME françaises intéressées par le japon, d'une durée de deux ans, regroupe une vingtaine d'initiatives pour y faciliter leur implantation . Les aides financières existentes, dont celles de la Coface, sont reconduites, un site Internet est ouvert http://www.dree.org/japon
     MALAISIE
    Malaisie (extraits AFP, 25/11/99)
    Ex-dauphin désigné de Mahathir Mohamad, l'homme fort de Malaisie, Anwar Ibrahim, 52 ans, est passé du jour au lendemain des lustres du pouvoir à l'ombre du cachot, poursuivi par la justice de son pays pour de prétendues turpitudes sexuelles. Pour avoir eu l'outrecuidance de faire savoir, en pleine crise économique asiatique, qu'il n'était pas d'accord avec la politique protectionniste de son mentor, Anwar Ibrahim a été brutalement limogé le 2 septembre 1998. Deux jours plus tard il était arrêté à son domicile en présence de sa femme et de ses deux enfants, et depuis la presse officielle, d'ordinaire pudibonde, se repaît de ses frasques sexuelles qui ont été à l'origine d'une première condamnation à six ans de prison en avril. Anwar Ibrahim, devenu la figure de proue de l'opposition, a renoncé à être candidat mais il a lancé du fond de sa cellule un appel aux électeurs en leur demandant de renverser Mahathir Mohamad. Curieusement dans ce pays de 20 millions d'habitants où la presse est à la botte du pouvoir, Anwar Ibrahim parvient encore à se faire entendre grâce à l'internet qui compte plus de 300.000 abonnés. Ironie du sort, c'est le Premier ministre lui-même qui a encouragé le développement du réseau dans une tentative d'apporter une nouvelle croissance au pays. Les opposants se sont emparés du reseau pour lutter contre la propagande officielle et une demi-douzaine de sites sont désormais consacrés au plus célèbre prisonnier du pays.
    SINGAPOUR
    À Singapour, on censure pour votre bien (2/8/2001, Transfert magazine)
    Le gouvernement de la ville-état a décidé de contrôler les prises de positions politiques sur Internet, en prétextant vouloir garantir la qualité des informations. 

    "L´Internet a un grand potentiel, mais il a aussi ses dangers." C´est ainsi que Lee Hsien Loong, le vice-Premier ministre de Singapour, a justifié les nouvelles mesures prises par le gouvernement pour régir la liberté d´expression. Dorénavant, tout contenu politique publié dans la presse ou sur le Web sera examiné par le Singapore Broadcasting Authority (SBA), instance de régulation de l´audiovisuel crée en 1994. Ainsi, selon le journal anglais The Guardian, tout communiqué lié à une élection ou à un débat politique national devra comporter le nom de l´auteur et du producteur de l´annonce, sous peine d´une peine de prison d´un an. Le parti au pouvoir, qui détient 81 des 83 sièges au Parlement, n´a jamais aimé le Web. Dès 1996, Singapour affirmait déjà, au sein de l´ASEAN (Association des pays d´Asie du sud-est), sa volonté de défendre les "valeurs asiatiques" en fermant le pays aux influences étrangères. Récemment, le SBA réaffirmait que tout contenu contrevenant à "l´intérêt public, à la moralité et à l´ordre public, à la sécurité ou à l´harmonie nationale" devait être prohibé. D´où la mise sous tutelle des fournisseurs d´accès qui ne sont autorisés que s´ils respectent les mesures de filtrage établies par le gouvernement.
    Ennemi intérieur
    Aujourd´hui, la nouvelle législation vise donc à museler l´ennemi intérieur, pardon, à permettre à l´internaute de distinguer "information" et "désinformation", selon Lee Hsien Loong. Curieusement, le Parti Démocratique de Singapour(PDS), parti d´opposition, estime qu´une régulation face à l´Internet est légitime, puisqu´un nombre croissant d´habitants de Singapour (30 %) est maintenant connecté. Mais avec la mise au pas d´Internet, le PDS perd un instrument essentiel pour diffuser ses idées dans un pays où la presse est déjà sévèrement contrôlée.

