Nextenso ouvre un nouveau bureau à
Singapour (Communiqué Cyperus 19/4/01)
Nextenso, éditeur d'une suite logicielle de création
de portails Internet multi-accès, annonce l'ouverture d'un bureau
commercial à Singapour. Cette expansion survient 10 mois après
la création de Nextenso par Alcatel.
Ce nouveau bureau a pour objectif d'accroître la présence
de Nextenso sur la zone Asie-Pacifique à travers le développement
de partenariats commerciaux avec les principaux acteurs de ce continent.
Nextenso a déjà créé des alliances stratégiques
avec HP, Gemplus et CMG dans cette région. La présence commerciale
de Nextenso est également déjà établie, avec
parmi ses 17 clients internationaux, Shanxi et Jiantsu en Chine et Telkomsel
en Indonésie.
Denis Attal, CEO de Nextenso, déclare: « Notre expansion
en Asie est le résultat de l'intérêt porté à
la suite logicielle Nextenso par les acteurs clés du marché
asiatique. Nous avons opté pour des bureaux à Singapour à
cause des investissements de cette ville en terme d'infrastructures informatiques.
Singapour a démontré qu'elle était le coeur technologique
de la région Asie-Pacifique. Nextenso est très enthousiasmé
par le fort potentiel de cette région et se donne tous les moyens
de devenir rapidement l'un des acteurs majeurs de ce marché ».
Le bureau Nextenso à Singapour sera dirigé par M. Christian
Aroule, auparavant CEO de Axel Multimedia (une filiale d'Infogrames Entertainment
Group) à Bangalore (Inde). Christian a également occupé
des fonctions de direction au sein de Thomson CSF et Thomson Digital Image
en Asie. Christian et son équipe auront pour mission de développer
activement les activités commerciales de Nextenso dans la région
Asie-Pacifique.
« Avec plus de 15 années d'expérience à
des postes de direction dans le développent international dans le
domaine de l'informatique, Christian apporte à Nextenso un savoir
incomparable, qui sera très profitable à l'implantation de
Nextenso en Asie », ajoute Denis Attal.
Quelques chiffres sur le marché asiatique
Selon une étude réalisée par le cabinet eMarketer
en février 2001, la population Internet asiatique passera de 49
millions en 2000 à 173 millions en 2004, soit une hausse annuelle
de 38%, augmentant le pourcentage de la région par rapport à
la population on-line mondiale de 21 à 27%. L'étude ajoute
que le Japon se vante de représenter 36% de la population asiatique
connectée, mais sa part devrait baisser à 18.5% d'ici 2004,
alors que le pourcentage des utilisateurs connectés de la République
de Chine s'élèvera à 17.4% pour le continent asiatique.
A propos de Nextenso
Nextenso, filiale d'Alcatel, développe et commercialise une
suite logicielle modulaire d'applications destinées à la
création et à l'enrichissement de portails Internet multi-accès
disponibles depuis toute sorte de terminaux fixes ou mobiles - PC, téléphones
WAP, PDA (assistants numériques personnels), télévisions
Internet, etc -.
Les applications "prêtes à personnaliser " de Nextenso
s'intègrent parfaitement dans les architectures réseaux existantes
et prennent déjà en compte les évolutions technologiques
futures que ce soit en matière de réseaux, d'accès
voix, de terminaux ou de protocoles.
Opérateurs télécoms, entreprises, banques, médias
sont aujourd'hui les clients des applications Nextenso dont le besoin est
d'enrichir leur stratégie de portail B-to-B, B-to-C, ou B-to-E.
Depuis plus de trois ans, Nextenso livre sa solution au travers d'un
réseau de partenaires internationaux et compte aujourd'hui plus
de 17 déploiements à travers le monde dans des secteurs d'activités
divers.
Nextenso, dont le siège social est basé à Antony,
possède également des locaux à Singapour.
Nextenso est une filiale d'Alcatel.
Site Web : http://www.nextenso.com
Le Sri Lanka recherche des prisonniers de guerre via internet (Reuters,
10/6/2000)
Le Sri Lanka lance un site internet dans l'espoir de localiser les
soldats détenus par les Tigres de libération de l'Eelam tamoul
(LTTE), en lutte pour leur autonomie depuis 1983. "(...) Le site lancera
un appel aux ravisseurs pour qu'ils donnent des informations sur toute
personne actuellement retenue en captivité (...)", a déclaré
jeudi le gouvernement dans un communiqué. Le site (www.helpheroes.lk)
devrait inclure un mémorial militaire en l'honneur des soldats tués
dans les combats contre le LTTE, qui se bat pour la création d'un
Etat tamoul dans le nord et l'est du pays. La guerre civile au Sri Lanka
a fait près de 60.000 victimes dans les deux camps. Le ministre
sri-lankais du Développement industriel C.V. Gunaratne et 21 autres
personnes ont été tués dans
un attentat-suicide mercredi dans la banlieue de Colombo, lors d'un
défilé organisé pour marquer le premier "Jour des
héros", en l'honneur des soldats tués dans la guerre contre
les séparatistes tamouls. Plus de 1.000 soldats sont détenus
par les rebelles, selon les familles des prisonniers.
Dégel économique entre Taiwan et la Chine (ZDNet,
23/5/2000)
Alors que les relations politiques sont toujours tendues entre la Chine
populaire et sa petite sur Taiwan, une
alliance technologique sino-taiwanaise, récemment signée,
illustre plutôt un dégel économique.
D'un côté la société Giga Media de Taiwan,
de l'autre Pacific Century Cyber Work (PCCW) de Hong-Kong (région
autonome, mais
sous contrôle de Pékin depuis1997). Ces deux sociétés
viennent de créer une entreprise, baptisée JV2 (PCCW 55%
et Giga Media
45%) dont la vocation sera la production de contenu «broadband»,
c'est-à-dire dédiés pour l'internet à haut
débit, le tout en langue
chinoise. Seul le niveau de détention de capital a été
rendu public mais pas les sommes concernées. Une autre filiale (JV1)
a vu le
jour pour gérer les droits marketing du contenu produit en commun
Elle sera détenue à 55% par Giga Media et à 45% par
le groupe
de Taiwan TVBS, autre empire de communication dans l'île.
Derrière les deux alliés du jour, il y a l'influence
de deux familles incontournables dans l'industrie locale. Giga Media est
contrôlée par
l'un des industriels les plus influents de l'île nationaliste,
Koo Chenfu, à la tête d'un empire des BTP, de la finance et
de la télévision
par câble (holding China Trust). Quant à PCCW, c'est l'un
des bijoux de famille du milliardaire de Hong-Kong Li Ka-shing, à
la tête
d'un autre conglomérat industriel éclaté (immobilier,
hôtellerie et télécoms) qui pèse à lui
seul environ 30% de la capitalisation
boursière de Hong-Kong.Le Honkongais Li entretient des relations
très étroites avec Jiang Zemin, le n°1 chinois, ainsi
qu'avec la classe dirigeante de Pékin. Il vient même de battre
Jiang pour le titre de "l'homme le plus puissant d'Asie", décerné
par Asiaweek dans son édition du18mai. En face, à Taiwan,
la famille Koo n'est pas en reste : le patriarche Koo Chenfu n'est autre
que le négociateur en chef pour Taiwan dans les discussions avec
la Chine continentale, et le clan jouit d'appuis très solides dans
de nombreux groupes industriels japonais.Koo Chi-Yun (48ans), P-DG de Giga
Media, et Li Tzar-Kai (33ans), son équivalent chez PCCW (qui préfère
se faire appeler "Richard Li" à l'occidentale) sont fait pour s'entendre.
Ces deux figures locales font partie d'une nouvelle génération
d'entrepreneurs locaux salués récemment par l'hebdomadaire
britannique The Economist.
Le portail internet Lycos Asia lance trois sites pour la Chine, Taïwan
et Hong Kong (AFP, 22/5/2000)
Le portail internet Lycos Asia a annoncé lundi le lancement
de trois sites destinés aux marché de la Chine, Taïwan
et de Hong Kong.Ces sites offriront un contenu bilingue chinois et anglais,
et proposeront toute une gamme de services, dont l'accès gratuit
au courrier électronique, a indiqué Lycos.Ce lancement dans
trois pays est le prélude à une expansion dans d'autres pays
de la région, dont l'Inde et l'Indonésie, a-t-elle poursuivi.La
semaine dernière, le portail a commencé à tester ses
transmissions WAP à Singapour et en Malaisie, une norme qui permet
aux abonnés d'accéder à leurs informations et leurs
services sur leur téléphones portables.Lycos Asia est une
joint-venture entre la société américaine Lycos et
Singapore Telecommunications. Son objectif est de développer des
sites locaux dans une dizaine de pays asiatiques.
