La violation des droits syndicaux en Asie en 1999
Le Rapport annuel de la Confédération internationale des
syndicaux libres, CISL, traite, en 1999 de la violation des droits syndicaux
dans le monde.
L’Asie vient régulièrement en second après l’Amérique
du sud pour les différentes exactions commises à l’encontre
de syndicalistes.
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Asie
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Total
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(Amérique du S.)
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assassinats |
39
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140
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90
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Blessures/torture |
583
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1545
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728
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Emprisonnements |
566
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2843
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2023
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Pour la CISL, L’Asie, où la pauvreté a été
accrue par la crise de 1997, “reste la région la plus farouchement
opposée à la dimension sociale de la mondialisation“.
Deux pays concourent à battre tous les records d’atteintes aux
droits de l’homme et du travailleur : la Chine et la Birmanie.
En Chine, les syndicats indépendants sont illégaux
et leurs dirigeants emprisonnés.
En Birmanie, le régime militaire réprime toute
activité syndicale et a fait bombarder par l’armée, en février
1999, un village qui devait accueillir une manifestation sur les droits
de l’homme.
En Indonésie où le CISL note quelques améliorations
- ,la police et l’armée interviennent régulièrement
dans les conflits sociaux.
En Malaisie, le droit syndical est inexistant.
Au Pakistan, le gouvernement a encore restreint des droits syndicaux
fondamentaux déjà fortement limités.
Le Japon n’est pas non plus exempt de reproches : il limite
les droits syndicaux des fonctionnaires.
(Source : Le Monde de l’économie du 19/09/2000,
extraits de l’article d’Yves Mamou)
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