    Liens de l'article
         The Guardian : http://www.guardian.co.uk/internetnews/story/0,7369,528129,00.html
         Singapore Broadcasting Authority : http://www.sba.gov.sg/internet.htm
         Chiffres sur l´accès à Internet: : http://www.itu.int/journal/200102/F/html/indicat.htm
         Rapport Transfert/RSF : http://www.transfert.net/fr/cyber_societe/article.cfm?idx_rub=87&idx_art=4388/
     

    Singapour: le géant de l'édition SPH lance des portails internet (AFP, 25/1/2000)
    La filiale en ligne du géant de l'édition Singapore Press Holdings (SPH) prévoit de développer des portails asiatiques pour les informations et le commerce en ligne, en anglais et en chinois,
    a-t-elle annoncé mardi. SPH AsiaOne a indiqué que ses portails -- asiaone.com et zaobao.com -- allaient s'appuyer sur l'importante fréquentation des sites web de ses journaux. "Lors de ces dernières années, nous avons construit, grâce aux éditions en ligne des journaux de SPH, des sites web respectés, très visités, avec un total de plus d'un million de pages lues par jour", a déclaré Low Huan
    Ping, patron d'AsiaOne. Les portails vont proposer des informations récentes, l'accès à 200 détaillants pour la partie commerce en ligne, des services de courrier électronique et des offres et demandes d'emplois. 

    Commerce en ligne: Toshiba, Sakura et Mitsui s'allient à un groupe de Singapour (AFP, 25/1/2000) Le groupe électronique japonais Toshiba (Paris: 12925.PA - actualité) , la banque
    Sakura et la maison de négoce Mitsui vont s'allier à un groupe de Singapour pour fournir des servives de commerce électronique aux entreprises, ont-ils annoncé mardi. Les trois compagnies nippones ont conclu un accord avec Bex.com de Singapour, spécialisée dans l'e-commerce, pour créer une société commune dotée d'un capital initial de 2 milliards de yens (18,7 millions d'euros). Japan Business Exchange (Japan Bex) proposera des "servives à grande échelle et globaux de transactions sur l'internet +business-to-business+ (entre professionnels) au Japon" à partir d'avril. 

    la première dans le monde, la Bourse de Singapour va autoriser les transactions via Internet pour les petits investisseurs, qui  n'auront plus à passer par les courtiers et ne devront donc plus s'acquitter de la commission de 1 % sur les échanges de faible importance. Les sommes investies seront limitées à 50.000 dollars de Singapour par jour, soit un peu moins de 200.000 francs. Malgré l'insturation de ce plafond, la nouvelle a été mal accueillie par les agents de change de la place. Selon le quotidien local, The Straits Times, du mercredi 25 mars 1998, le système devrait entrer en fonction à la fin de l'année.AP/Le Monde , 27/03/98