L'Inde devient l'un des rares pays à avoir une loi-cadre pour
l'internet (AFP, 17/5/2000)
Le parlement indien a adopté mercredi une loi règlementant
le secteur des technologies de l'information, devenant le 13ème
pays dans le monde à disposer d'un tel cadre juridique pour un secteur
en pleine explosion.
Ce texte a été adopté mercredi à
l'unanimité par le sénat indien, au lendemain de son approbation
par la chambre basse. Il était attendu depuis longtemps par les
professionnels des technologies de l'information qui travaillaient jusqu'içi
en zone "grise".
La loi donne un cadre légal notamment au commerce et aux
transactions boursières en ligne et à la signature électronique.
Elle définit ce qui est un crime digital et les peines encourues.
Le ministre en charge des technologies de l'information, Pramod
Mahajan, a réfuté lors du débat au sénat des
critiques de l'opposition selon lesquelles la loi était draconnienne.
Selon le texte adopté mercredi l'accès sans autorisation
à des informations électroniques constitue un crime. Le piratage
informatique est passible d'amendes allant de 200.000 roupies (4.600 dollars
US) à 10 millions de roupies(233.000 dollars US) et jusqu'à
trois ans de prison. La publication de documents jugés obscènes
sera passible de peines allant jusqu'à cinq ans de détention,
10 en cas de récidive.
Des équipes spéciales seront créées
au sein de la police pour lutter contre la cyber-criminalité. Des
policiers pourront perquisitionner des domiciles privés et bureaux
sans mandat judiciaire.
"Je démens avec véhémence les accusations
de l'opposition selon lesquelles la loi est draconienne. Tout comme le
commerce électronique émerge, la cyber-criminalité
émerge aussi. Il faut un règlement. C'est ce que nous avons
fait avec cete loi", a dit M. Mahajan. "Si la police commet des excès,
elle sera punie", a-t-il assuré, rappelant qu'au besoin la loi pourrait
être amendée.
Dans son projet de loi, le gouvernement a rejeté certains
amendements proposés par des parlementaires, dont l'un aurait obligé
les propriétaires de cyber-cafés à établir
des registres de leurs clients et des sites auxquels ils accèderaient.
Les professionnels des technlogies de l'information se sont félicités
de l'adoption de cette loi, soulignant qu'elle permettrait notamment un
rapide développement des transactions en ligne, autorisé
depuis janvier.
"Il est notable qu'avec ce texte loi en application, l'Inde rejoindra
un petit groupe de 12 pays qui ont une cyber-loi", a expliqué Dewang
Mehta, responsable de l'Association nationale des compagnies de software
et de services informatiques (NASSCOM), estimant que l'Inde lançait
ainsi une "révolution digitale".
L'Asie: immense terrain de chasse pour le cybercrime (AFP, 13/5/2000)
Du piratage de logiciels en Chine au blanchiment d'argent virtuel dans
le Pacifique Sud, le crime organisé en Asie a vite fait de s'adapter
aux nouveaux débouchés que lui offre l'internet.
Un an après "Melissa", l'aventure du virus "ILOVEYOU"
vient de montrer qu'il reste beaucoup à faire en matière
de sécurité informatique et de législation.
"La croissance exponentielle de l'utilisation de l'internet va
encore étendre le problème, et son caractère international
rend nécessaire une coopération internationale", estime Barbara
Etter de la police australienne, chargée d'étudier une stratégie
pour lutter contre le cybercrime.
La principale question avec cette forme de criminalité
est d'évaluer exactement l'étendue du problème, ajoute-t-elle.
"C'est très difficile à quantifier dans la mesure
où les gens qui en sont victimes ne le disent pas, et même
parfois ne le savent pas", a-t-elle déclaré à l'AFP.
Une récente étude effectuée en Australie
montre que 42 % des sociétés qui ont constaté des
crimes de ce genre n'en ont pas informé la police.
Un autre aspect non négligeable du cybercrime est son
impact négatif sur l'économie. Selon une étude de
la Citybank, 60 % des consommateurs n'ont pas confiance dans le net et
refusent d'y divulguer les données personnelles de leurs cartes
de crédit par exemple, rendant ainsi difficile le développement
du commerce informatique.
Pourtant, dans le Pacifique sud, certains ont vite compris le
parti qu'ils pouvaient tirer du e-commerce, et on ne compte plus les centres
financiers offshore opérant depuis les républiques et royaumes
insulaires de la région.
Nauru, minuscule république du sud-ouest du Pacifique,
compte ainsi 400 banques offshore, le plus souvent de simples boites aux
lettres électroniques, fortement soupçonnées d'être
l'un des plus grands centres de blanchiment d'argent de la mafia russe.
Le "Dominion de Melchisédech" et le "Royaume de l'Atoll
EnenKio", également promus centres financiers offshore, ont franchi
un pas supplémentaire: ils n'existent que dans le cyberespace. Profitant
de l'ignorance générale, ils arrivent à vendre des
obligations, voire des passeports, aux plus crédules.
Aux Philippines, l'affaire du virus ILOVEYOU a montré
les lacunes de la législation pour poursuivre le cybercrime. La
seule parade légale pour poursuivre un "hacker" dans ce pays est
le recours à un article de loi théoriquement destiné
à réprimer les fraudes sur les cartes de crédit.
En Chine, les hackers font des ravages sur 40 % des sites internet.
Les pirates du web ont trouvé avec le piratage des logiciels et
des enregistrements musicaux un nouveau débouché, véritable
casse-tête pour les autorités et pour la plupart des éditeurs
mondiaux de musique.
Pékin a bien annoncé en avril une nouvelle législation
anti-hackers, mais sans donner vraiment de détails.
Le Japon quant à lui, après 16 cyberattaques réussies
et 32.000 tentatives contre des sites gouvernementaux, a mis en place un
éventail législatif pour lutter contre les hackers. 247 crimes
informatiques ont été recensés dans le pays en 1999,
parmi lesquels la diffusion de matériel pédophile --una activité
à laquelle ne seraient pas étrangers les puissants mafieux
yakuzas--, fraudes et pillages de copyright.
L'Asie, d'où serait parti "ILOVEYOU", relativement épargnée
(AFP,
5/5/2000)
Le virus informatique "ILOVEYOU", qui pourrait être parti des
Philippines, a relativement épargné les ordinateurs asiatiques,
selon les premiers résultats des analyses effectuées par
les experts et les sociétés spécialisées.
Le virus, qui apparaît dans les boîtes aux lettres
électroniques sous forme d'un message intitulé "ILOVEYOU",
serait né à Manille avant de parcourir les réseaux
d'Asie, d'Europe et d'Amérique.
Les mots "Manila, Philippines", accompagnant la phrase "je déteste
aller à l'école", apparus à ceux qui ont ouvert dans
leur boîte aux lettres électronique le document fatal avaient
fait porter en direction de Manille les soupçons sur son origine.
Pour Ramon Seneres, directeur général du Centre
national d'informatique qui contrôle les systèmes informatiques
du gouvernement, "cela ne constitue pas une base suffisante pour dire qu'il
vient réellement d'ici".
Le service Sky Internet de Manille a fermé son service
de fourniture de courrier électronique à ses abonnés
d'où se répandait apparemment le virus. Un collaborateur
de cette société a déclaré, en requérant
l'anonymat, que le site avait été utilisé par des
"personnes sans scrupules", mais il a refusé d'en dire plus.
C'est surtout l'Amérique du Nord qui a souffert du virus,
l'Asie ayant été relativement épargnée, probablement
en raison du fait qu'il a été lancé en fin de journée
(heures locales), après la fermeture des bureaux, estiment les spécialistes.
Selon le site de dépistage, mis en place par la société
Trend Micro Inc, l'un des principaux fournisseurs de logiciels antivirus,
quelque 2,9 millions d'ordinateurs dans le monde entier avaient été
contaminés vendredi à 06H00 GMT dont 2,5 millions en Amérique
du nord, 223.000 en Europe et 100.000 seulement dans la région Asie-Pacifique.
Le Japon avec 13.000 ordinateurs atteints et la Chine avec 3.800
ont été relativement épargnés car c'était
jour férié dans ces pays.
En Australie, ce sont plus de 18.000 ordinateurs qui ont été
contaminés. Selon Kenny Liao, directeur de Trend Micro, au moins
dix compagnies très importantes d'Australie ont été
sévèrement touchées.
"Nous ne pouvons pas encore le confirmer, mais nous pensons que
ce virus sera bien plus important que Melissa, qui avait, l'an dernier,
affecté dix millions d'ordinateurs en 72 heures", a-t-il indiqué.
Trend Micro a affirmé avoir été le premier
à fournir les formules permettant de contrer ce virus, jeudi soir.
