Le
groupe Danone en Asie-Pacifique
Groupe Bourbon : stratégie d'expansion (12
novembre 200, TradingCentral.com (Trading
Central))
Groupe Bourbon a publié jeudi un chiffre d'affaires consolidé
sur neuf mois en hausse de 8.7% à 778.2 millions d'euros. La part
du chiffre d'affaires réalisée à l'international progresse
en outre de 26.9%. Celle-ci devrait se trouver confortée par l'accord
récent conclu avec Groupe Bernard Hayot pour l'acquisition d'un
centre commercial sur l'île Maurice, situé au sein d'une vaste
agglomération de 400 000 habitants.
L'opération répond à une stratégie
d'internationalisation développée au sein des activités
Distribution du groupe, et intervient après l'ouverture de nouveaux
magasins à Mayotte et au Vietnam. Groupe Bourbon compte désormais
11 hypermarchés et 15 supermarchés dans la zone Océan
indien et au Vietnam. Au cours des neuf premiers mois, le pôle Distribution
enregistre la plus forte croissance, tandis que le chiffre d'affaires des
services maritimes progresse de 7.6%. Groupe Bourbon a en outre confirmé
son objectif de croissance des activités de 10% environ pour 2001.
Chine/agroalimentaire : Lancement d’un support
d’information sur les échanges agroalimentaires : Appel aux professionnels
concernés
Questionnaire
des étudiants en MBA à HEC (ISA) à retourner sous
dix jours sous forme papier ou électronique à :
Thomas CELERIER (Projet ArianaChina)
Groupe HEC, Résidence Expansiel
1, rue de la Libération, Bât. A
Ch. 37
78350 JOUY EN JOSAS
Tél : 01 39 67 81 67 Fax : 01 55 79 98
23 e-mail : celeriert@hec.fr
Votre aide sera précieuse pour comprendre
et améliorer les relations avec la Chine dans le domaine agroalimentaire.
Pour vous remercier de votre aide et en cas de succès du projet,
vous serez informé des résultats de cette étude dès
leur parution et pourrez accéder gratuitement aux informations
concernant spécifiquement le marché agroalimentaire chinois.
"Le Site des Francais du Monde"
Lettre
à un homme d’affaires français avant son voyage en Inde(F.
Gautier, correspondant au Figaro, 17/6/99)
Ils
ont réussi à Hongkong (L'entreprise, 6/98) liste
des entreprises françaises à Hong Kopng et Macao (DREE)
Les gérants réservés face à l'Inde (La
Tribune, 29/5/98)
L'Inde était un marché que les Français commençaient
à regarder de très près. A juste titre d'ailleurs
puisque ce marché immense avait la réputation d'être
« décorellée » du reste de la région et
le serait, sans doute, demeuré si les Indiens n'avaient pas procédé
en début de mois à des essais nucléaires très
mal perçus, notamment par les Occidentaux. Depuis, les sanctions
s'enchaînent. La Banque mondiale a retardé l'octroi
de quatre prêts pour un montant global de 865 millions de dollars
et Standard & Poor's a mis sous surveillance cinq grandes entreprises
indiennes. Résultat, la roupie a perdu 4,5 % de sa valeur face au
dollar annulant ainsi la hausse du marché des actions depuis le
début de l'année. Les essais nucléaires indiens ont
donc mis en évidence le fait que la mondialisation des marchés
financiers n'épar gne personne : le marché indien,
même s'il vit en autarcie, n'est pas encore capable de prendre le
relais de sa croissance lorsque les investisseurs étrangers
le fuient.
Il convient, toutefois, de bien comprendre que la baisse du
marché indien est due à des facteurs conjoncturels (essais
nucléaires) et non à une contagion de la crise asiatique.
Les échanges entre les Indiens et les Dragons sont en effet faibles
malgré la proximité.
Un marché dificile d'accès. Cette dégradation
affecte en premier lieu les gestionnaires anglo-saxons (Morgan Stanley,
Jardine Fleming, etc), très présents sur ce marché
particulièrement difficile d'accès pour les étrangers.
Toutes les actions indiennes leur sont, certes, ouvertes mais il
faut pour cela faire preuve d'une patience administrative sans bornes.
C'est pourquoi les Français y sont très peu présents
en direct.
Ils préfèrent investir dans des fonds anglo-saxons
spécialisés sur le marché indien. La Financière
Atlas, qui était l'un des seuls établissement français
à avoir lancé une Sicav au milieu de la décennie,
l'a fermée depuis en raison des difficultés à suivre
les transactions dans de bonnes conditions.
La Société Générale est, de ce fait,
le seul acteur tricolore disposant d'un produit ad hoc. Sogelux Equities
Indian Subcontinent est un compartiment de sa Sicav luxembourgeoise
Sogelux. Il est investi à près de 80 % en titres indiens,
le reste se répartissant entre valeurs pakistanaises et sri-lankaises.