    THAÏLANDE 
    PROJET DE CENSURE: La section thaïlandaise de l’Internet Society (ISOC) a rédigé à l’intention du gouvernement un projet de loi visant à établir une censure très stricte et un contrôle étatique complet sur le contenu et les infrastructures d’Internet dans le pays. Aussitôt, Vinton Cerf, vice-président de l’ISOC à l’échelle internationale, a fait savoir que ce texte «ne semblait pas compatible avec les principes de l’ISOC», qui a toujours œuvré pour la défense de la liberté d’expression sur le réseau. De son côté, le BangkokPost, très critique à l’égard du projet, met en cause la composition et les statuts de la section thaïlandaise de l’ISOC . Le Monde, 8/01/1998
    VIETNAM
    Le Viêtnam tente de démocratiser internet (Reuters, 25/2/2000)
    Les fournisseurs d'accès internet vietnamiens, contrôlés par les autorités communistes, ont reconnu que les baisses de prix qu'ils avaient pratiquées en février n'avaient pas permis de mettre le réseau des réseaux à la disposition du plus grand nombre. Le prix de connexion au Vietnam reste l'un des
    plus élevé de toute l'Asie. Les quatre fournisseurs - VDC, Netnam, FPT et Saigon Postel - ont fait baisser leurs prix de 400 dongs (2,85 cent) l'heure de connexion pendant les heures de grande affluence à des prix allant de 290 à 150 dongs (1,06 cent). Ces nouveaux tarifs ont été mis au point par les Postes et télécoms vietnamiens (VNPT). Le salaire moyen annuel est de 370 dollars.  Par ailleurs, les frais de raccordement au réseau internet ont été divisés de plus de moitié, passant de
    270.000 dongs (19,22 dollars) à une fourchette allant de 100 à 150.000 dongs (7 à 10,6 dollars).  Selon les données compilées par Netnam, le Vietnam compte pour l'instant 45.000 internautes, un chiffre
    revu à la baisse par FTP qui estime qu'ils ne pourraient être que 25.000, principalement des sociétés et des administrations. Au total, le parc informatique national ne dépasserait pas les 700.000 unités selon Netnam. "Les gens ordinaires ne peuvent pas se payer (de connexion)", explique un responsable de la FTP. "Les jeunes sont très intéressés par le net mais ce n'est pas assez bon marché et ils n'ont pas les moyens de se l'offrir", ajoute-t-il. Le Vietnam est officiellement raccordé au réseau des réseaux depuis 1997 mais l'accès à la majorité des sites internet - notamment ceux gérés par la communauté vietnamienne exilée opposée aux autorités communistes - est toujours bloqué par des "firewalls"
    (filtres de sécurité). Cependant, le nombre d'utilisateurs est en hausse constante, grâce notamment aux cybercafés qui ont ouvert à Hanoi et Ho Chi Minh Ville, même si ces derniers sont principalement fréquentés par des touristes. 

    L'assureur vietnamien Bao Viet ouvre un portail sur le net (Reuters, 1/2/2000)
    La société d'assurance Vietnam Insurance Corporation (Bao Viet) a ouvert un site internet pour vendre ses produits, rapporte le quotidien Vietnam news. Sur son site, www.baoviet.com, la société présente sa gamme de produits dont l'assurance vie et d'autres types de polices qu'elle est la seule à proposer au Vietnam. Bao Viet domine 70% du marché intérieur. Le marché de l'assurance n'en est encore qu'à ses débuts au Vietnam, mais il a déjà retenu l'attention de sociétés étrangères qui ont commencé à pénétrer le marché l'an dernier. De leur côté, les sociétés vietnamiennes n'utilisent internet pour leurs affaires que depuis peu. 

    Le nombre d'abonnés à Internet en hausse malgré le cout des services (Agence Vietnamienne d'Information, 18/11/99) 
    Malgré le tarif de navigation sur Internet jugé assez élevée au Vietnam, le nombre des utilisateurs va toujours crescendo deux ans après l'ouverture du pays sur le réseau de communication planétaire. 
    Chez la plupart des compagnies de services Internet, les résultats sont plus que prévus comme le nombre des abonnés a atteint 38.677 contre plus de 11.000 recensés il y a plus d'un an. Les clients préfèrent de plus en plus le courrier électronique au fax qui coute beaucoup plus cher, mais font très peu de recherches en ligne en raison du cout de navigation, estiment les experts. L'abonnement mensuel est facturé à 45.000 dongs (près de 3,6 dollars), les couts de navigation et de téléphone respectivement à 290 et 65 dongs la minute, ce qui représente 258.000 dongs pour dix heures en ligne par mois ou 20 minutes chaque jour. L'addition est plus salée pour les organisations désirant ouvrir leur propre site Web car le cout d'abonnement s'élève à 45 millions de dongs (plus de 3.200 dollars) par mois. Alors qu'une baisse de 30% à 50% des prix est à l'étude, certaines compagnies essaient de recruter de nouveaux clients en offrant une navigation gratuite sur Internet de minuit à six heures du matin, ou envigagent de réduire de moitié le cout téléphonique. Une réduction éventuelle des prix doit être minutieusement calculée et un mécanisme tarifaire unique sera adopté pour tous lesclients, selon la Compagnie générale des postes et des télécommunications du Vietnam (VNPT). Le Vietnam compte pour l'instant cinq fournisseurs de services Internet, placés tous sous le contrôle étatique, 16 fournisseurs d'information sur Internet et un seul fournisseur d'accès à Internet. 