Un autre éditeur de logiciels antivirus, Symantec, a qualifié
ce virus de "cauchemar", soulignant lui aussi que ses conséquences
seraient pires que celles de "Melissa". Tout le réseau informatique
de Channel Seven, une chaîne de télévision australienne,
a été touché par "ILOVEYOU".
En Nouvelle-Zélande, le gouvernement surveille de près
la propagation de "ILOVEYOU", le ministre de la Fonction publique, Trevor
Mallard, ayant déclaré que "c'est le virus informatique le
plus redoutable et le plus grave qui ait jamais touché la Nouvelle-Zélande".
Les ordinateurs des ministères de l'Education et de la
Pêche ont été touchés et le service des statistiques
a fermé son réseau de courrier électronique pour éviter
la contamination. Une importante compagnie d'assurances, un centre médical,
des journaux de Wellington et de la ville de Waikato ont également
été atteints.
A Taipei, le principal fabricant d'ordinateurs Acer Inc a affirmé
que quelques machines avaient été touchées, mais "cela
n'a eu que peu de conséquences sur l'ensemble de notre activité",
a déclaré un porte-parole. D'autres sociétés
ont pris des mesures d'urgence en fermant notamment leur service de courrier
électronique.
A Singapour, la société Symantec spécialisée
dans la lutte contre les virus a reçu des appels d'entreprises et
de particuliers.
A Hong Kong, la grande firme Pacific Century CyberWorks (PCCW) de Richard
Li a été touchée ainsi que le quotidien South China
Morning Post.
"Notre système de courrier électronique a été
atteint hier (jeudi) après-midi, mais nous n'avons pas été
paralysés par le virus", a déclaré un porte-parole
de PCCW qui contrôle l'opérateur de télécommunications
Cable and Wireless HKT Ltd.
Au Cambodge, la société internet Telstra a été
informée par plusieurs de ses clients importants qu'ils avaient
été contaminés.
Site internet pour les négociants en thé (Reuters,
5/5/2000)
Acheteurs et vendeurs de thé indien pourront mener leurs opérations
sur un site internet au Bangladesh, au Sri Lanka, au Kenya et en Indonésie
d'ici la fin de l'année, a annoncé Ayush Bagla, président
de la société indienne Teauction.com Ltd.Il a précisé
à Reuters qu'il annoncera d'ici la fin du mois un nouveau partenariat
avec une société du Sri Lanka."Nous sommes fortement encouragés
par la réaction qu'a provoqué notre site (www.teauction.com)
et nous passerons des accord dans d'autres pays d'ici peu. Nous voulons
être la seule interface entre acheteurs et vendeurs. Actuellement
tout acheteur de thé indien dans le monde peut utiliser nos services
mais bientôt, nous pourrons offrir toutes les variétés
de thé," a-t- il ajouté.Selon Bagla, le site attire de très
gros négociants et a enregistré sept millions de roupies
(160.550 dollars) de transactions la semaine dernière.Teauction.com
est en concurrence directe avec les maisons de courtage traditionnelles,
comme J. Thomas and Co, qui met aux enchères un tiers de la production
de thé indienne. J. Thomas projette d'ailleurs de lancer son propre
site dans le courant de l'année.
ST Telemedia crée un réseau pan-asiatique de centres
internet (Reuters, 25/4/2000)
Le groupe de télécommunications Singapore Technologies
Telemedia Pte Ltd a annoncé un investissement de 294 millions de
dollars dans un réseau de centres destinés à aider
les entreprises à créer leurs services de commerce électronique
dans onze grandes villes de la zone Asie-Pacifique. Ce projet de deux ans
a débuté dans cinq villes - Hong Kong, Bangkok, Kuala Lumpur,
Singapour et Djakarta- au mois de janvier dernier, a précisé
le directeur général de ST Telemedia, Tay Kiong Hong lors
d'une
conférence de presse. Taipeh et Tokyo sont les prochaines sur
la liste ainsi qu'une ville chinoise. "Pour toute la zone Asie-Pacifique,
nous pensons investir un demi-milliard de dollars singapouriens dans ce
réseau", a-t-il déclaré. "Nous envisageons une introduction
en Bourse dans les douze à 18 mois à venir". La presse asiatique
se faisait l'écho récemment d'une possible introduction de
ST Telemedia simultanée à Singapour et aux Etats-Unis.
Câble sous-marin US pour les liaisons internet entre Tokyo
et Hong Kong (AFP, 24/1/2000)
Un projet de câble sous-marin d'une capacité huit fois
supérieure à ceux qui desservent actuellement Hong Kong et
qui permettra des liaisons internet bon marché entre le territoire
et Tokyo a été annoncé lundi par une société
américaine. D'une capacité de 320 gigabits par seconde au
début, ce câble devrait être opérationnel au
cours du second trimestre de 2001, a précisé la société
Level 3 Communications Inc. Ultérieurement ses capacités
pourront être portées à 2,56 terabits (1T = 10 puissance
12) en fonction de la demande."Ce cable entre Hong Kong et le Japon permettra
d'augmenter considérablement la transmission bon marché de
données
informatiques à haut débit entre ces deux grandes agglomérations
asiatiques et, au delà, vers les USA grâce à notre
position de
propriétaire de cette liaison", a déclaré Steve
Liddel directeur exécutif de Level 3 pour l'Asie.
L'industrie internet naissante en Asie-Pacifique vouée aux
fusions (AFP, 11/1/2000)
L'industrie internet naissante en Asie-Pacifique va probablement comme
sa cousine américaine entrer dans une spirale de mariages et rapprochements
mais les alliances à venir prendront une forme différente
de la méga-fusion entre America Online (AOL) et Time Warner. L'accord
signé lundi aux Etats-Unis va donner lieu à une vague d'alliances
entre groupes appartenant à des domaines différents ayant
en commun l'internet, a estimé Ian Wenham, analyste de Lehman Brothers
joint à Hong Kong et spécialisé dans cette technologie.
"Ce n'est que le début de ce qui va devenir une tendance de fond",
a-t-il estimé. Le mariage entre AOL et Time Warner est le premier
entre un gros fournisseur d'accès à l'internet comme AOL
et un pourvoyeur de contenus et programmes comme Time Warner, a souligné
M. Wenham. Ce rapprochement va obliger les sociétés de chacun
de ces champs d'activité à réexaminer leurs positions,
selon cet analyste. "Je pense que l'internet en général,
et la sphère du commerce électronique sont quelque chose
d'assez nouveau en Asie", a-t-il toutefois relativisé. Le phénomène
internet n'a commencé à avoir un impact sur l'industrie japonaise
qu'au deuxième semestre de 1999 et "probablement seulement au dernier
trimestre en ce qui concerne le reste de l'Asie", a souligné l'expert.
"Nous n'en sommes pas comme aux Etats-Unis à quatre ou cinq ans
de hausse ininterrompue du marché boursier", a-t-il ajouté.En
Australie, cependant, les investisseurs parient sur une alliance entre
le groupe du magnat Rupert Murdoch, News Corp, en tant que source de contenus
et un distributeur spécialiste de l'internet. La preuve, le titre
a grimpé de 28% ou 4,05 dollars australiens, mardi, à 18,60
dollars. A Tokyo, l'action Sony a gagné 2.000 yens, ou 8,4% à
25.700 yens, les opérateurs spéculant sur tous les titres
liés de près ou de loin à l'internet pouvant être
éventuellement concernés par une alliance. Mais les analystes
ont mis en garde contre une transposition pure et simple du modèle
AOL-Time Warner en Asie. "Je ne peux pas imaginer une fusion comme celle
entre America Online et Time Warner au Japon parce que le marché
est complètement différent", a souligné Thomas Rodes,
analyste spécialiste des télécommunications pour Nikko
Salomon Smith Barney.
"Si l'on doit assister à une méga-fusion au Japon, ce
ne sera pas entre un groupe de médias et un fournisseur d'accès
(à l'internet)
mais cela sera une combinaison entre un opérateur de télécommunications
et un pourvoyeur de contenus", a-t-il estimé. L'une des voies explorées
actuellement au Japon concerne le secteur encore embryonnaire du commerce
électronique où les rapprochements se sont multipliés
ces derniers jours. Mardi, cinq chaînes de magasins de proximité
dont Sunkus and Associates et FamilyMart se sont alliées pour offrir
des services d'e-commerce en s'appuyant sur un réseau de 12.500
boutiques où seront implantés des terminaux multimédias.
Jeudi, huit groupes dont la chaîne Seven-Eleven, Sony et NEC avaient
fait une annonce similaire.Le ministère du Commerce international
et de l'Industrie (MITI) prévoit que l'e-commerce va exploser et
passer de 64,6 milliards de
yens en 1998 à 3.200 mds (29,9 milliards d'euros) en 2003. Toutefois,
les rapprochements pourraient être freinés en Asie-Pacifique
par l'existence de nombreux obstacles réglementaires.
