L’aménagement du bassin (12000 km2) a débuté en
1960 avec le premier schéma directeur. Six grands et dix petits
barrages sont gérés par l’entreprise publique, Jasa Tirta.
La plupart sont des barrages à buts multiples et alimentent environ
14 millions d’habitantsdu bassin. Les revenus de l’entreprise proviennentdu
service des eaux payé par les bénéficiaires. Divers
problèmes restent à résoudre: conflits d’intérêts
entre production d’énergie et demande en eau pour l’irrigation,
pollution del’eau, sédimentation dans les réservoirs, dégradation
du lit du fleuve en raison d’extraction illégale de sable. Ceux-ci
sont débattus par le Comité de Gestion de l’Eau, présidé
par leVice-Gouverneur. Des réunions, rassemblant tous les membres
(Gouvernement local, service d’irrigation, compagnied’électricité,
compagnie d’eau,conseil de la Pêche, agence de la météorologie,
Jasa Tirta, etc.) sont organisées deux fois par an, au moins, afin
de résoudre les problèmesqui se posent dans le bassin en
cas de sécheresse ou pendant la saison des pluies. Actuellement,
les conditions sont différentes de celles des années 60.
L’industrialisation, l’urbanisation, etc.,se développent dans le
bassin et la demande en eau augmente, la qualité de l’eau se détériore
alors que l’eau disponible est limitée; aussi PJT pense que le Schéma
Directeur doit être modifié. La question est de savoir comment
conserver les ressources en eau pour les générations futures,
nos enfants et petits-enfants, etc. Trois schémas directeurs ont
été éla-borés jusqu’à présent,
ceux de 1961,1973 et 1985, tous avec des objectifs différents. Dans
le plan exhaustif de gestion des ressources en eau du bassin de la Brantas,
l’aménagement des ressources en eau, la conservation du bassin-versant,
la maîtrise des crues, les aspects quantitatifs et qualitatifs de
l’eau sont à revoir, mais également la gestion de l’entreprise
elle-même afin que son existence soit justifiée, et finalement
les aspects environnementaux du fleuve, la participation de la collectivité
et des bénéficiaires (usagers),etc. Nous envisageons maintenantune
approche intégrée de la gestion d’un bassin-versant...
Un atelier technique international sur les problèmes du bassin
de la mer d’Aral s’est tenu à Tachkent les 15 et 16 octobre dernier.
Il étaitorganisé par le Comité Exécutifdu Fonds
International pour la Mer d’Aral (EC-IFAS) à l’initiativede la Banque
Mondiale et duPNUD. L’atelier a réuni les Vice-Premiers Ministres
des Etats d’Asie Centrale, les responsables et spécialistesdes ministères,
les ambassades, les représentants de plus de 30 pays, banques et
fonds de développement, la Banque Mondiale, les Agences des Nations-Unies,
des experts et spécialistes d’organisations non-gouvernementales
et environnementales, soit plus de 200 participants au total. Les participants
ont souligné que la crise de la Mer d’Aral est un avertissement
pour la communauté internationale et illustre la rapidité
avec laquelle un désastre peut se développer et menacer la
région entière. Il y 20 ans, personne n’attachait d’importance
à ce mauvais présage. Vingt années représentent
une petite période de la vie de la planète, et dans cette
période, le quatrième lac du monde est en train de disparaître
de la face de la terre, et une population équivalente à celle
d’un pays d’Europe se trouve à l’épicentre de la crise et
subit des effets néfastes extrêmes du plusgrand désastre
environnemental du 20è siècle. Les participants ont approuvé
les objectifs et les activités suivants :
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