Malgré sa modeste performance (moins de 10 % depuis fin octobre
1997), il s'agit d'une piste à ne pas négliger même
si les événements récents militent en faveur d'une
grande prudence. L'Inde comme la Chine sont, en effet, amenées à
jouer les premiers rôles dans cette partie du monde dans les
années à venir.
En Thaïlande,
les groupes français participent à la chasse aux bonnes affaires
(La
Tribune, 27/4/98)
Les groupes internationaux sont à l'affût des bonnes affaires
en Thaïlande. Les négociations restent difficiles.
Des groupes français importants prennent position.
« L'Asie, compte tenu des nouvelles opportunités, reste
une cible », reconnaît un responsable de l'international du
cimentier Lafarge, de retour de Chine. « Et en particulier
la Thaïlande où nous avions en vue le rachat d'une entreprise
cimentière tout en menant également des négociations
en Philippines et en Malaisie. »
La Thaïlande est un des pays sur lesquels convergent aujourd'hui
des investisseurs venus de la planète entière à la
chasse aux bonnes affaires. La dévaluation du baht donne l'impression
que tout est à vendre à prix bradés. L'économie
est paralysée par l'énorme endettement du pays, les
banques ne prêtent plus ; même les entreprises travaillant
à l'export ne peuvent plus acheter de matière première
faute de crédits.
Partenariat étranger renforcé. Et pourtant le
nombre de transactions effectivement réalisées reste faible.
Les négociations achoppent fréquemment sur la prise
de contrôle d'entreprises qui sont souvent restées familiales.
Les prix proposés par les investisseurs sont bas, car ils
mettent en avant l'effondrement de la capitalisation boursière qui
a perdu en dollars 70 % de sa valeur en un an. Les entrepreneurs
thaïlandais résistent d'autant plus que les créanciers
ont peu de moyens de pression pour se faire rembourser. Enfin les acquéreurs
potentiels reculent parfois devant l'énorme endettement des entreprises.
Néanmoins, avec la poursuite de la crise, les capitalistes
thaïlandais finissent par passer des accords, souvent sous la forme
d'un renforcement du partenaire étranger dans la filiale formée
en commun. C'est ce que sont en train de faire Chrysler et Honda, le groupe
japonais envisageant ainsi de doubler son investissement dans son usine
thaïlandaise, faisant passer sa participation de 37 % à 50
%. Coca-Cola a porté sa participation dans son embouteilleur
thaïlandais de 44 % à 49 %. Motorola a pris 22 % d'Access,
numéro deux de la téléphonie mobile, même
si la baisse du marché lui pose des problèmes dans l'immédiat
avec l'arrivée d'importations à bas prix. Philips n'a
pas non plus renoncé à vendre des téléphones
mobiles en Thaïlande. Dans l'énergie, l'américain Sithe
Pacific est entré à hauteur de 33 % dans le groupe
Ban Pu et Tractebel s'est associé à 50-50 avec Hemaraj pour
exploiter des centrales électriques.
Le pari du redressement. Quant aux français, on en compte
une vingtaine qui négocient sérieusement dans le pays. La
Société Générale a marqué un point
en prenant le contrôle d'Asia Credit pour 500 millions de francs.
La banque française a pu obtenir de la banque centrale d'élargir
les activités d'Asia Credit. Les groupes étrangers font le
pari du redressement de l'économie et prennent des positions à
long terme. C'est ainsi que Total, déjà très
présent dans l'exploration en Thaïlande, a ouvert en pleine
crise une filiale d'ingénierie, Ipedex. Les Français
sont aussi dans la course pour les privatisations des télécoms,
des aéroports et de l'électricité. EDF a été
présélectionnée avec cinq autres sociétés
pour la privatisation de 15 % d'Egco, le holding électrique national.
Dans d'autres domaines Pinault-Printemps-Redoute veut se lancer
en Thaïlande. Le groupe Rhodia, déjà présent
en Thaïlande avec une usine de paracétamol, a décidé
d'investir 3 milliards de francs en Asie en cinq ans. L'objectif est de
créer un réseau d'usines dans la région qui
va bientôt représenter 15 % de sa production mondiale. Les
entreprises françaises cherchent aujourd'hui à développer
une véritable politique pour l'Asie.
Les
tribulations des entrepreneurs français en chine (La Tribune,
10/4/98)
Sous la houlette de l'entreprenant Premier ministre Zhu Rongji, un
train de réformes économiques sans précédent
se met en oeuvre en Chine. Pour les investisseurs étrangers aussi,
les règles du jeu et les interlocuteurs changent. Mais les entraves
protectionnistes des provinces, la nécessité de financements
importants et
l'exigence de transferts de technologie restent immuables. A l'aune
des expériences d'EDF, Citroën, Danone ou Framatome, un «
guide du routard » pour décrocher un contrat dans un
marché morcelé de 1,2 milliard d'habitants. |