Accord entre Yahoo
et l'AFP pour des sites en Asie-Pacifique (AFP, 22/12/99)
Yahoo et l'Agence
France-Presse (AFP) ont conclu mercredi un accord au terme duquel l'AFP
devient le principal fournisseur d'informations sur les sites de Yahoo
en Asie, Australie et en Nouvelle-Zélande."Nous mettons à
profit deux ans de très proche collaboration", a déclaré
Pierre Lesourd, directeur régional de l'AFP pour l'Asie-Pacifique
après avoir signé cet accord avec Savio Chow, vice-président
de Yahoo et directeur général pour l'Asie."Ce nouvel accord
constitue une étape vers un développement supplémentaire
des liens entre l'AFP et Yahoo", a ajouté M. Lesourd.Avec cet accord,
l'AFP va fournir une sélection d'informations internationales en
anglais, parmi lesquelles la couverture quotidienne du championnat de football
britannique, et des photographies d'actualité accessibles sur le
site internet: http://www.yahoo.com.sg.
L'AFP a déjà
un partenariat avec Yahoo sur plusieurs autres sites en Europe, au Canada,
aux Etats-Unis et en Amérique du Sud,
avec des informations
en anglais, français et espagnol.
NTT Communications, bras international du géant japonais des télécommunications Nippon Telegraph and Telephone (NTT) et le sud-coréen Korea Telecom ont signé mardi un accord de principe pour s'allier dans l'internet et les services aux entreprises. NTT Com et Korea Telecom (KT), principal opérateur de Corée du sud, ont décidé de "joindre leurs forces dans les services aux utilisateurs professionnels et dans les services internet en rapide expansion", a annoncé un communiqué commun des deux groupes. (RP, 22/12/99)
Les rebelles Tamouls
récoltent des fonds sur l'internet (ZDnet France, 24/11/99)
Les Tigres pour
la libération de l'Eelam se sont dotés d'un site web, selon
l'agence Reuters. Cette opération a pour objectif de
sensibiliser les
sympathisants du monde entier et de récolter des fonds. Jusqu'ici,
les rebelles Tamouls avaient toujours nié utiliser eux-mêmes
les ressources du net pour leur cause. Mais depuis longtemps, de nombreux
sites de sympathisants font état de leurs faits d'armes. Par ailleurs,
ces sites les “mettent en scène” et vendent des vidéos de
batailles passées, des drapeaux tamouls, des livres, etc. Les rebelles,
qui se battent pour l'autonomie de la province de l'Eelam depuis 16 ans,
profitent de leurs récentes victoires sur l'armée sri lankaise
pour lancer une campagne de propagande en ligne. Un diplomate occidental
confie à Reuters que « Les Tigres savent utiliser l'internet
depuis des années pour propager la bonne parole à des milliers
de kilomètres du Sri Lanka. » Le gouvernement a mis en place
ses propres sites pour contrer ceux des Tigres et des sites anti-terroristes
foisonnent sur le web.
Mais les rebelles
prennent l'avantage en diffusant le résultat des combats sur leur
site, via leurs bureaux londoniens, sachant que le
gouvernement censure
les victoires tamoules dans les médias locaux.
Chasse à
l'art asiatique dans la cyber-jungle
(AFP, 12/11/99)
L'Asie du Sud-Est
est confrontée à une nouvelle bataille pour préserver
son patrimoine artistique du pillage, cette fois dans la cyber-jungle des
enchères sur l'internet. Celles-ci sont une aubaine pour les collectionneurs
d'antiquités, bien sûr. Mais aussi pour les trafiquants.Chaque
jour, des milliers d'amateurs se connectent sur des ventes aux enchères
en ligne en quête de bonnes
affaires. Une clientèle
internationale aisée, susceptible d'attirer pilleurs d'oeuvres d'art
et contrebandiers à l'affût.Il n'est qu'à visiter un
site populaire d'enchères,
eBay.com,
pour découvrir des pages d'antiquités asiatiques à
vendre, notamment cambodgiennes et thaïlandaises.Des panneaux sculptés
d'"apsaras" (déesses) du 12e siècle, présentés
comme des originaux des temples d'Angkor au Cambodge, à des statuettes
thaïlandaises "rares" du Bouddha de la période Ayutthaya (14e-18e).
Et bien d'autres pièces mises à l'encan par des vendeurs
de Bangkok, Chiang Mai, Singapour, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis.Pour
des mises à prix qui s'échelonnent entre quelques centaines
de dollars, une vraie bagatelle qui peut faire douter de leur authenticité,
et plusieurs milliers d'USD. Si eBay.com est la salle des ventes en ligne
la plus connue, il en y a bien d'autres, certaines basées en Asie,
comme
www.a2z.com,
lancée en Chine à la fin octobre. "J'ai bien peur que l'internet
ne soit exploité par des gens qui sont des voleurs ou des trafiquants
d'antiquités", s'inquiète Prachote Sangkhanukit, directeur
du bureau de l'archéologie au Département des Beaux-Arts
à Bangkok. L'exportation de statuettes historiques du Bouddha est,
en principe, illégale mais la Thaïlande n'a pas de loi réglementant
le commerce d'antiquités sur l'internet, reconnaît M. Prachote.
Il en appelle à la solidarité internationale pour mettre
un terme à cette pratique. Par ailleurs, soucieuses de débarrasser
le royaume de sa réputation de plate-forme régionale de la
contrebande d'oeuvres d'art, les autorités thaïlandaises ont
récemment décidé de s'attaquer globalement à
ce trafic lucratif, en particulier émanant des temples cambodgiens.
Le danger de la délinquance électronique dans le secteur
de l'art a été exposé en septembre lorsque la garde
civile espagnole a saisi des milliers d'objets, pièces de monnaie,
bijoux, céramiques, pillés sur des sites de fouilles archéologiques
et destinés à des enchères sur une page web californienne.
Pour Richard Engelhardt, du bureau de l'UNESCO à Bangkok, il est
à craindre que les trafiquants d'art asiatique ne soient en train
de se brancher sur l'internet.
"Celui-ci ouvre
la porte à un accroissement du négoce illégal et est,
certainement, un moyen de faire du recel... Il élargit la base de
la clientèle",
estime-t-il.
Il est difficile
de vérifier si les antiquités offertes, notamment sur eBay,
sont authentiques ou si elles contreviennent aux conventions
internationales
sur le trafic des biens culturels.
"Je suis très
surpris que les mises à prix soient si basses. Acheteurs et vendeurs
sont en contact direct, il n'y a donc pas
d'intermédiaire,
ce qui pourrait expliquer pourquoi tant de pièces sont aussi bon
marché", explique M. Engelhardt.
"Il est dur de savoir
ce que l'on marchande parce que personne ne fournit l'histoire complète
de la propriété d'un objet, ce qui, déjà,
pose des problèmes
d'éthique", affirme le responsable de l'UNESCO. Ainsi, craint-il,
il ne serait pas compliqué de proposer des
articles interdits
à la vente.
Une compagnie spécialisée
comme eBay.com assure qu'elle ne tolère rien d'illégal et
encourage les surfeurs à lui signaler toute
infraction.
"Nous n'avons aucun
contrôle sur la qualité, la sécurité ou le caractère
légal des objets présentés, ni sur la véracité
ou l'exactitude
des catalogues",
prévient un message sur son site internet.
L'Asie, continent
en e-devenir [ZDNet France, 7/11/99]
Le nombre de personnes
utilisant l'internet en Asie va augmenter de 422 % dans les six prochaines
années et devrait atteindre les 228 millions d'utilisateurs en 2005.
L'étude menée par Philips Group, société londonienne,
chiffre à 43,6 millions le nombre d'Asiatiques qui butinent aujourd'hui
l'internet.
En 2005, la relève
chinoise
La majorité
des utilisateurs asiatiques sera concentrée au Japon jusqu'en 2005,
ensuite, les estimations
annoncent que près
de 40 % des internautes orientaux seront Chinois ! (85 millions en tout).
D'après une étude d'IDC, les
internautes d'Asie
préfèreraient surfer dans leur langue maternelle.
Japon : 13 millions
d'abonnements en 99
Un rapport de l'association
du développement des nouveaux médias révèle
que près de 13 millions de Japonais ont souscrit à des
services en ligne
en 1999. 4,85 millions d'abonnés à l'internet sont des compagnies,
440 000 des agences gouvernementales, et
2,53 millions des
établissements scolaires. Les petits fournisseurs d'accès
sont particulièrement à la fête au Japon. Ceux qui
annoncent moins
de 300 000 abonnés ont enregistré des taux de croissance
compris entre 50 et 150 % cette année ! Tandis que
les fournisseurs
comme NiftyServe, comptant deux millions d'abonnés, se sont contentés
de chiffres stables.