    Le Vietnam lance un site internet pour attirer les investissements étrangers (19/7/99, AFP)
    Le Vietnam a ouvert un site internet en vue d'attirer les investissements étrangers en forte baisse ces dernières années dans le pays, a indiqué lundi le quotidien Vietnam News. Ce site, lancé par le ministère du Plan et de l'Investissement (MPI), vise à fournir des informations aux potentiels investisseurs étrangers du Vietnam, a expliqué M. Tran Xuan Gia, ministre du MPI cité par le
    journal. Son lancement survient alors que les nouveaux investissements étrangers directs au Vietnam ont baissé de 38% durant les six premiers mois de l'année par rapport à la même période de 1998, en raison partiellement, selon le ministre, d'un manque d'informations dans ce secteur.Mais les investisseurs étrangers attibuent en général cette chute à une bureaucratie et une corruption ayant sérieusement découragé leurs activités au Vietnam.
    L'adresse du site est http://www.vitranet.vnn.vn/fdi/default.htm.
    Le site est en vietnamien et en anglais.

    L'organe du PCV lance une version en anglais sur Internet (AFP, le 12 mars 1999) 
    L'organe du Parti communiste vietnamien, Nhan Dan, a lancé une édition électronique en anglais sur Internet à l'occasion du 48ème anniversaire de sa création, a indiqué vendredi l'Agence vietnamienne d'information. L'adresse du quotidien est http://www.nhandan.org.vn et l'édition électronique est destinée aux "Vietnamiens d'outre-mer, aux amis internationaux et à tous ceux qui veulent étudier le Vietnam et les Vietnamiens", a précisé l'agence. "Le journal électronique contribuera à la lutte contre les allégations calomnieuses des forces hostiles (au Vietnam) qui cherchent à déformer la situation du pays et à dénigrer notre Parti, notre Etat et notre régime", écrit vendredi le Nhan Dan dans son édition
    imprimée. Le quotidien Nhan Dan avait lancé en juin dernier sa première version électronique en langue vietnamienne sur l'Internet destinée notamment aux Vietnamiens vivant à l'étranger. Toutes les activités des médias vietnamiens sont strictement contrôlées par le régime communiste de Hanoï. 

    Vietnam : Depuis l'ouverture de l'accès au réseau Internet, seuls 4 "providers" sont actuellement autorisés à opérer. (l'OBSERVATOIRE EUROPEEN des TECHNOLOGIES de 
    COMMUNICATION,21 mai 1998)
    Il s'agit de : - VNPT à travers VDC. - Saigon Postel. - FPT. - Netnam.Parmi ces prestataires de services, seul VDC permet d'accéder au WEB depuis n'importe où au Vietnam. Même si les services des autres providers sont limités à Hanoi ou Ho Chi Minh Ville, ils proposent d'autres services comme plusieurs base de données, des forum de discussions (Netnam). La société Vietnet qui reste dans l'attente d'une autorisation nationale, n'offre pour l'instant uniquement à ses adhérents des informations économiques mises à jour régulièrement.source : V.N.N (Agence vietnamienne de presse). 

    Depuis le 14 juillet 1998, retrouvez toute l'information pratique Vietnam 
    sur le site de l'ambassade de France : 400 pages, des milliers d'information, une banque de donnees sur les études vietnamiennes. 

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    Mise à jour :  août 2001  Retour à la page d'accueil