Informations saillantes de la semaine
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Départ en 2003 des dirigeants chinois 
Le Premier ministre chinois Zhu Rongji et le président du parlement Li Peng, les trois principaux dirigeants chinois, doivent quitter leurs fonctions au sein du PCC lors du congrès quinquennal à la fin de l'année et leurs postes gouvernementaux lors de la prochaine session du CNP en mars 2003.
Le  Premier ministre souhaiterait que son vice-Premier ministre Wen Jiabao lui succède l'an prochain. Mais d'autres candidats sont sur les rangs et Zhu s'est fait de nombreux ennemis au sein de la bureaucratie avec ses méthodes brutales, voire parfois arrogantes, estiment les analystes.
 Le dauphin de Jiang Zemin tant pour le poste de dirigeant du Parti et de chef de l'Etat reste l'actuel vice-président, Hu Jintao, personnage énigmatique qui n'occupe que le 5e rang dans la hiérarchie du Parti.

L'Etat indien de Gujarat en proie aux violences religieuses
Les ultras hindous du Vishwa Hindu Partshad (VHP) veulent poursuivre leur projet de construction d'un temple à Ayodhya, dans le nord de l'Inde, sur l'emplacement d'une ancienne mosquée datant du XVIe siècle et détruite depuis lors. Ce projet très controversé avait été à l'origine du massacre, le 27 février, de 58 passagers - des femmes et des enfants pour l'essentiel - dans un train transportant des militants hindous revenant d'Ayyodhya. L'incendie criminel du convoi a provoqué une très grave flambée de violence inter-confessionnelle entre la majorité hindoue (80%) et la minorité musulmane (14%) dans l'Etat occidental du Gujerat. D'après les autorités, le dernier bilan de ces troubles, en voie de disparition, s'établit à 540 morts.
Le Premier ministre fédéral, Atal Behari Vajpayee, dont le parti nationaliste hindou BJP est issu de la même mouvance que le VHP, avait exhorté ce dernier à repousser son projet au lendemain de la flambée de violence, jusqu'ici confinée au Gujerat. Le VHP a toutefois l'intention d'ordonner le début des travaux du futur temple après le 15 mars. (4/3/2002)

L'Asie, poubelle du monde pour les rebuts informatiques
La Chine, le Pakistan et l'Inde sont devenus la poubelle du monde en matière d'ordinateurs et autres rebuts informatiques toxiques, a dénoncé un collectif international d'organisations de défense de l'enironnement à San Francisco. Ces déchets, surnommés "e-déchets", augmentent au rythme de 18% par an, a précisé lundi le collectif regroupant notamment les organisations pakistanaise SCOPE, indienne Toxic Links, Greenpeace-Chine et la Coalition sur les polluants de la Silicon Valley, une association américaine. Et le problème qu'ils posent en terme de santé et d'environnement ne peut que croître au fur et à mesure qu'augmente le parc d'ordinateurs mis au rebut.  (26/2/02)

Environ la moitié des 6.000 langues répertoriées dans le monde sont menacées de disparition en raison du poids des langues dominantes ou de politiques répressives. L'étude de l'Unesco, intitulée ''Atlas des langues du monde menacées de disparaître'', pointe particulièrement du doigt les Amériques et l'Australie. Aux Etats-Unis, moins de 150 langues indiennes ont survécu sur plusieurs centaines qui étaient parlées avant l'arrivée des Européens,'' souligne l'étude.  Le document identifie également des ''zones de crise'' comme Taïwan, où plus de la moitié des 23 langues locales ''cèdent à la pression du chinois'', et la Nouvelle-Calédonie, où le français  s'est imposé au détriment des langues locales. En Asie, relève l'étude de l'Unesco, la situation pour les langues minoritaires est ''incertaine dans de nombreuses régions de Chine'' en raison de la pression des autorités. (février 2002)

Tournée du président américain dans trois pays d'Asie (Japon, Corée du Sud et Chine)
Washington va "continuer à montrer la puissance américaine et sa détermination dans le soutien apporté aux Philippines, à l'Australie et à la Thaïlande". "Nous allons désamorcer l'agression contre la République de Corée... et l'Amérique se souviendra de ses promesses envers le peuple de Taïwan", a encore indiqué M. Bush.
Corée du Sud : Le président américain avait proposé à la Corée du Nord de reprendre le dialogue avec les Etats-Unis, tout en maintenant ses accusations contre le régime stalinien de Pyongyang qu'il a qualifié de "despotique". Il avait également averti que Washington ne laisserait pas la  Corée du Nord se doter d'armes pouvant menacer les  Etats-Unis et leur allié sud-coréen. Les propos de George Bush stigmatisant la Corée du Nord comme une partie d'un ''axe du mal'' avaient  agacé un gouvernement sud-coréen qui a déjà bien du mal à défendre aux yeux de la population la politique de réconciliation péniblement mise en place par le président Kim Dae-Jung. Plusieurs manifestations de dirigeants religieux, des étudiants, des agriculteurs et des militants des droits civiques se sont déroulées dans le pays afin de réclamer de la part des USA des mesures pour apaiser les tensions dans la péninsule coréenne.
Chine : L'ambition de cette visite, du point de vue américain, consistait à demander aux Chinois de limiter leurs exportations de technologies militaires et surtout balistiques à des Etats comme l'Iran et l'Irak. Les Chinois ont suggéré aux Américains, qui leur demandaient de limiter leurs exportations d'armements, de s'occuper de régler la crise israélo-palestinienne au Proche-Orient. Le président chinois se rendra aux Etats-Unis en  octobre prochain et le successeur désigné de M. Jiang Zemin, Hu Jintao, l'y précédera. (février 2002)

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