Les utilisateurs
asiatiques de l'internet dédaignent les sites locaux, presque tous
en anglais, et préfèrent faire leurs courses dans leur langue
sur des sites étrangers qui leur offrent cette possibilité,
indique une enquête publiée lundi.(AFP, 1/11/99)
La société
de recherches en marketing International Data Corp. (IDC), auteur de cette
enquête, estime que les internautes d'Asie préfèrent
surfer dans leur langue maternelle plutôt qu'en anglais. Or, les
firmes non-asiatiques présentes sur le Web tiennent beaucoup mieux
compte de cet engouement du public en Asie que leurs homologues asiatiques."C'est
un gros coup de semonce pour les vendeurs asiatiques sur l'internet, car
s'ils ne se montrent pas suffisamment agressifs, ils vont perdre des marchés
potentiellement énormes au bénéfice de compagnies
étrangères", a indiqué à l'AFP Pete Hitchen,
directeur de recherches sur l'internet auprès de l'IDC.Le rapport
établi par l'IDC couvre 13 pays de la région Asie-Pacifique.
Il montre également que les achats en ligne progressent dans cette
région. Les pays concernés par cette enquête sont l'Australie,
la Chine, Hong Kong, l'Inde, l'Indonésie, la Malaisie, la Nouvelle
Zélande, les Philippines, Singapour, la Corée du sud, Taiwan,
la Thaïlande et le Vietnam. La plupart des vendeurs américains
ou européens sur l'internet ont joué la carte du multilinguisme
pour conquérir de nouveaux
marchés,
d'après l'étude d'IDC.Selon cette enquête, 80% des
Chinois et des Sud-Coréens qui utilisent Internet préfèrent
surfer dans leur langue.D'après M. Hitchen, 68% des Chinois utilisateurs
d'Internet, qui achètent en ligne, le font sur des sites locaux,
contre 72% en 1998.Pour les web-surfers coréens, la proportion est
tombée de 80% en 1998 à 68% cette année.Le commerce
électronique "pesait" 200 milliards de dollars en 1998, mais son
poids pourrait atteindre 1.000 milliards de dollars d'ici à 2002,
selon certaines estimations.
Noms de domaine
: la Chine et l'Inde dans le top ten [ZDNet France, 1/6/99]
Network Solutions
a publié en fin de semaine dernière le top 50 des pays déposant
le plus grand nombre de noms dans les domaines en .com, .net et .org. Avec
73 % des dépôts les États-Unis demeurent largement
en tête, même si la part des dépôts internationaux
tend à augmenter. 230 000 noms ont été inscrits dans
les registres de Network Solutions par des déposants non-américains
au premier trimestre 1999, contre 98 000 à la même période
un an plus tôt. Le Canada reste en tête des déposants
hors États-Unis, devant le Royaume-Uni... et la France. Mais la
principale tendance révélée par ce rapport c'est l'entrée
de pays réputés peu connectés, de pays en voie de
développement, dans le top ten de Network Solutions : la Chine en
8e position et l'Inde en 10e place. Jusqu'en avril 99, Network Solutions
disposait d'un monopole dans l'enregistrement des noms de domaines, en
.com, .org et .net.
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Les taliban veulent mettre l'Afghanistan
à l'heure d'internet (AFP, 23/4/99)
L'Afghanistan se banchera bientôt sur internet et utilisera le courrier électronique grâce à une compagnie de téléphonie américaine avec la bénédiction des Taliban intégristes. Selon des responsables de la milice des "étudiants en théologie" au pouvoir à Kaboul, les premières liaisons internationales directes vont mettre l'Afghanistan sur le réseau dans deux ou trois mois, dans le cadre d'un plan de 15 ans visant à restaurer le secteur téléphonique du pays, complètement inexistant après deux décennies de guerre. Après des mois de négociations, la compagnie américaine Telephone Systems international Inc. (TSI) doit commencer l'installation des premières antennes et des équipements à la mi-mai.Le vice-président de TSI Stuart Bentham a annoncé que les premières antennes seront installées à Kandahar -- le quartier général des taliban dans le sud du pays -- et à Kaboul, la capitale.Cela permettra dans un premier temps aux Kandaharis et aux Kaboulis de s'équiper en téléphones portables."L'équipement satellitaire sera branché sur le réseau de Kaboul qui date de 1956", a ajouté M. Bentham. "Cela permettra aux résidents d'accéder au réseau international de chez eux", a-t-il expliqué.Il n'y a actuellement que deux lignes internationales dans le pays. L'une relie Kaboul à Peshawar (dans le nord-ouest du Pakistan) et l'autre installée par les britanniques en 1990 relie la capitale afghane à Londres mais elle n'est plus en service depuis 1992.Même si l'Afghanistan a toujours un code international -- le 93 --- "son réseau a été détruit à 100%, d'où l'intérêt de l'accord avec TSI", a souligné le vice-ministre des communications, le Mollah Alladad Tabib."Les communications globales jouent un rôle important dans l"économie", a estimé le vice-ministre qui a précisé que le contrat avec TSI portait sur 175 millions de dollars dans un premier temps puis 244 millions.Pour Bentham, il s'agit, à terme, de relier l'Afghanistan au câble en fibres optiques trans-sibérien à travers le Turkménistan. "Il faudra deux à trois ans avant que cela soit même envisageable", a-t-il dit.La méthode utilisée sera la même que celle des Allemands pour connecter les deux Allemagne après la chute du mur en 1989. La principale difficulté sera d'abord de rendre compatible les nouvelles technologies avec le vieux réseau local déjà existant", a-t-il ajouté en estimant toutefois que cela "peut être fait". Jusqu'à présent, l'accès téléphonique international utilisé par les factions en guerre, les agences humanitaires et les journalistes est de plus en plus celui fourni par les téléphones satellitaires, au détriment de la radio. A propos de la guerre, Stuart Bentham a affirmé que ce projet "était pour tous les Afghans". "C'est un investissement à long terme" prend-il soin de noter. |
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La dictature birmane emprisonne le net [ZDNet France, 29/1/00]
La république du Myanmar (ex-Birmanie) a instauré des lois drastiques concernant l'utilisation de l'internet, d'après nos confrères de la BBC. Pour exemples et dans le désordre : aucun site ne souffrira un contenu éditorial subversif, d'ailleurs, aucun site ne peut être créé sans l'accord du ministère chargé de la communication. Seules les personnes qui disposent d'un compte internet peuvent utiliser le Réseau, naviguer sur le web, envoyer des mails, etc. Ces mêmes personnes sont tenues pour responsables quand une tierce personne utilise leur compte. Les utilisateurs “autorisés” par les officiels doivent les prévenir de toute transgression à ces règles. Bien sûr, le ministère peut changer sa régulation de l'internet à tout moment. AOL supprime un lien gênant avec la junte birmane [ZDNet
France, 21/8/99]
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C'est l'australien Telstra qui a mis en service avec le ministère des postes et télécommunications, il y a un peu moins d'un an, le service Internet cambodgien dénommé Big Pond (Grande Mare ou Grand Étang). Il en est attendu un écho plus large du pays à l'extérieur et le développement de liens commerciaux plus intenses comme celui de forums de discussion spécifiquement khmers. Le Monde, 4/98 |
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Pékin va aider un million d'entreprises à se mettre
sur l'internet (AFP, 23/6/2000)
Les autorités chinoises vont aider plus d'un million d'entreprises à se développer sur l'internet, rapporte vendredi l'agence Chine nouvelle.La priorité devrait dans un premier temps être accordées aux entreprises travaillant les secteurs du pétrole, de l'automobile, de l'acier et de l'aviation, aux termes d'un programme mis en place par le ministère de l'Industrie de l'information - qui supervise l'internet en Chine-.Le commerce électronique reste pour l'instant encore modeste en Chine, avec un chiffre d'affaires qui a atteint 400 millions de dollars, mais qui devrait passer à 3,8 milliards de dollars en 2003, selon les prévisions des experts.Les transactions électroniques sont freinées actuellement par l'absence de cartes de crédit utilisables dans l'ensemble du pays, mais également par des problèmes tels que la sécurité des transactions, ou l'absence de réglementations en matière d'imposition, de protection des droits de la propriété intellectuelle ou encore des droits des consommateurs. Selon Chine nouvelle, le programme gouvernemental devrait permettre aux entreprises visées d'améliorer leur gestion et les rendre plus compétitives, sans fournir d'autres précisions. Chine : un bureau pour surveiller les informations en ligne (ZDNet,
27/4/2000)
Développement contrôlé du net chinoisL'empire du Milieu a donc décider de changer sa stratégie de gestion du net: «Les fournisseurs d'accès chinois vont bientôt être autorisés à produire leurs propres actualités», affirme Wang Qingcun, responsable du tout nouveau Bureau, qui s'est confié au site d'information politiquement correct China online. Selon lui, l'organisme aura pour fonction d'encourager le développement du net chinois en établissant des standards de droit d'auteur et en détruisant toute information "nuisible" -c'est-à-dire non-officielle- circulant sur le réseau.Cette initiative n'étonne pas Vincent Brossel, chargé de la zone Asie chez Reporters sans frontières: «En Chine, il existe actuellement deux lignes: la tendance dure, qui ne veut voir aucune information non-officielle circuler sur le net, et la tendance molle, qui accepte une information contrôlée. Le bureau incarne le compromis entre ces deux tendances même si, officieusement, ce sont les mous qui emportent le morceau.» Reste que le nouvel organisme, dépendant du State Council Information Service, ne cache pas ses objectifs de censure: «la formation d'un corps de fonctionnaires pour surveiller les chats et forums lui permet de repérer les dissidents», ajoute Vincent Brossel. Reuters s'allie à ChinaWeb pour la distribution
de données (Reuters, 23/3/2000)
China Telecom va dépenser plus de 10
mds USD pour développer l'internet (AFP, 3/3/2000)
Des attaques contre des sites internet japonais
lancées depuis la Chine (AFP, 3/3/2000)
Yahoo perd l'exclusivité de sa marque
en Chine (ZDNet , 25/2/2000)
Une décision par arbitrage La décision a été prise par arbitrage et non par jugement. Arbitrage rendu par le bureau des Marques déposées, une agence gouvernementale et juridiction de référence pour ce type d'affaires en Chine. Il considère le nom de la société chinoise comme légal et motive sa décision en soulignant que « les fonctions et les canaux commerciaux » rattachés à ces appellations identiques sont de nature différente.Le grand quotidien taiwanais en langue chinoise United Daily Press donne une version un peu différente : selon lui, Yahoo se serait initialement enregistré auprès des autorités chinoises sous l'appellation “A hao” avant de changer de traduction phonétique, pour tomber sur le fameux “élégant tigre”. D'après d'autres éléments en notre possession, Yilong est un conglomérat industriel qui fabrique notamment des CD-Rom et des programmes informatiques. Internet
en République populaire de Chine
La Chine façonne sa grande muraille technologique [ZDNet France,
27/1/00]
Contrôle politique de Pékin sur l'internet: inefficace
à long terme (AFP, 27/1/2000)
La Chine communiste persiste à vouloir controler l'internet
(AFP, 27/1/00)
La Chine libéralise le courtage sur le net [ZDNet France]
La Chine renforce son contrôle politique sur l'internet (AFP,
26/1/2000)
Hong Kong: quatre grosses entreprises forment une joint venture dans
l'internet (AFP, 24/1/2000) Quatre des plus importantes entreprises
de Hong Kong ont décidé de former une
L'internet au service de l'ouverture de la Chine ? [ZDNet
France, 22/1/2000]
Quadruplement du nombre des internautes en Chine l'an dernier (AFP,
18/1/2000)
Windows 2000 indésirable dans l'administration chinoise ?
[7/1/2000, ZDNet France]
Bertelsmann approche
la Chine par Taiwan
La Chine va ouvrir son secteur internet aux investisseurs étrangers
(AFP,
5/1/2000)
L'armée chinoise s'entraîne avec un War Game en ligne[ZDNet France, 12/11/99] La puissante Armée
du peuple a bouclé le 29 octobre ses premiers exercices militaires
basés sur une sorte de jeu vidéo online simulant l'affrontement
de deux armées virtuelles, a-t-on appris de source officielle. «
La guerre high-tech est née », a fièrement proclamé
l'agence de presse du gouvernement communiste, Xinhua (Agence Chine Nouvelle).
Cet exercice avait pour objectif de recourir à un « système
de commandement automatisé pour l'entraînement de nos forces
armées. » Ce véritable War Game en ligne a opposé
deux armées virtuelles sur un réseau informatique dédié
à cet effet. Organisés sous la coordination de la région
militaire de Pékin, ces exercices n'étaient pas anodins puisque
les six autres régions militaires chinoises y ont pris part.
"Mimi", un virus
informatique qui fait des ravages en Chine (AFP, 10/11/99)
Début
de guerre électronique entre Taiwan et la Chine(ZDnet
France, actualité du 10/08/99)
Taiwan accuse
ouvertement la Chine d'attaques informatiques (ZDnet,
22
septembre 1999)
Internet : Pékin prépare
une nouvelle réglementation (AFP, 27/9/99)
Yahoo met un pied en Chine [ZDNet
France, 28/9/99)
Internet : la
Chine toujours hostile aux capitaux étrangers [ZDNet
France, 17/9/99)
Un fournisseur d'accès chinois
au Nasdaq [ZDNet France, 29/6/99]
La Chine a commencé à exporter des pommes vers l'Europe, avec une première commande de 160 tonnes passée par une société espagnole sur Internet, rapporte mercredi l'agence Chine nouvelle. Selon l'agence, les pommes proviennent du Shaanxi, une province pauvre du nord de la Chine qui est également le principal producteur de pommes de Chine. Le contrat, d'une valeur de 1,6 million de yuans (200.000 USD ou 182 000 Euros) a été passé par la Huasheng Fruit Company après l'envoi de représentants en Europe pour y étudier les conditions du marché. La production de pommes a rapporté plus de 8 milliards de yuans (963 M USD) l'an dernier à la province du Shaanxi où des vergers ont commencé à être introduits à grande échelle dans les années 80. Un ingénieur informatique de Shanghai a été condamné à 2 ans de prison, pour avoir utilisé l'Internet à des fins « subversives » a-t-on appris mercredi auprès de sa femme. Annoncé dès novembre dernier par ZDNet, le procès de Lin Hai, 30 ans, fut le premier avançant un tel motif pour poursuivre un citoyen chinois.L'ingénieur avait été arrêté en mars 1998 pour avoir cédé une liste de 30 000 e-mails de résidents chinois à DCK (Da Cankao), un bulletin électronique publié aux États-Unis et envoyé en masse vers la Chine. DCK est considéré par Pékin comme un « organe étranger hostile ». Lin Hai a expliqué lors de son procès que ses motivations étaient commerciales, et non politiques. Lin « avait l'habitude d'envoyer des messages vers des dizaines de milliers de comptes pour faire connaître son entreprise, déclare, dans un entretien exclusif à ZDNet, Richard Long, rédacteur en chef de DCK. Cela a pu attirer l'attention des brigades de police chinoises qui surveillent l'Internet, et par la suite, d'après sa femme, il a été mis sur écoute un mois avant son arrestation [en mars 1998]. » Le groupe de presse News Corporation de Rupert Murdoch aide actuellement le "Quotidien du Peuple" chinois à améliorer son site internet dans le cadre de la joint venture dénommée ChinaByte. Les services de sécurité, notamment le Guoanbu (Sécurité d'Etat), encouragent ce projet, pensant qu'un nombre croissant d'internautes seront attirés par ce genre de sites, plutôt que par ceux crées par les dissidents ou par les sites permettant de circonvenir les firewalls mis en place par la Sécurité d'Etat. Simultanément, pour la première fois, un informaticien, Lin Hai, est passé en procès à huit clos, à Shanghai, pour avoir donné 30 000 adresses informatiques à une lettre d'informations rédifée par des supporters du Parti démocratique clandestin.(TTU, décembre 1998) Le premier "cyber-dissident" chinois poursuivi pour "subversion", Lin Hai, a été condamné mercredi à deux ans de prison, alors que le régime communiste peine à empêcher la floraison des opinions contestataires sur les consoles chinoises. Le verdict a été prononcé par la première cour intermédiaire de Shanghai, un mois et demi après un procès expéditif pour "incitation au renversement de l'Etat". Lin Hai, ancien responsable d'une société de logiciels, était accusé d'avoir fourni quelque 30.000 adresses électroniques chinoises au magazine électronique VIP Reference, tenu par des dissidents chinois en exil aux Etats-Unis. Ce magazine avait ensuite utilisé les adresses pour distribuer, par le biais d'internet, des articles contestataires sur les ordinateurs chinois. La femme de l'internaute, Xu Hong, a confirmé le verdict par téléphone à l'AFP après avoir été dans un premier temps empêchée de quitter la salle d'audience, afin d'éviter une rencontre avec les journalistes occidentaux en faction à l'entrée du tribunal. "Je suis très déçue", a-t-elle déclaré, expliquant qu'elle espérait que M. Lin, 30 ans, serait acquitté, la Chine ayant signé récemment le pacte international sur les droits civils et politiques, qui garantit en théorie la liberté d'expression. Mme Xu, qui a revu à cette occasion son mari pour la première fois depuis son arrestation le 25 mars, a estimé que le verdict était d'autant plus injuste que la Chine n'a pas encore clarifié sa réglementation concernant l'utilisation d'internet. L'internaute a cependant échappé à une lourde peine, l'accusation de subversion étant passible de 15 ans de prison. Détenu depuis près d'un an, il devrait être libéré théoriquement en mars 2000. Lors de son procès à huis clos le 4 décembre, Lin Hai, qui assurait seul sa défense, avait affirmé ne pas être un dissident. Il avait expliqué avoir fourni les adresses électroniques dans un but purement commercial, sans savoir ce que ses correspondants étrangers allaient pouvoir en faire. Il espérait ainsi atteindre un large public et faire la promotion de ses logiciels, avait-il expliqué à la cour. Confrontées à un flot d'informations incontrôlables sur les ordinateurs chinois, les autorités risquaient de faire un exemple avec Lin Hai, dans l'espoir de dissuader les autres internautes d'utiliser internet à des fins politiques. Malgré un contrôle strict des fournisseurs d'accès chinois, chargés de bloquer tout site diffusant des informations pornographiques ou politiquement incorrectes sur la Chine, les autorités se sont avérées incapables d'enrayer la multiplication des informations dissidentes. De 2,1 millions actuellement, le nombre d'internautes chinois devrait passer à 4 million d'ici à la fin de l'année, avant d'atteindre 10 millions en 2002. Si l'accès des sites peut être contrôlé, le filtrage des messages e-mail est beaucoup plus difficile si l'émetteur change régulièrement d'adresse. VIP Reference s'est ainsi spécialisé dans l'envoi de messages aux hauts responsables du Parti communiste, dont la boîte aux lettres électronique est régulièrement inondée de propagande hostile au régime. "Je passe dix minutes à ouvrir ma boîte aux lettres et encore une demi-heure à la nettoyer tous les jours", avait ainsi récemment déclaré un cadre particulièrement choyé par VIP Reference. "Lin Hai doit être condamné. A cause de lui, je vais devoir changer d'adresse électronique, car il n'existe aucun moyen de mettre fin à cette avalanche d'informations anti-chinoises", avait-il ajouté. Parti d'Europe, le mouvement de protestation des internautes contre le prix des télécommunications téléphoniques locales gagne l'Asie. Un groupe d'étudiants de Hong Kong organise une journée de boycottage des connexionx pour le 31 décembre. En Chine, le coût de 20 heures de connexion représente environ près du qurat du salaire mensuel moyen (Le Monde, 27/11/1998). Le nombre d'utilisateurs d'Internet dans le monde, par zones géographiques |
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La Corée
du sud, paradis des "hackers" étrangers (AFP, 11/2/2000)
Un nombre croissant de pirates informatiques (hackers) tirent profit des faiblesses des ordinateurs sud-coréens pour les utiliser comme bases de lancement de leurs attaques contre des sites internet étrangers, ont indiqué vendredi experts et responsables gouvernementaux. Pour le seul mois de janvier, 32 cas d'intrusions sur le réseau informatique sud-coréen ont été mis au jour contre 18 en janvier 99. Pour l'année 1999 ce nombre a atteint 183 contre 91 en 1998 (bien 1998), selon des responsables du ministère de l'Information et des communications. "Nous avons un bon réseau dans ce pays mais nous souffrons d'un manque cruel de personnes qualifiées en matière de sécurité informatique", a indiqué Jeong Hyun-Cheol de l'Agence coréenne pour la sécurité de l'information (KISA). "Beaucoup de fournisseurs d'accès et d'opérateurs de sites n'ont pas l'esprit à la sécurité et sont lents à investir dans le renforcement de leur sécurité", a-t-il ajouté. Selon des responsables du ministère, moins de 10% des sites de vente en ligne ont des systèmes de sécurité, une carence alarmante au regard de la demande en nette augmentation pour le commerce en ligne. L'un des cas d'infiltration les plus célèbres a montré qu'un pirate informatique, arrêté en Hongrie, avait investi les données informatiques des principaux hôpitaux dans le monde en ayant recours au serveur d'une université sud-coréenne, selon le ministère. "Comparés aux sites étrangers, les sites coréens sont faiblement protégés et ils (les pirates) se connectent aux serveurs étrangers à travers nos sites", a affirmé le directeur-adjoint auprès du ministère des Communications, Choi Sung-Joon. "Une fois effacés les traces de connection, il est très difficile de les retrouver", a-t-il souligné. La plupart des pirates ne visent pas particulièrement la Corée du sud, mais s'y retrouvent en recherchant tout simplement les systèmes les plus mal protégés, selon des responsables du ministère. Les attaques lancées cette semaine à l'encontre des sites internet les plus populaires et les plus importants du monde (Yahoo, ZDNet, CNN ou Amazon.com) inquiètent les autorités de la Corée du sud, considérée par un journal local, comme le paradis des pirates du web. Ces attaques ont "réveillé ce pays. J'espère que ces incidents fourniront l'élan à la Corée du sud pour qu'elle renforce sa sécurité dans le domaine de l'internet", a indiqué M.Jeong. La CoréeSud
affirme avoir réalisé une percée dans la technologie
de l'internet (AFP, 18/1/2000)
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Inde: Pentamedia lance les premiers programmes TV sur l'internet
(AFP,
8/5/2000)
Le groupe indien des logiciels multimedia Pentamedia Ltd. a lancé lundi la première société indienne de télévision par internet, numtv.com, qui vise notamment la grande diaspora des Indiens de l'étranger. "Nous venons de terminer un essai de six mois", basé sur un échantillon de "40.000 personnes aux Etats-Unis, en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et à Singapour" à qui le service était offert gratuitement, a indiqué M. Chandrasekaran, président de Pentamedia. "La plupart de nos abonnés seront maintenant d'accord pour payer ce service. Nous attendons d'ici la fin de l'année 50.000 futurs abonnés à numtv. com", a-t-il ajouté. Pour démarrer le projet, numtv.com a investi environ 40 à 50 millions de dollars dans l'installation de serveurs numériques avec Singapore Telecom dans le monde entier. "Nous avons également engagé 200 spécialistes en logiciels et des fournisseurs de contenu. Nous diffusions des émissions provenant de 10 chaînes de télévision en langues indiennes, dont Sony Television, CNBC India et Sun TV", a indiqué M. Chandrasekaran. "Mais nous avons également développé et programmé nos propres productions internes, plus spécialement des films pour enfants", a-t-il souligné. M. Chandrasekaran souhaite que numtv.com devienne, dans les 5 prochaines années, le No.1 ou 2 mondial de la diffusion télévisée sur internet. Azim Premji, le Bill Gates indien (AFP, 24/2/2000)
Les transactions boursières par l'internet autorisées
en Inde (AFP, 25/1/2000)
L'Inde promet
de se pas sur-réglementer le secteur internet (AFP, 20/1/2000)
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Cybercafé iranien
Le premier cybercafé vient de s'ouvrir à Téhéran. il s'étend sur deux étages, un pour les femmes, un pour les hommes. Ses trente ordinateurs sont connectés au réseau via le serveur public Neda-Net, qui bloque l'accès aux sites pornographiques ainsi qu'aux sites politiques jugés anti-islamiques. Si un client tombe pa r hasard sur site qui ne respecte pas les règles islamiques, il doit le signaler et arrêter sa navigation (Le Monde, 28/11/1998). |
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Les Japonais vont pouvoir utiliser leur alphabet sur le net (Reuters,
12/5/2000)
La société internet i-DNS.net International annonce le lancement d'un service qui permettra aux Japonais d'enregistrer les adresses des noms de domaine dans leur alphabet. Il devrait permettre d'augmenter le nombre d'internautes au Japon, qui en compte actuellement 20 millions.Beaucoup d'internautes potentiels, comme les jeunes enfants ou les personnes âgées, qui pour l'instant ne peuvent pas accéder à internet parce qu'ils ne maîtrisent pas l'anglais, pourront désormais surfer en utilisant le japonais, a déclaré la société de la Silicon Valley.i-DNS.net lancera ce service dans le milieu du mois avec trois sociétés japonaises -ASCII Corp, une entreprise informatique, Crayfish Co Ltd, spécialisée dans les services de courrier électronique pour les petites et moyennes entreprises et interQ Inc, un fournisseur d'accès internet.La société a expliqué que, grâce sa technologie, les utilisateurs non anglophones seront capables d'enregistrer et d'utiliser leurs adresses web dans leur langue maternelle.Cette technologie permet d'enregistrer des noms de domaine et des adresses électroniques dans 55 langues dont le japonais, le coréen et le chinois, a-t-elle ajouté. i-DNS espère avoir enregistré 100.000 nouveaux noms de domaine japonais à la fin de l'année, a précisé la société. Sony, premier groupe d'électronique
grand public nippon à vendre en ligne (AFP, 1/2/2000)
Le hacking politique secoue le Japon
[ZDNet France, 1/2/2000]
Sega offrira des services d'accès
internet rapide au Japon, peut-être aux USA (AFP, 31/1/2000)
Japon: Matsushita prend le virage d'internet
(Reuters,
27/1/2000)
Le gouvernement japonais traque des
pirates informatiques (AFP, 26/1/2000)
L'Inde publie sur internet les noms
de fonctionnaires présumés corrompus (AFP, 24/1/2000)
Japon - Naissance
du premier "supermarché Internet" (Reuters, 12/1/2000)
Internet et Année de la France
au Japon
Chiffres Clefs 1998
Salons à suivre :
extérieur. Ce plan de soutien aux PME françaises intéressées par le japon, d'une durée de deux ans, regroupe une vingtaine d'initiatives pour y faciliter leur implantation . Les aides financières existentes, dont celles de la Coface, sont reconduites, un site Internet est ouvert http://www.dree.org/japon |
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Malaisie (extraits
AFP, 25/11/99)
Ex-dauphin désigné de Mahathir Mohamad, l'homme fort de Malaisie, Anwar Ibrahim, 52 ans, est passé du jour au lendemain des lustres du pouvoir à l'ombre du cachot, poursuivi par la justice de son pays pour de prétendues turpitudes sexuelles. Pour avoir eu l'outrecuidance de faire savoir, en pleine crise économique asiatique, qu'il n'était pas d'accord avec la politique protectionniste de son mentor, Anwar Ibrahim a été brutalement limogé le 2 septembre 1998. Deux jours plus tard il était arrêté à son domicile en présence de sa femme et de ses deux enfants, et depuis la presse officielle, d'ordinaire pudibonde, se repaît de ses frasques sexuelles qui ont été à l'origine d'une première condamnation à six ans de prison en avril. Anwar Ibrahim, devenu la figure de proue de l'opposition, a renoncé à être candidat mais il a lancé du fond de sa cellule un appel aux électeurs en leur demandant de renverser Mahathir Mohamad. Curieusement dans ce pays de 20 millions d'habitants où la presse est à la botte du pouvoir, Anwar Ibrahim parvient encore à se faire entendre grâce à l'internet qui compte plus de 300.000 abonnés. Ironie du sort, c'est le Premier ministre lui-même qui a encouragé le développement du réseau dans une tentative d'apporter une nouvelle croissance au pays. Les opposants se sont emparés du reseau pour lutter contre la propagande officielle et une demi-douzaine de sites sont désormais consacrés au plus célèbre prisonnier du pays. |
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À Singapour, on
censure pour votre bien (2/8/2001, Transfert magazine)
Le gouvernement de la ville-état a décidé de contrôler les prises de positions politiques sur Internet, en prétextant vouloir garantir la qualité des informations. "L´Internet a un grand potentiel, mais il a aussi ses dangers."
C´est ainsi que Lee Hsien Loong, le vice-Premier ministre de Singapour,
a justifié les nouvelles mesures prises par le gouvernement pour
régir la liberté d´expression. Dorénavant, tout
contenu politique publié dans la presse ou sur le Web sera examiné
par le Singapore Broadcasting Authority (SBA), instance de régulation
de l´audiovisuel crée en 1994. Ainsi, selon le journal anglais
The
Guardian, tout communiqué lié à une élection
ou à un débat politique national devra comporter le nom de
l´auteur et du producteur de l´annonce, sous peine d´une
peine de prison d´un an. Le parti au pouvoir, qui détient
81 des 83 sièges au Parlement, n´a jamais aimé le Web.
Dès 1996, Singapour affirmait déjà, au sein de l´ASEAN
(Association des pays d´Asie du sud-est), sa volonté de défendre
les "valeurs asiatiques" en fermant le pays aux influences étrangères.
Récemment, le SBA réaffirmait que tout contenu contrevenant
à "l´intérêt public, à la moralité
et à l´ordre public, à la sécurité ou
à l´harmonie nationale" devait être prohibé.
D´où la mise sous tutelle des fournisseurs d´accès
qui ne sont autorisés que s´ils respectent les mesures de
filtrage établies par le gouvernement.
Liens de l'article
:
Singapour: le géant de l'édition
SPH lance des portails internet (AFP, 25/1/2000)
Commerce en ligne: Toshiba, Sakura et
Mitsui s'allient à un groupe de Singapour (AFP, 25/1/2000) Le
groupe électronique japonais Toshiba (Paris: 12925.PA - actualité)
, la banque
la première dans le monde, la Bourse de Singapour va autoriser les transactions via Internet pour les petits investisseurs, qui n'auront plus à passer par les courtiers et ne devront donc plus s'acquitter de la commission de 1 % sur les échanges de faible importance. Les sommes investies seront limitées à 50.000 dollars de Singapour par jour, soit un peu moins de 200.000 francs. Malgré l'insturation de ce plafond, la nouvelle a été mal accueillie par les agents de change de la place. Selon le quotidien local, The Straits Times, du mercredi 25 mars 1998, le système devrait entrer en fonction à la fin de l'année.AP/Le Monde , 27/03/98 |
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PROJET DE CENSURE: La section thaïlandaise de l’Internet Society (ISOC) a rédigé à l’intention du gouvernement un projet de loi visant à établir une censure très stricte et un contrôle étatique complet sur le contenu et les infrastructures d’Internet dans le pays. Aussitôt, Vinton Cerf, vice-président de l’ISOC à l’échelle internationale, a fait savoir que ce texte «ne semblait pas compatible avec les principes de l’ISOC», qui a toujours œuvré pour la défense de la liberté d’expression sur le réseau. De son côté, le BangkokPost, très critique à l’égard du projet, met en cause la composition et les statuts de la section thaïlandaise de l’ISOC . Le Monde, 8/01/1998 |
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Le Viêtnam tente de démocratiser
internet
(Reuters, 25/2/2000)
Les fournisseurs d'accès internet vietnamiens, contrôlés par les autorités communistes, ont reconnu que les baisses de prix qu'ils avaient pratiquées en février n'avaient pas permis de mettre le réseau des réseaux à la disposition du plus grand nombre. Le prix de connexion au Vietnam reste l'un des plus élevé de toute l'Asie. Les quatre fournisseurs - VDC, Netnam, FPT et Saigon Postel - ont fait baisser leurs prix de 400 dongs (2,85 cent) l'heure de connexion pendant les heures de grande affluence à des prix allant de 290 à 150 dongs (1,06 cent). Ces nouveaux tarifs ont été mis au point par les Postes et télécoms vietnamiens (VNPT). Le salaire moyen annuel est de 370 dollars. Par ailleurs, les frais de raccordement au réseau internet ont été divisés de plus de moitié, passant de 270.000 dongs (19,22 dollars) à une fourchette allant de 100 à 150.000 dongs (7 à 10,6 dollars). Selon les données compilées par Netnam, le Vietnam compte pour l'instant 45.000 internautes, un chiffre revu à la baisse par FTP qui estime qu'ils ne pourraient être que 25.000, principalement des sociétés et des administrations. Au total, le parc informatique national ne dépasserait pas les 700.000 unités selon Netnam. "Les gens ordinaires ne peuvent pas se payer (de connexion)", explique un responsable de la FTP. "Les jeunes sont très intéressés par le net mais ce n'est pas assez bon marché et ils n'ont pas les moyens de se l'offrir", ajoute-t-il. Le Vietnam est officiellement raccordé au réseau des réseaux depuis 1997 mais l'accès à la majorité des sites internet - notamment ceux gérés par la communauté vietnamienne exilée opposée aux autorités communistes - est toujours bloqué par des "firewalls" (filtres de sécurité). Cependant, le nombre d'utilisateurs est en hausse constante, grâce notamment aux cybercafés qui ont ouvert à Hanoi et Ho Chi Minh Ville, même si ces derniers sont principalement fréquentés par des touristes. L'assureur vietnamien Bao Viet ouvre
un portail sur le net (Reuters, 1/2/2000)
Le nombre d'abonnés à
Internet en hausse malgré le cout des services (Agence Vietnamienne
d'Information, 18/11/99)
Le Vietnam lance un site internet pour
attirer les investissements étrangers (19/7/99, AFP)
L'organe du PCV lance une version en anglais sur Internet (AFP,
le 12 mars 1999)
Vietnam : Depuis l'ouverture de l'accès
au réseau Internet, seuls 4 "providers" sont actuellement autorisés
à opérer. (l'OBSERVATOIRE EUROPEEN des TECHNOLOGIES de
Depuis le 14 juillet 1998, retrouvez toute
l'information pratique Vietnam
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: août 2001 Retour
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